HomeOpinions pluriellesCANDIDATURE DES MILITAIRES : Les filleuls de Djibrill Bassolet contre la réglementation

CANDIDATURE DES MILITAIRES : Les filleuls de Djibrill Bassolet contre la réglementation


Les comités des structures et réseaux de soutien à la candidature de Djbrill Bassolet étaient en conclave le 4 avril 2015, à Ouagadougou. Ils entendent se battre pour empêcher le vote de la loi qui réglementera la candidature des militaires au poste de président de la République. Pour eux, Djibrill Bassolé est le meilleur candidat à l’élection présidentielle d’octobre prochain.

 

Les jeunes qui ont réclamé la candidature de Djibrill Bassolet sont montés au créneau ce 4 avril 2015, pour dire non à ce qu’ils ont appelé « l’exclusion ». Ils entendent empêcher par tous les moyens les membres du Conseil national de la transition (CNT) de voter la loi portant réglementation de la candidature des militaires au poste de président du Faso. Ces mouvements de jeunes devraient avoir, à partir de 14h, des échanges directs avec le futur candidat Djibrill Bassolé. Mais en l’absence de celui-ci, parti pour répondre à une sollicitation de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), selon Adama Kiéma, coordonnateur des mouvements, les jeunes ont échangé sur la conduite à tenir face à ce qu’ils ont qualifié d’exclusion. Ils ont annoncé, au cours des échanges, une manifestation le 7 avril 2015 devant le CNT pour, disent-ils , empêcher le vote du Code électoral qui, selon eux, exclut de potentiels candidats comme Djibrill Bassolet. Pour eux, Djibrill Bassolet est « l’homme de la situation » au Burkina Faso car, soutiennent-ils, il faut au Burkina un homme qui maîtrise à la fois l’appareil d’Etat et les aspects sécuritaires. Et pour cela, c’est le peuple qui doit être le seul «  juge ». « Le seul juge, c’est le peuple », a laissé entendre Adama Kiéma. Pour se faire entendre, ils ont pris la décision de rencontrer le Mogho Naaba pour, ont-ils dit, l’inviter à intervenir. Mais cette rencontre n’a pas eu lieu, faute de procédure. « Nous n’allons pas nous laisser faire. L’exclusion, nous n’en voulons pas.   Il faut que tous les fils et filles de ce pays soient sur un même pied d’égalité par rapport aux élections à venir », telles étaient, entre autres, les phrases que l’on pouvait entendre dans la salle.

Issa SIGUIRE

 

 

 

 

 

 

 

 


Comments
  • Maintenant ils auront intérêt à trouver un nouveau champion. La loi est dure reste la loi. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire.

    8 avril 2015

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