LA CITE SANS VERTU
Tant que cela relevait de la rumeur relayée par les réseaux sociaux, on pouvait ne pas y croire. Mais si le président du Faso lui-même l’a confirmé, c’est la preuve que les faits sont avérés. Il s’agit du manque de vivres dont souffrait le détachement de la gendarmerie d’Inata. A ce qu’on dit, plusieurs alertes ont été lancées. Mais rien n’y fit jusqu’à ce qu’arrive la date fatidique du 14 novembre où une cinquantaine de soldats ont péri dans une attaque perpétrée par des hommes armés. Que s’est-il passé ? C’est la question que plus d’un se pose, interloqué. En tout cas, il faudra non seulement travailler à situer les responsabilités, mais aussi mettre un point d’honneur à éviter pareille légèreté à l’avenir. Car, il faut le dire, en matière de lutte contre le terrorisme, la moindre erreur se paie cash.
Cicéron
A lundi prochain !