HomeA la uneCLÔTURE DE LA 1RE SESSION ORDINAIRE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE : 27 lois votées

CLÔTURE DE LA 1RE SESSION ORDINAIRE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE : 27 lois votées


 

 La clôture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale, au titre de l’année 2018, est intervenue le 4 juin 2018. La cérémonie de clôture a été marquée par l’allocution de son président, Alassane Bala Sakandé, devant les députés, le Premier ministre et des membres du gouvernement, des responsables de l’Opposition politique  ainsi que des représentants des partenaires au développement du Burkina.

 

Dans son allocution, le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, a fait le bilan de trois mois d’activités parlementaires au cours de la session ouverte le 7 mars 2018 et qui s’est achevée hier. L’armature juridique de notre pays s’est enrichie de 27 nouvelles lois dont 1 loi organique,  12 lois portant ratifications d’ordonnances et 2 résolutions, a confié Alassane Bala Sakandé. Ce qui lui a fait dire que depuis l’avènement de la 7e  législature,  jamais les députés n’ont examiné et adopté autant de lois au cours d’une même session que celle qui vient de s’achever. Il relève, entre autres lois votées, la loi portant expropriation pour cause d’utilité publique et indemnisation des personnes affectées par les aménagements de projets d’utilité publique ou d’intérêt général,  la loi portant règlementation générale du renseignement  au Burkina, la loi portant Code pénal et  la loi portant statut de la Police nationale. Sur la gouvernance des ressources minières, le président de l’Assemblée nationale est revenu sur le rapport de la Commission d’enquête présenté aux députés le 29 mai 2018 et au gouvernement le lendemain. Les conclusions du panel de haut niveau animé par la suite à cet effet  ont abouti à des idées fortes dont le président du Parlement a souhaité l’opérationnalisation par la création d’un Fonds d’appui à l’éducation et à la santé, financé par les contributions des sociétés minières, de même que les opérateurs de téléphonie mobile et des grandes sociétés d’Etat ; la création d’une usine d’affinage de l’or produit dans la sous-région et le renforcement de la transparence sur les activités minières au Burkina. Sur l’adoption de la nouvelle Constitution, il a estimé que la question de la soutenabilité financière doit être résolue avant le passage à la Ve République. Il a invité la classe politique à se pencher sur la question du vote des Burkinabè de l’étranger qui ne fait pas l’objet de consensus, en plus d’être menacé par les calculs politiciens, égoïstes et partisans, selon ses mots. Autre chose qui lui a paru importante à relever, c’est le format du discours du Premier ministre sur l’état de la Nation qui, en l’état, perd  non seulement de sa solennité, mais aussi un peu de sa finalité. Il a suggéré que des experts se concertent à ce propos pour proposer aux autorités compétentes un nouveau procédé (du discours sur l’état de la Nation) qui puisse permettre de donner  à cet exercice républicain, toutes ses lettres de noblesse. Il a déploré les grèves et sit-in des travailleurs  qui ont sérieusement affecté le fonctionnement de l’Administration, avant d’exhorter le gouvernement et les travailleurs à un dialogue fécond en vue de trouver une issue à la crise.  Les députés sont attendus en septembre prochain pour le début de la seconde session ordinaire de l’année 2018.

Lonsani SANOGO

 

 

 


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