HomeA la uneCONFIDENCES DU WEEK-END :

CONFIDENCES DU WEEK-END :


 Passoré : un conflit foncier fait des morts et des blessés


Le dimanche 1er juillet 2018 a été dramatique dans la province du Passoré.  En effet, un conflit foncier  opposant le village de Tansé à celui de Poulma dans la commune d’Arbollé,  a dégénéré. Au moment où nous mettions sous presse, un premier bilan faisait état de deux morts et plus d’une dizaine de blessés graves. Pendant que les blessés étaient évacués à Ouahigouya, des éléments du commissariat de Yako se rendaient sur les lieux du drame, dans l’après-midi du dimanche. Affaire à suivre.

  Gaoua : une fille électrocutée en décrochant un appel  sur son téléphone portable

Une jeune fille du nom de Kelly, travaillant au maquis One One de la ville de Gaoua, est décédée par électrocution alors qu’elle avait décroché un appel sans débrancher son téléphone portable qui était en charge. C’était le vendredi 29 juin dernier à 11h. L’enterrement de la victime a eu lieu le lendemain, samedi 30 juin, à Gaoua. Les Editions « Le Pays » présente ses condoléances à la famille éplorée.

  Saison des pluies : Marie Laurence Ilboudo met en garde les populations installées dans les zones inondables

 « Depuis plus d’une décennie, les inondations sont récurrentes au Burkina Faso. Malheureusement, elles surviennent dans les mêmes zones dites « inondables » et affectent presque les mêmes populations qui bénéficient chaque année de l’assistance du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR). Je voudrais, en ma qualité de président du CONASUR, porter à votre connaissance que le CONASUR n’interviendra pas dans les zones inondables dûment identifiées pour la gestion des mêmes situations ». C’est l’extrait d’une correspondance adressée au maire de la ville de Ouagadougou par Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal, ministre de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille.

  Saponé : un ancien conseiller agressé, le véhicule du chef essuie des jets de pierres

 Alors que le conseil municipal est convoqué pour une session, le mardi prochain, Saponé est toujours sous tension. En effet, le véhicule du chef de Saponé a essuyé des jets de pierres dans l’après-midi du 27 juin dernier, alors que ce dernier rentrait de Ouagadougou. Le lendemain, 28 juin 2018, c’est un ancien conseiller, Hamado Ouédraogo, qui a été physiquement agressé. Le véhicule de ce dernier a été également attaqué par un groupe de jeunes à Saponé-marché.

 Examen du CEP, session 2018 : une re-correction demandée à Loumbila

 Selon nos informations, le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation (MENA) a demandé une re-correction des copies du Certificat d’études primaires (CEP) à Loumbila. D’après nos sources, le MENA a pris cette décision suite à une mission de contrôle après la publication des résultats de l’examen. Il nous est revenu que la grille de correction n’a pas été respectée.

  Gourcy : deux jeunes  de 17 ans cambriolent une vingtaine de domiciles en un mois

Deux jeunes garçons, âgés d’à peine 17 ans, ont été interpellés par les koglwéogo de Gourcy, le 30 juin 2018, dans un restaurant de la ville. Ils auraient, en l’espace d’un mois, cambriolé une vingtaine de domiciles dans la cité de Naaba Yadéga et emporté plus d’un million de F CFA, plusieurs téléphones et ordinateurs portables, des chargeurs et des batteries. A la suite de leur interpellation, une somme de 100 000 F CFA, 6 téléphones portables et 5 batteries ont été récupérés par leurs bourreaux.  Au moment de leur interrogatoire par le groupe d’auto-défense, ils auraient reconnu les faits. Un des suspects aurait même avoué avoir dérobé 90 000 F CFA à son père. Ils agiraient en plein jour, quand tous les occupants de la cour sont absents,  surtout sous la pluie, les jours de marché ou lors de manifestations dans les alentours. Ainsi, par effraction, ils s’introduisent dans les domiciles pour accomplir leur sale besogne. Au moment où nous tracions ces lignes, les koglwéogo attendaient les parents des deux présumés voleurs pour les écouter avant de les remettre  à la police ou à la gendarmerie.

 Parlement des enfants : le nouveau bureau régional des Cascades présenté au gouverneur

 Le parlement des enfants a un nouveau bureau dans la région des Cascades. Mis en en place le 11 avril 2018, le bureau a été présenté au gouverneur de la région des Cascades, le 23 juin dernier. Présidée par Raïnatou Barry, élève en classe de 4e à l’Institut Sacré Cœur de Banfora, la structure dirigeante du parlement des enfants dans la région des Cascades, est forte de 8 membres issus des deux provinces que compte la région. Ils ont reçu les félicitations du gouverneur, Joséphine Appiou Kouara qui, à l’occasion, n’a pas manqué de leur prodiguer des conseils allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des enfants. Selon Sylvain Zoungrana en poste au Conseil national pour l’enfance, qui a accompagné le bureau chez le gouverneur, ce parlement est une tribune offerte aux enfants pour parler des problèmes propres à eux et entre pairs, faire des propositions d’activités qui puissent promouvoir leurs droits. Toutefois, a-t-il prévenu, il est important que les enfants sachent qu’à côté de leurs droits, se trouvent également des devoirs.

 Médias : déjà 47 journalistes et collaborateurs de médias tués au premier semestre 2018, selon RSF

 D’après le baromètre des violations de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF), le premier semestre 2018 compte déjà 47 morts dont 36 journalistes professionnels, 9 journalistes-citoyens et 2 collaborateurs de médias. Alors que 2017 avait été l’une des années les moins meurtrières, les six premiers mois de 2018 ont été marqués par la mort de 47 journalistes et collaborateurs des médias. Parmi les pays les plus meurtriers, l’Afghanistan (11 journalistes tués), la Syrie (7), le Yémen (5) et le Mexique (5). Face à ce constat dramatique, RSF confirme son engagement auprès des journalistes menacés dans leur pays et multiplie ses missions de soutien en leur faveur. Près de 40% des bourses accordées par l’ONG ont aidé des journalistes en danger à être relocalisés et mis en sécurité. Quatre pays représentent à eux seuls un tiers du budget alloué par RSF au soutien des journalistes à travers le monde : l’Afghanistan, la Syrie, le Yémen et le Mexique.

 

 

 

 


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