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Élections à la FBF : Lazare Banssé, le plan B du colonel Sita Sangaré ? 

L’information était dans les tuyaux depuis quelques jours et semble se préciser maintenant. En effet, Lazare Banssé, ancien président du Conseil d’administration de l’EFO, va faire acte de candidature pour la présidence de la Fédération burkinabè de football (FBF). Il faut préciser que Lazare Banssé était courtisé depuis un bon moment par le colonel Sita Sangaré, actuel président de la FBF. Ce dernier, qui s’est vu refuser par la hiérarchie militaire de briguer un nouveau mandat, était à la recherche d’un plan B pour faire face à la candidature de Amado Traoré, président du conseil d’administration de Majestic SC. Après avoir observé et analysé les forces et faiblesses de ses vice-présidents, de Laurent Blaise Kaboré à Mathias Tia en passant par Gnoumato Ouattara, de même que son directeur de campagne, désigné un peu plus tôt, Bertrand Kaboré, le colonel Sita Sangaré ne semblait pas satisfait et s’est résolu à jeter son dévolu sur Lazare Banssé. Maintenant, il s’agit de savoir sous la bannière de quel club il va se présenter quand on sait que l’EFO qui est sa famille footballistique d’origine, soutient la candidature de Amado Traoré. Lazare Banssé, il faut le rappeler, avait largué les amarres du conseil d’administration au cours de la saison 2017-2018 pour faire partie, par la suite, du groupe des présidents d’honneur. Selon des informations, il doit en principe, sauf cas de force majeure, faire sa déclaration de candidature ces jours-ci et devrait avoir le soutien de l’équipe du colonel Sita Sangaré.

Mort d’un individu dans une gendarmerie à Ouaga : le MBDHP réclame justice

Dans notre édition du lundi, nous faisions cas du décès d’un individu dans une brigade de gendarmerie de Ouagadougou. Dans la présente déclaration, le MBDHP exige la lumière sur ce décès : « Le 2 mai 2020, la Section MBDHP du Kadiogo a appris avec une profonde tristesse, le décès de Issouf Diallo, enseignant de profession, dans les locaux de la Brigade ville de gendarmerie de Nongr-Maasom, à Ouagadougou. Le regretté y était gardé à vue après avoir été interpellé le 23 avril 2020 à Absouya dans la Région du Plateau central, où il séjournait en famille, à la suite de la fermeture des établissements d’enseignement pour cause de pandémie de Covid-19. En ces circonstances douloureuses, la Section présente ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée, aux proches, ainsi qu’aux collègues enseignants de la victime. Cet énième drame survient moins d’une année après de nombreux autres intervenus dans des locaux de la police judiciaire, à Ouagadougou, et qui sont restés jusque-là non élucidés. L’on a encore en mémoire, la mort de onze (11) personnes dans la nuit du 14 au 15 juillet 2019, dans les locaux de l’unité anti-drogue de la police nationale. Par ailleurs, depuis le début de cette année 2020, la Section a été saisie de nombreux cas de disparitions forcées survenus à Ouagadougou. Il s’agit notamment des cas de Issiaka Tall, Hamidou Tall et Yaya Tall, tous les trois arrêtés le 20 janvier 2020, à leur domicile sis au quartier Rimkiéta, et de Salam Dicko, interpellé le 31 décembre 2019, à son lieu de travail à Kossodo, par de présumés éléments des Forces de défense et de sécurité s’étant présentés comme relevant de la gendarmerie nationale. La Section relève que ces graves dérives traduisent malheureusement un mépris dangereux des garanties et protection reconnues à toute personne sous main de justice, notamment la présomption d’innocence, l’interdiction de la torture et des traitements inhumains et le respect de la dignité inhérente à la personne humaine. Au regard de ce qui précède, la Section MBDHP du Kadiogo : réitère ses condoléances les plus attristées à la famille de Issouf Diallo ; appelle la police judiciaire au strict respect de la règlementation sur la garde-à-vue et la protection des citoyens, surtout dans le contexte national actuel déjà très critique en matière de sécurité des personnes ; invite les autorités judiciaires à œuvrer diligemment à la manifestation de la lumière et de la justice sur la mort de Issouf Diallo et de tous les autres cas de décès suspects survenus dans des locaux de détention de la ville ; appelle instamment le gouvernement à assumer ses obligations en rapport avec les textes nationaux et internationaux auxquels le Burkina Faso a librement souscrit en matière de traitement des personnes privées de liberté ».

 Barsologho : l’ODH dénonce l’assassinat de 4 personnes

« L’Observatoire pour la dignité humaine (ODH) a appris, de sources concordantes, l’assassinat, à Korko, à 12 km de Barsologho, de quatre vieilles personnes âgées de 60 à 75 ans dont une femme de 65 ans, par une équipe de six volontaires pour la patrie, le 26 avril 2020. Les trois (03) hommes ont été abattus au bord d’un puits alors qu’ils abreuvaient leur bétail. La vieille femme, elle, a été extirpée de sa case avant d’être lâchement abattue. Les assassins ont également abattu les animaux de leurs victimes et ont pillé leur volaille. Dans les mêmes circonstances, des volontaires formellement identifiés comme originaires de Namsiguia, ont exécuté froidement, le 3 mai 2020, neuf (09) personnes au puits de Boulsi Baogo. L’ODH condamne ces dérives des volontaires censés être pour la patrie mais qui tuent et pillent des populations civiles sans défense en toute impunité. L’ODH appelle le Gouvernement à mettre fin à ces dérives graves, lâches et inconcevables dans un Etat de droit. L’ODH tient à rappeler au Gouvernement, sa mission de garant de la sécurité de tous les Burkinabè sans aucune distinction. Il le tient pour responsable de ces pratiques hors-la-loi de ses protégés dont il s’est engagé à encadrer l’action pour éviter toute sortie de piste préjudiciable à la paix sociale. Ces actes ne sauraient rester impunis et chacun assumera tôt ou tard sa part de responsabilité ». Le communiqué est de l’ODH.

Reprise des opérations d’établissement de CNIB à l’ONI : voici les conditions

Port obligatoire du masque de protection ou de cache-nez ; lavage impératif des mains au niveau des dispositifs de lave-mains placés devant les sites d’enrôlement pour l’établissement des CNIB ou désinfection obligatoire des mains au gel hydro alcoolique ; respect de la distanciation sociale d’au moins un mètre entre les demandeurs dans les files d’attente devant tout poste d’enrôlement. Ce sont les conditions édictées par l’Office national d’identification (ONI), qui a repris les opérations d’enrôlement le 6 mai 2020, dans le cadre de l’établissement de la Carte nationale d’identité (CNIB).


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