IMAM ABOUBACAR SANA CHEZ LE MOGHO NABA
De retour au bercail, après un séjour médical de deux ans en France, l’imam El Hadj Aboubacar Sana est allé présenter ses civilités le jeudi 27 août 2020 au Mogho Naaba, dans son palais royal.
Au-delà de son caractère cordial, cette rencontre a été l’occasion pour l’imam El Hadj Aboubacar Sana d’exprimer ses remerciements, avec force et émotion, à la communauté musulmane dans son ensemble et particulièrement au Mogho Naaba, pour son soutien manifeste et régulier durant son séjour médical à Paris. Le guide religieux a également salué la grandeur d’âme du chef de l’Etat Burkinabè Rock Marc Christian Kaboré qui, tous les jours, par ses appels téléphoniques, s’enquérait de son état de santé. Le chef de la communauté musulmane du Burkina Faso a dit sa gratitude pour le témoignage d’affection porté à son endroit par le cardinal Philipe Ouédraogo qui, par deux fois, lui a rendu visite. «Au nom de toute la communauté musulmane et de ma famille, je voudrais lui exprimer ma gratitude pour son soutien qui ne m’a jamais fait défaut au cours des deux ans », a-t-il affirmé. A l’endroit des Burkinabè, il s’est réjoui des messages de fraternité, de solidarité et d’amour qu’il a reçus durant son séjour en France pour des raisons médicales. L’imam Aboubacar Sana a saisi l’opportunité de cette rencontre devant une foule de fidèles pour lancer un appel à la solidarité et à l’union entre tous les musulmans du Burkina Faso. « Pour le rayonnement de l’islam au Burkina Faso, nous devons rester unis, tout en œuvrant pour la recherche de la paix », a indiqué le guide religieux. A la suite de l’imam, le Moro Naaba Baongho a remercié Allah le Tout-Puissant qui a permis que l’Imam El Hadj Sana se remette de cette épreuve. « Dieu éprouve qui il aime. Nous devons faire des bénédictions et des prières vers le tout-puissant Allah pour le remercier d’avoir permis que notre imam recouvre la santé», a-t-il indiqué, non sans manquer de vanter l’œuvre de l’imam, El Hadj Aboubacar Sana en faveur de l’islam. D’autres intervenants, notamment le Cheick Mahamoudou Bandé et Ouédraogo Adama, tous deux membres de la communauté musulmane du Burkina Faso pour ne citer qu’eux, ont exhorté les burkinabè à l’union et au pardon. Notons que cette cérémonie a été ponctuée par des prières pour la paix et la réconciliation au pays « des Hommes intègres ».
Seydou TRAORE