BONJOUR


Pour rendre visite à un prisonnier à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO), c’est un véritable calvaire. En effet, le visiteur est tenu de se munir d’un laissez-passer que la Justice lui délivre uniquement les vendredis. Toute chose que nous jugeons normale. Mais le hic se trouve au niveau de la porte d’entrée. Quand vous y arrivez, une longue file est soumise à un contrôle minutieux et vous pouvez facilement faire le pied de grue trois à quatre heures durant, sans pouvoir mettre pied à l’intérieur, encore que la discipline n’est pas toujours la règle la mieux observée dans les rangs. L’entrée se fait par petits groupes d’une trentaine de personnes et chaque groupe y passe au moins quinze minutes. Facilement, l’heure de la descente peut sonner sans que certains n’y accèdent, tant les visiteurs sont nombreux. Or, il faut aussi passer du temps au palais de justice pour l’obtention de l’autorisation. Franchement, il serait souhaitable que des solutions soient trouvées pour faciliter la tâche aux usagers. On pourrait par exemple sérier les visiteurs dès la porte en fonction du type de bâtiment, c’est-à-dire ceux qui viennent pour les mineurs, ceux pour les femmes, et ainsi de suite.

Valérie TIANHOUN 


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