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CONFIRMATION DE CHARGES CONTRE LAURENT GBAGBO Le tremblement de terre n’aura pas eu lieu


Terrible uppercut assené à Laurent Ggagbo, qui restait toujours accroché à l’espoir qu’il s’en tirerait à bon compte dans le combat judiciaire qui l’oppose depuis 2011, à la Cour pénale internationale (CPI). Sûrement groggy par la nouvelle, l’ex-président ivoirien se remettra-t-il  de ce violent coup de poing  qui lui aura certainement  fait voir des étoiles ? En tout cas, le couperet de la  CPI vient de  tomber : elle confirme les charges retenues contre l’illustre pensionnaire ivoirien de la Haye.

 

Laurent Gbagbo se sera érigé en cavalier de l’apocalypse

 

En d’autres termes, il y aura bel et bien un procès contre Laurent Gbagbo, n’en déplaise à sa famille politique et autres partisans qui continuaient à nourrir le rêve aussi nauséeux que révoltant, de le voir rentrer tout bonnement au bercail,  sans procès, en brandissant le « V » de la victoire.  Une véritable douche froide pour le Front populaire ivoirien (FPI) s’il en est, qui devrait enfin se rendre à l’évidence qu’il y a bien une justice immanente en ce bas-monde.  Et qui devrait comprendre également qu’aussi longtemps que court le mensonge (et Dieu seul sait s’il y en a eu pour tenter de blanchir leur champion), la vérité finit toujours par le rattraper et  triompher de lui. Car, en décidant de poursuivre l’ex-président ivoirien pour, entre autres, crimes contre l’humanité, la CPI montre bien qu’elle ne sert pas la cause du mensonge. Assurément, Laurent Gbagbo se sera érigé en cavalier de l’apocalypse, propageant le souffle de la mort à  toutes les consciences opposées à son rêve fou de s’accrocher, vaille que vaille, au gouvernail ivoirien. La suite, on la connaît.

Peut-on passer par pertes et profits ces milliers de cadavres ivoiriens dont le sang a souillé la terre de paix et de fraternité que le « Vieux » sage, Félix Houphouët  Boigny,  s’est évertué, toute une vie durant,  à construire ?   Non, ce serait une double mort pour les victimes ainsi qu’un double traumatisme pour les familles des victimes.  En tout cas, le tremblement de terre n’aura pas eu lieu.

 

Le FPI  gagnerait à faire  le deuil  de Gbagbo  pour envisager sereinement l’avenir

 

L’ex-dirigeant ivoirien qui est passé des ors du pouvoir aux  rigueurs  de la prison, ne respirera pas, du moins de sitôt, l’air de la liberté.  De là à dire que, pour le célèbre prisonnier ivoirien, la messe est dite,  c’est un pas qu’on  pourrait se risquer à franchir. D’autant qu’on voit mal comment l’enfant de Mama pourrait parvenir à renverser la situation en sa faveur, dans la situation actuelle, tant l’étau des preuves se resserre autour de  lui.  Certes, il a la possibilité de faire appel. Mais, pour autant, y a-t-il des chances qu’il se tire d’affaire ? Rien n’est moins sûr.

On peut cependant être sûr d’une chose : son parti, le FPI,  gagnerait à faire enfin le deuil de Gbagbo pour envisager sereinement l’avenir.   Rien ne sert aux lieutenants et autres partisans du « Christ de Mama », de crier à poumons déployés pour la libération de l’homme !  Rien ne sert non plus de brûler des cierges dans l’espérance du retour du « messie ».  Que ceux qui continuent à croire au retour du berger pour conduire le troupeau du Gbagboland,  regardent enfin la réalité en face : le retour aux pénates  de Laurent Gbabgo, ce n’est pas demain la veille.  Après Gbagbo, à qui le tour ?  Qui du « Gbagboland » ou du camp Ouattara  sera-t-il harponné par la CPI ?

 

 

Cheick Beldh’or SIGUE


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