HomeA la uneCOUP D’ETAT AU BURKINA FASO: « Les peuples africains sont en train de se réveiller », Mathias Ouédraogo

COUP D’ETAT AU BURKINA FASO: « Les peuples africains sont en train de se réveiller », Mathias Ouédraogo


 

« C’est une grande libération », Alain Nacoulma manifestant

Ce qui était considéré comme un mouvement d’humeur dans certaines casernes à Ouagadougou a fini par prendre une autre tournure. Après plusieurs heures de folles rumeurs, la nouvelle est tombée aux environs de 16h avec la proclamation de la prise du pouvoir par les Hommes en arme réunie au sein du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Comment certains burkinabè ont accueilli ce coup de force.  Nous avons posé la question à des burkinabè, pour la plupart, à la place de la nation.

Ouédraogo Mathias du mouvement de la libération

« Les peuples africains sont en train de se réveiller»

«  Je pense que ça va en  Les aspirations des peuple africaine. Les peuples africaines sont en train de se réveiller.  Les  problèmes es africains ce sont les africains eux-mêmes  qui doivent les regeler.  je crois que les militaires ont pris le problème à  bras le corps .  Pour le Burkina Faso c’est un coup d’Etat  consommé. Ce président était au service d’autres forces occidentales, qui faisaient que nous étions assiégé par les terrorises.  Nous  n’avons la liberté de décider dans notre propre pays. Aujourd’hui,  le peuple libre de décider de son avenir. Nous accompagnons l’armée ».

 

Alain Nacoulma, manifestant

« C’est une grande libération », manifestant»

« Nous  soutenons  l’action de ceux  qui ont pris le pouvoir.  Nous avons accueilli le coup d’Etat avec joie. C’est une grande libération de la nation et le peuple tout entier. Depuis 7 ans, il y a des morts. Les produits des produis de premières nécessité ne fait que monté. Nous pensons c’est une libération e c’est un devoir pour nous de soutenir.  Même si les militaires font 5 ans, on n’est pas pressé pour aller aux élections. Nous voulons la sécurité e la stabilité avant d’aller aux élections. Nous ne sommes pas pressés. »

 

Beatrice Ouédraogo

 

« C’est avec un grand soulagement »

 

« C’est avec un grand soulagement que nous avons accueilli ce coup d’Etat. Nous espérons qu’il ara beaucoup de changement de leur part. La sécurité, la vie chère parce que le prix.  Diminuer le train de vie de l’Etat. »

 

Abdoul Sawadogo, manifestant

 

«  C’est un sentiment de joie qui nous anime »

 

« C’est un sentiment de joie qui nous anime quand on appris la bonne nouvelle depuis hier, à savoir l’armée a pris ses responsabilité pour sortir le pays du chao ou il se trouvait dans    la gestion du  pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré qui conduit notre pays dans un chao total. On ne savait pas où on allait.  Savoir que l’armée a pris ses responsabilité nous donne de la joie. et de l’espoir pour l’avenir de ce pays.  Nous voulons que les  burkinabè se lèvent comme un seul homme derrière cette armée qui, pour ma part, a toute la légitimité pour conduire les opération pour libérer le pays du terrorisme. »

 

Abdoul Karim Baguian di Lota

 

« Nous avons accueilli le coup d’Etat avec satisfaction et joie »

 

 «   Nous avons accueilli le coup d’Etat avec satisfaction et joie du moment où nous vivions la misère, la pauvreté et en larme. Ce qui reste à faire, c’est de nous projeter  vers l’avenir. Nous ne voulons pas parler de ce qui s’est passé mais de voir de l’avant, c’est à dire, répondre aux aspirations des  burkinabè, écouter l’ensemble des burkinabè. Que la sécurité revienne, que la paix revienne, le vivre ensemble devienne une réalité au Burkina Faso. Sans la paix, aucune œuvre n’est possible.

 

Herman Yelkouni, 2e vice-président de l’APP Burkindi

 

« Nous ne savions pas que le chose allait se dérouler ainsi »

 

 « Nous avons appris le coup d’Etat avec surprise. Nous savions que ça n’allait pas mais nous ne savions pas que le chose allait se dérouler ainsi, c’est à dire de ce dénouement. Positivement ou négativement nous ne pouvons rien dire parce que nous ne savions quel es la destinée. Mais comme on le dit, le changement peut être un changement d’espoir.  Nous souhaitons que ces auteurs de ce changement aient la lucidité pour ne pas commettre les mêmes erreurs. Le Burkina n’est pas à sa première transition. La première transition, les politiciens ont induit les miliaires en erreur.  Ils nous sont précipités dans un processus démocratique avec le même temple politique qui était décrié. Et le résultat, c’est la mal gouvernance, l’insécurité a la corruption. »

 

 

SG de l’USTB (Union Syndicale des Travailleurs du Burkina)

 

« Nous sommes très préoccupé »

 

Tout d’abord que dieu protège le Burkina. Nous sommes très préoccupé pour les différentes vies des gardes rapprochées, tous ceux qui étaient de près ou loin proches du pouvoir déchu. S’il est vrai que cela c’est passé sans effusion de sang alors ensemble nous remercions le bon dieu. Mais attendons de voir car pour nous la vie humaine est sacrée et l’enlever pour un pouvoir qui du reste prendra fin un jour est inconcevable. Rappelons nous certains ont jager sur ce pays pendant plusieurs décennies mais ils le regrette au jour d’aujourd’hui Sans conditions il faut rétablir la constitution car c’est le socle qui règle notre vivre ensemble et nous permet certaines liberté. Au niveau syndical nous demeurons attachés à la démocratie et nous refusons de donner un chèque à blanc à quiconque prend le pouvoir par les armes. Ne perdons pas de vue ceci, ça fait plus d’un demi-siècle de vie d’indépendance les militaires se sont taillé la part belle dans la gestion de ce pays ça aussi est une réalité comment peut-on faire aveuglément confiance à un autre militaire même s’il est habillé en bon samaritain. Ceci est un premier constat que nous faisons toute fois pour l’intérêt supérieur du peuple Burkinabè nous allons apprécié tout en restant dans nos droits et devoirs syndicaux. C’est le Burkina de nous tous dans nos diversité et nous avons le devoir de nous accepter. »

 

 

Drissa Sawadogo, Etudiant

 

« le coup d’état est venu à point nommé »

 

On assistait à la restriction de nos libertés individuelles et collectives et à la dégradation de plus en plus de de situation sécuritaire. Donc, le coup d’état est venu à point nommé. Maintenant on attend des militaires des mesures fortes pour l’amélioration conséquente de la situation sécuritaire pour que les déplacés internes puissent retourner dans leur localité d’origine. C’est cela la priorité des Burkinabè aujourd’hui. Mais il faudrait qu’ils aient à l’esprit qu’ils sont venus pour le peuple. Il faudrait qu’ils viennent avec un agenda caché et restreindre encore la liberté des populations.

 

Inoussa Nassa, Commerçant :

 

« Roch n’était pas à la hauteur de la situation »

 

Je suis de la prise du pouvoir par les militaires, parce que Roch n’était pas à la hauteur de la situation. Presque chaque jour il y a des attaques et les gens meurt. Je pense que c’est pour cela les militaires ont prise leur responsabilité pour sauver le peuple. Nous demandons à Dieu d’aider les militaires à accomplir leur mission de restauration de la paix et la sécurité.

 

Adama Tiendrebéogo dit Colonel, membre de la coalition du 27 novembre

 

« J’approuve totalement la prise du pouvoir par l’armée »

 

« J’approuve totalement la prise du pouvoir par l’armée parce que l’armée a pris sa responsabilité. C’est ce qu’on entendait d’eux depuis. Roch Kaboré n’était pas à mesure de sécuriser les burkinabè. Nous allons lutter avec l’armée, même si c’est pour aller au front, ils peuvent compter sur la jeunesse burkinabè. Nous sommes prêts pour défendre notre nation.

 

Arouna Zopoula, Communicant

 

«  Le contexte n’était favorable à un coup d’état»

« Je pense que le contexte n’était favorable à un coup d’état. Aujourd’hui, ceux qui viennent de prendre les reines, rien ne nous garantit qu’ils vont nous donner une issue favorable dans cette crise sécuritaire. On n’avait beaucoup plus besoin de rester souder, unir nos forces pour vaincre l’ennemi. D’autant plus que la sous-région vit actuellement une crise sans précédent en l’occurrence le Mali voisin. Je ne suis pas pessimiste, mais le temps nous dira la vérité. Donc tous ceux qui jubilent aujourd’hui, il faut savoir raison gardée et évitons de tomber vite dans l’émotion, bien que le coup d’état ait déjà consommé. Nous avons chassé un régime en 2014 et élire démocratiquement un Président. Même si certains estiment que élections ont été tripatouillé, toujours est-il que c’est ce même peuple qui a élu le régime actuel. » 

                                                  Issa SIGUIRE et Daouda KIEKIETA (stagiaire)


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