HomeConfidences du week-endCONFIDENCES DU WEEK-END

CONFIDENCES DU WEEK-END


* Grand banditisme à OUAGA : trois présumés malfrats aux arrêts

L’on se souvient qu’au cours d’un braquage à mains armées, survenu le 30 avril dernier à Ouagadougou, au quartier Patte d’Oie, deux personnes avaient été blessées et un braqueur lynché à mort par la population. L’un des blessés, Oumar Ilboudo, trouvera la mort quatre jours plus tard, après son admission au CHU Yalgado Ouédraogo. Les présumés auteurs de ce forfait ont été appréhendés et présentés aux hommes de médias par le commissariat de police de l’arrondissement de Bogodogo, le 5 juin dernier. Selon le commissaire de police, Pakindsama Ouédraogo, ces « malfrats » identifiaient au préalable leurs cibles, notamment les lieux de commerce, et passaient à l’action en y faisant irruption, armes au  poing. Ils sommaient ensuite les victimes de leur remettre leurs biens et n’hésitaient pas à utiliser leurs armes en cas de résistance. Mais, lors de leur coup le 30 avril dernier, les choses ne se sont pas passées comme ils l’auraient souhaité. En effet, la réaction de la population, ce jour-là, les obligea à prendre la poudre d’escampette, laissant derrière eux un des leurs, lynché à mort, une arme à feu et deux téléphones portables. C’est après avoir retracé l’arme et en exploitant les téléphones  que la police a pu mettre la main sur un des présumés délinquants. Interrogé, ce dernier a d’abord nié les faits et refusé de livrer toute information qui pourrait lever le voile sur les identités de ses complices. Son entêtement a amené la police à poursuivre les investigations. Avec le soutien de la population, elle a réussi finalement à appréhender les deux autres complices.  En somme, ce sont Yamba Koalga dit Soulé, Souleymane Sylla et Issaka Bagué, tous commerçants, qui ont été arrêtés. Ils avaient en leur possession un vélomoteur de marque Spark 135, 12 téléphones portables, une tablette, un pistolet automatique et 5 munitions de calibres 7,65 mm.

* UFR/SDS : les 26e journées scientifiques, culturelles et sportives pour bientôt

Les 26es journées de l’Amicale des étudiants en sciences de la santé (AESS), placées sous le thème : «Défi sanitaire du XXe siècle au Burkina Faso : Rôle de l ‘étudiant en sciences de la santé », se tiendront du 8 au 13 juin 2015 sous le parrainage de Monsieur le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Docteur Salifou Dembélé, et le patronage de Monsieur le ministre de la Santé, Docteur Amédée Prosper Djiguemdé

La problématique de la santé au XXIe siècle a toujours été au cœur des préoccupations des étudiants en Sciences de la santé. Face aux problèmes récurrents de santé de nos populations de plus en plus croissants, les médecins, les dentistes, les pharmaciens et les analystes biomédicaux en devenir n’ont pas voulu rester en marge de l’action, surtout dans un contexte de transition où l’effort conjugué de tous les acteurs s’avère nécessaire. Fort de cela, une réflexion sur un certain nombre de thématiques sera au cœur des débats :

– La gestion des épidémies au Burkina Faso (Ebola, grippe aviaire)

– La problématique de l’hypertension artérielle (HTA) au Burkina Faso ;

– Les efforts d’élimination et de contrôle du paludisme chez l’enfant au Burkina Faso ;

– L’avancée dans la prévention et la prise en charge du cancer du col de l’utérus ;

– L’hygiène bucco-dentaire au Burkina Faso.

* Comité technique de la carte de presse et du laissez-passer :  un contrat signé avec l’ONI pour la confection des cartes

Ceci est un communiqué de presse du comité technique de la carte de presse et du laissez-passer sur la signature d’un contrat avec l’ONI pour la confection des cartes. Le communiqué porte la griffe du président, Justin Coulibaly . Lisez !

« Le Comité technique de la carte de presse et du laissez-passer signe un contrat de prestation avec l’Office national d’identification (ONI) pour la confection de la carte de presse et du laissez-passer. La cérémonie solennelle de paraphe se déroulera le 9 juin 2015 à 9 h,  dans la salle de conférence  du Conseil supérieur de la communication (CSC). Au cours de la cérémonie, un premier lot de cartes et de laissez-passer sera remis aux premiers journalistes enregistrés dans la nouvelle base de données.

Le choix de l’ONI comme prestataire dénote de la volonté du Comité technique d’offrir des documents d’identification fiables et crédibles aux hommes et femmes de médias, avec les mêmes garanties de sécurité que celles de la carte nationale d’identité et une célérité appréciable.

Afin de susciter l’intérêt des journalistes pour ces documents d’identification professionnelle, le Comité entend, dans les prochains mois, mener une campagne de sensibilisation à l’endroit des hommes et femmes de médias ainsi que des promoteurs des organes de presse.

En rappel, les dossiers de demande ou de renouvellement de la carte de presse et du laissez-passer sont reçus au secrétariat du Secrétaire permanent du Comité, logé aux bureaux du Directeur de cabinet du Conseil supérieur de la communication. »

* Côte d’Ivoire : Ram Ouédraogo reçoit le prix africain de l’émergence et du développement

Le président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), Ram Ouédraogo, a reçu le samedi 30 mai dernier à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, le Prix africain de l’émergence et du développement (PAED). Par ailleurs, Ram Ouédraogo reçoit en audience la NAFA, le lundi 8 juin à 10 h au siège de son parti (espace OR).

 

* SONABHY : bientôt une journée du pétrolier

Sous le très haut patronage du président du Faso, Michel Kafando, sous le parrainage du ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat (MICA), Hippolyte Dah, aura lieu la conférence internationale du pétrolier, organisée par la société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY), le 12 juin prochain, dans la salle de conférence de Ouaga 2000, sous le coup de 9h. Peu avant, soit le 6 juin 2015, la même structure procédera au lancement officiel des travaux de construction du dépôt de Péni à Bobo-Dioulasso, à 10h. Cet événement sera présidé par le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, et parrainé par le MICA, Hyppolyte Dah.

* MPP/Zondoma : du matériel de sonorisation pour les structures

Tout a commencé aux environs de 10 h. Le cross- populaire, initialement au programme, a été vite transformé en une marche pour permettre aux nombreux participants de tous les âges et de toutes les couches sociales, de suivre le rythme. Au niveau de la rue d’Olonne Sur Mer, la température est montée d’un cran, avec des slogans plus hostiles. « Le Zondoma nous appartient à tous. Le Zondoma n’appartient plus à une seule personne. MPP, au pouvoir.  CDP, mort », pouvait- on entendre. Une fois à destination, au secteur N°3 de la cité de Naaba Yadéga, une foule encore plus nombreuse attendait les marcheurs. Un meeting est alors improvisé en lieu et place de la conférence sur le thème « Contribution de la jeunesse pour une victoire éclatante du MPP aux futures échéances électorales dans la province du Zondoma ». C’est Noufou Ouédraogo, président de l’Union provinciale des jeunes, qui donne le ton après le chant en chœur de l’hymne du parti. Une minute de silence est observée à la mémoire des martyrs de l’insurrection populaire avant que « Noufou C.Z », dans son style habituel, ne fasse le show. A sa suite, le nonagénaire Sambologo Abdoulaye Ouédraogo et le secrétaire général du MPP/ Zondoma, Dominique O. Ouédraogo  ont apporté leur soutien indéfectible à la jeunesse pour les échéances électorales à venir. Le parrain, lui, a invité ses filleuls à porter le MPP au pouvoir au soir du 11 octobre prochain.

* Foire artisanale de Wobrigré : une tribune de promotion des richesses culturelles burkinabè

Des pagnes traditionnels « Faso Danfani » ou des vêtements cousus à base des pagnes « Faso Danfani », des masques, des fusils de chasse traditionnels, des produits bio-fertilisants faits à base de sésame, de la mangue séchée, de la pomme de terre, etc. voici, entre autres, ce que l’on pouvait trouver à la 2e  édition de la Foire artisanale de Wobrigué, tenue les 30 et 31 mai derniers dans l’arrondissement 9 de la commune de Ouagadougou. Initié par l’association Sougr-Nooma, ce cadre d’exposition de produits artisanaux locaux et d’expression de valeurs culturelles, a permis aux hommes et femmes venus des différents secteurs de l’arrondissement 9 de Ouagadougou, de montrer leur savoir et leur savoir-faire à travers leurs créativités inspirées de la richesse culturelle du Burkina. A en croire le Coordonnateur de l’association Sougr-Nooma, Clément Guigwégo, cette foire a été, pour certains, l’occasion de vendre les fruits de leur créativité et pour d’autres, de s’approprier les objets de leur choix. Pour lui, l’artisanat est l’un des secteurs du développement qu’il faut valoriser, surtout, au regard de la diversité culturelle du Burkina. C’est pourquoi il a soumis au ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, Hippolyte Dah, un certain nombre de doléances qui se résument à l’accompagnement financier des artisans. Une doléance dont le ministre Dah a dit avoir pris note. Il a saisi l’occasion pour encourager les organisateurs de cette foire et leur demander de redoubler d’ardeur pour le rayonnement de l’artisanat au Burkina. Saluant l’initiative, le parrain de cette foire, Albert Bamogo,  a fait savoir que l’authenticité et l’originalité des produits exposés à la foire, s’écartent de la standardisation industrielle.  

* ASSOCIATION POUR LA PROMOTION DE LA FEMME AU FOYER : Une marche pour la promotion de la paix

L’association pour la promotion de la femme au foyer (APFF) a organisé une marche le 6 juin 2015 à Ouagadougou. L’objectif de la marche était de lancer un appel à tous les Burkinabè, afin de promouvoir la paix au Burkina. « Rôle de la femme dans le maintien de la paix », c’est le thème sous lequel s’est tenue la marche de l’APFF le 6 juin dernier à Ouagadougou. Environ 1 kilomètre a été parcouru par les membres de l’association. Sur un itinéraire allant du ministère des Affaires étrangères et de la coopération à la place de la femme, les participantes ont marché avec un message clair : « pour une transition apaisée et réussie au Faso, je m’engage ». Un message a été remis au ministère de la Promotion de la femme et du genre. Pour la présidente de l’association, Agathe Consuelo Sinaré, le contenu de ce message laisse comprendre que la reconstruction du Burkina passe nécessairement par la reconstruction des cœurs qui ont beaucoup souffert et sont désormais insensibles et sans chaleur humaine, que l’intérêt commun passe avant l’intérêt individuel. Notre marche, a-t-elle indiqué, est initiée pour rappeler à toutes les composantes de la société que cette paix au Burkina ne doit pas être un vain mot. « Nous invitons chacun à être vecteur de paix pour le développement du Faso. La paix est un bien précieux que tous les burkinabè doivent préserver. La paix doit être la fin qui justifie les moyens et non le contraire », a-t-elle dit.


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