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CIMAF DIOULASSO : Le premier sac attendu en juin 2018


Le Groupe Ciments de l’Afrique (CIMAF) a entrepris l’ouverture d’une cimenterie dans la ville de Sya. A cet effet, la Direction générale de CIMAF a organisé, le 6 avril 2017 à Ouagadougou, une conférence de presse pour présenter le projet de la cimenterie de Bobo-Dioulasso.
Une usine à la pointe de la technologie avec une capacité de production de 700 000 tonnes, un investissement de l’ordre de 20 milliards de F CFA, des emplois directs et indirects. Ce sont là des caractéristiques non exhaustives de CIMAF Dioulasso, la nouvelle usine du Groupe Ciments de l’Afrique (CIMAF) qui sera implantée à Bobo-Dioulasso. Les travaux de construction de l’usine débuteront courant 2018. Selon le Directeur général de CIMAF Burkina, Essam Daoud, l’activité du 6 avril « est le premier coup de pioche donné pour entamer les travaux de construction à partir de juin 2017, avec comme objectif d’avoir le premier sac de ciment produit en juin 2018 ». Qu’est-ce qui justifie l’installation de CIMAF à Bobo-Dioulasso ? Essam Daoud explique que « l’objectif visé ici, est de donner à la région de Bobo-Dioulasso un pôle industriel majeur dans le secteur du ciment, qui puisse satisfaire les demandes et les attentes des populations locales qui sont à la recherche d’emplois ». Parlant d’emplois, le Directeur général de CIMAF Burkina a déclaré ceci : « Ce sont plus de 1 000 emplois directs et indirects qui vont être assurés ». Mis à part le rapprochement de CIMAF des populations de Bobo-Dioulasso, le Directeur général estime que l’implantation de cette nouvelle usine repond à un impératif. Celui « de nous rapprocher davantage de nos clients, parce que nous avons constaté un volume d’affaires important dans la région de Bobo-Dioulasso et le coût de transport vient grever le coût de production. Le but ici est de réduire davantage le coût de production, pour que nous puissions offrir un ciment accessible à un prix très abordable à la population de Bobo-Dioulasso », a-t-il affirmé. Il poursuit que « la grande capacité de production de l’usine CIMAF Dioulasso, permet de satisfaire la demande du marché et rester dans cette trajectoire qui a été initiée, va dans le sens du maintien du prix du ciment à un niveau accessible au consommateur final ». En ce qui concerne l’impact environnemental de CIMAF Dioulasso, Essam Daoud a tenu à rassurer : «le site qui a été retenu ne pose aucun problème.  La preuve est que la société civile n’a fait mention d’aucune objection. Nous avons été très à cheval sur tout ce qui relève du domaine environnemental. Nous avons donc travaillé avec le Bureau national des évaluations environnementales (BUNEE) pour pouvoir réaliser l’étude d’impact environnementale ». En tout cas, dit-il, « ce sera un véritable joyau technique ».
En matière de transfert de compétences, Essam Daoud a affirmé qu’« il y a aura des recrutements au niveau de Bobo-Dioulasso et les emplois indirects seront aussi importants, puisque nous sommes pourvoyeurs d’un nombre important de services, notamment le transport, la maintenance, autant de domaines qui vont permettre de réaliser un véritable envol au niveau de la région de Bobo-Dioulasso et cela fait partie aussi de nos objectifs ».
Somme toute, les nouveaux investissements s’inscrivent dans une stratégie plus large, qui vise à faire du Groupe Ciments de l’Afrique, un leader panafricain du secteur du ciment et le premier opérateur en Afrique de l’Ouest.
A noter que le Directeur général de CIMAF Burkina, Essam Daoud, a co-animé la conférence de presse du 6 avril dernier avec Florentin Adiallala, Directeur technique de CIMAF et Claude Kompaoré, Directeur commercial à CIMAF.

 

Françoise DEMBELE


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