BONJOUR


La saison des pluies s’est installée au pays des Hommes intègres. C’est également à cette période que les routes et plus particulièrement les ruelles couramment appelées six-mètres, deviennent de plus en plus impraticables. Certes, certaines populations font preuve de citoyenneté, en s’organisant en petits groupes pour remblayer certains six-mètres. Mais force est de constater que nombreux sont ceux qui les laissent sales, remplis d’eaux usées et d’ordures, sans même se soucier des conséquences que cela pourrait engendrer. Quand on sait qu’ils sont les premiers à être exposés aux maladies, eux et leurs enfants, ces derniers aimant s’amuser dans les six-mètres, on a envie de se demander pourquoi une telle indifférence. Surtout que certains ont souvent du mal à regagner ou à sortir de leur domicile après une forte pluie. L’entretien des ruelles incombe à tous et il serait bien que chacun ait un comportement plus citoyen car l’Etat à lui seul ne peut tout faire.

 

Rita BANCE/OUEDRAOGO


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