BONJOUR
La vie, à Ouagadougou, est dure ! Chacun fait de son mieux et y va de ses moyens pour assurer sa pitance quotidienne. Comme aiment à le dire les Ivoiriens, « grouillement » [1] est mieux que voler ! Il n’est plus question de vocation ou d’avoir du plaisir dans le travail que l’on fait. Ceux qui s’adonnent aux petits métiers le font parfois par dépit et souvent par obligation. Il va donc de soi que le service qu’ils fournissent ne soit pas de qualité. C’est le cas de certaines femmes qui se promènent dans les concessions pour faire la lessive ou la vaisselle, moyennant une certaine somme d’argent. En effet, certaines d’entre elles font mal la lessive si bien que lorsque vous portez ces habits, vous êtes découragés. Le pire est que, souvent, vous leur remettez vos habits en entier et elles vous les rendent soit sans boutons, soit délavés, soit déchirés. Quand on sait que certains vêtements coûtent cher, il convient de prendre des précautions avec ces dames-là et leur donner des consignes au préalable, afin qu’elles traitent au mieux ces habits.
Adama SIGUE