REVELATIONS :
Recrutement de volontaires et de retraités au MINEFID : « Une décision démagogique et irresponsable », selon Ablassé Ouédraogo
Ceci est une réaction de Dr Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement, suite à la décision du gouvernement de recruter des retraités et des volontaires pour faire face au blocage des services, dû à la grève des syndicats du ministère de l’Economie et des finances.
« Dans l’histoire de la lutte syndicale en Haute Volta/Burkina Faso, l’on retiendra que tous les bras de fer qui ont opposé les gouvernements aux syndicats des travailleurs, se sont toujours soldés par le renversement desdits gouvernements qui sont allergiques aux négociations. Les régimes des Présidents Maurice Yaméogo, Sangoulé Lamizana, Saye Zerbo, l’ont appris à leurs dépens. La décision du Président Thomas Sankara de licencier massivement les enseignants lui a été aussi, dans un certain sens, préjudiciable. Dans le bras de fer qui perdure au ministère des Finances, de l’économie et du développement, entre le gouvernement et la Coordination des Syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF), la décision prise par le Gouvernement réuni en Conseil le 18 juin 2018, de faire appel aux retraités et aux volontaires pour ne pas compromettre la continuité du service public, semble ouvrir royalement la voie de la sortie de scène et non pas de la sortie de crise au régime de Roch Marc Christian Kaboré. D’ailleurs, cette décision démagogique et irresponsable du gouvernement ressemble plus à de la provocation à l’endroit des syndicats et des travailleurs. En plus, elle ne pourra pas être mise en œuvre efficacement et donc ne donnera satisfaction ni aux autorités ni à la population. L’impasse et le blocage prendront vite place et le chaos suivra. Malheureusement, dans notre pays, tous ceux qui arrivent au pouvoir deviennent toujours amnésiques et ne savent pas se servir des expériences vécues par les autres pour en tirer les leçons idoines. Cette situation illustre bien que le pays va mal, il va même très mal et personne aujourd’hui ne peut se convaincre du contraire »
Demande d’extradition de François Compaoré : « L’Etat du Burkina Faso fournira dans le délai imparti, les éléments complémentaires »
Ceci est un communiqué signé des conseils de l’Etat burkinabè, dans le procès d’extradition de François Compaoré. C’est Maitre Yves Sauvayre, avocat au Barreau de Lyon, et Maitre Anta Guisse, avocate au Barreau de Paris, qui sont auteurs de ce communiqué.
« Dans un communiqué de presse en date du 13 juin 2018, les avocats de M. Paul François Compaoré ont livré leur interprétation du délibéré de la Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris ordonnant, entre autres, un complément d’informations dans l’affaire concernant la demande d’extradition formulée par le Burkina Faso à son encontre. Ils concluent en indiquant qu’ils seront « extrêmement vigilants sur la sincérité des pièces à venir ». M. François Compaoré et ses conseils sont libres de donner les interprétations qu’ils entendent aux décisions de justice et de déterminer leur stratégie de défense. Ils ont également le droit d’être mécontents que la Cour ne les ait pas suivis dans leur demande d’émettre en l’état un avis défavorable et de lever la mesure de contrôle judiciaire. Cependant, les sous-entendus de cette déclaration sont particulièrement insultants à l’égard du Burkina Faso et de ses institutions judiciaires. Ils procèdent surtout d’une conception erronée et dépassée de la Justice burkinabè qui n’est plus celle d’antan… Comme annoncé à l’audience du 28 mars dernier, l’Etat du Burkina Faso fournira dans le délai imparti, les éléments complémentaires utiles à l’examen par la Cour de la demande d’extradition dont elle saisit. Tout ceci sera fait en conformité avec les règles de droit et dans le respect de l’indépendance du juge d’instruction en charge du dossier toujours en cours ».
Hôpital de Djibo : l’imagerie du service ophtalmologie en panne depuis 6 mois
C’est un cri du cœur lancé par des résidents de la ville de Djibo. Selon les informations qu’ils rapportent, l’hôpital de Dori se retrouve sans appareils de l’imagérie, en particulier le service ophtalmologie et ce, depuis janvier dernier. Ils interpellent les autorités compétentes sur la question. De même, il nous est revenu que Djibo connaît un problème d’approvisionnement en eau potable. La population réclame une action de l’ONEA, pour apporter une solution au problème.
Fonction publique : le Syndicat national des financiers, de l’éducation et de la recherche, officiellement lancé aujourd’hui
La famille syndicale burkinabè s’agrandit. En effet, selon nos informations, le Syndicat national des financiers, de l’éducation et de la recherche (SYNAFER) sera officiellement lancé ce jeudi 21 juin à la Bourse du travail de Ouagadougou. Une conférence de presse se tient ce jour même, 21 juin 2018, à la Bourse du travail de Ouagadougou, à 10h.