ABOUBACAR BOUDA, DEPUTE CNT : « Il n’est pas normal que quelqu’un qui a pris les armes il y a 27 ans soit ébranlé par celui qui vient de naître »
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) est toujours présent dans la province du Boulkièmdé. Pour preuve, les différents responsables des sous-sections et des structures spécifiques ont tenu leur conférence annuelle provinciale, le 15 février 2015, dans la salle de conférences de la DRENA. Les travaux ont été présidés par le secrétaire provincial du CDP/Boulkièmdé, Maurice Mocktar Zongo, en présence de membres du directoire et du député du CNT Aboubacar Bouda.
« J’invite les militants à rester unis parce que nous avons foi qu’avec le niveau d’ancrage du CDP dans les 8000 villages, aucun autre parti n’a atteint cette étape pour le moment. Nous n’avons donc pas à frémir parce que des partis sont nés par-ci, par-là. Il n’est pas normal que quelqu’un qui a pris les armes il y a 27 ans soit ébranlé par quelqu’un qui vient de naître. C’est l’occasion par nous de montrer aux yeux du monde que nos résultats éloquents aux échéances passées étaient mérités. » C’est ce qu’a laissé entendre le député du Conseil national de la transition (CNT), Aboubacar Bouda, lors de la conférence annuelle provinciale du CDP, tenue le 15 février dernier. Tout en reconnaissant que la crise qu’a connue le pays a mis à mal la cohésion au sein du parti, Aboubacar Bouda a invité les militants à rester unis et à raffermir la cohésion qui a toujours prévalu en son sein. Quant à l’avenir du parti dans cette partie du Burkina après l’insurrection populaire, M. Bouda a dit avoir foi que le CDP gardera la tête haute au regard de la mobilisation qu’il y a eue. Mais avant la cérémonie proprement dite, les membres présents ont entonné en chœur l’hymne du parti. Après cet acte de la réaffirmation de leur appartenance au parti, le secrétaire provincial du parti, Maurice Mocktar Zongo, a fait observer une minute de silence en mémoire des victimes de l’insurrection populaire et de leur camarade décédé tout dernièrement à Sabou, avant de remercier tous ceux qui ont répondu favorablement à leur appel qui consistait à aborder des questions sur la vie du parti.
Il faut noter que depuis la levée de la sanction qui suspendait les activités de l’ex-parti majoritaire, aucune action n’avait été menée. Mais avec cette conférence provinciale annuelle tenue le 15 février 2015, les responsables du parti ont démontré qu’ils entendent reprendre de plus bel leurs actions de mobilisation et ce, pour la reconquête du pouvoir en octobre 2015.
Modeste BATIONO
Bob
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M. Aboubacar, se sont ces même propos que vous eu à tenir et vous avez mis le pays dans le chaos.
19 février 2015Une fois de plus vous revenez avec des paroles blasphématoires pour encore tromper vos militants.
Sachez tout simplement le pouvoir du CDP et de son patron est terminé. Chaque chose à son temps.
Cellou
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Ce député Bouda du CDP s’illustre vraiment mal avec des propos deplacés. Ce fut le cas lors du débat RTB sur le vote de la diaspora. Qu’il se rappelle qu’il était un illustre inconnu en entrant au CNT. Donc un peu de modestie. Quant à M.M.ZONGO,les audits du conseil régional et du haut-commissariat de Boussé sont en cours…Donc faites gaffe!
19 février 2015Vincent OUEDRAOGO
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As-tu déjà oublié les événements de fin d’octobre? les mêmes causes produisent les mêmes effets. Continue avec vos paroles hautaines, un jour tu comprendras
19 février 2015Aly
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Je Propose que le CNT vote une loi qui impose, de manière impérative, aux partis politiques, de chanter le Ditanyè, Notre Hymne National, avant d’entonner leurs hymne partisan. Ma conviction est qu’il ne saurait y avoir un hymne au-dessus du Ditanyè. Et tout parti politique qui ne le fera pas sera sanctionné : avertissement, amendes, suspension de toutes les activités pendant une période, interdiction totale et définitive du parti).
19 février 2015LA PATRIE MERITE RESPECT ET CONSIDERATION.
le fils du pays réel
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Où se trouve l’autorité quand tout constipé intellectuel peut s’arrêter devant une foule et raconter des âneries qui sont relayées par la presse? Je ne sais si les propos ont été sortis de leur contexte, mais s’ils sont avérés, vivement que l’autorité prenne ses responsabilités et tape sur la table, et si les faits sont jugés assez graves, que ceux qui les tiennent goûtent au cachot, car ceux-ci sont pire que la peste et sont ceux qui doivent peupler nos geôles en lieu et place des voleurs de poulets dans nos quartiers. L’histoire récente de notre pays devrait interpeller tout un chacun à la sagesse et à l’humilité, car c’est l’arrogance de quelques individus parfois aux desseins lugubres qui a conduit l’a conduit à là.
19 février 2015