HomeA la uneCRISE A LA FEDERATION BURKINABE DE KARATE-DO : Des clubs pour la tenue d’une AG extraordinaire

CRISE A LA FEDERATION BURKINABE DE KARATE-DO : Des clubs pour la tenue d’une AG extraordinaire


MAQUETTE TIEMTORE ISSOUFDes directeurs de clubs au sein  des ligues  et districts régulièrement affiliés à la fédération burkinabè de Karaté-Do, regroupés autour d’un cadre de réflexion, ont organisé une conférence de presse le samedi 14 mai dernier, à la maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou  pour, disent-ils, communiquer     avec la presse sur la crise que traverse  le Karaté-Do au Burkina Faso.

 

Depuis quelques mois, l’esprit sportif  a déserté   le monde du Karaté-Do  burkinabè. Des querelles internes  ont eu raison  de la sérénité du bureau exécutif de ladite structure. La scission  fut donc inévitable. Pour autant, elle n’a pas mis fin aux bisbilles  et  aux échanges de civilités entre les  protagonistes par médias interposés. Le comble de cette atmosphère délétère  a été cette déclaration des directeurs  de clubs  au sein des ligues et districts  régulièrement affiliés à la FBK  sous forme de mise en garde  à leur autorité de tutelle.  En effet, ce cadre informel  qui s’est donné  pour mission  d’œuvrer au renforcement des liens d’amitié et de solidarité  entre les clubs, districts et  ligues régulièrement affiliés a la FBK afin de maintenir la flamme  de la pratique du  Karaté  au Burkina  Faso  à travers des regroupements  techniques, des stages  et des rencontres  d’échanges,   interpelle le ministre des  Sports et loisirs, Tairou Bangré, sur  l’urgence  de mettre fin au désordre qui règne au sein de la grande famille du Karaté-Do dans notre pays. Selon le coordinateur du cadre, Evariste Bangré,   après avoir  examiné  lors de son regroupement national  le 10 avril dernier  l’arrêté  n° 15-013/MSL/SG/DFTRN portant  création et composition  des membres  du comité  transitoire  de la FBK, le cadre de réflexion  a, dans une lettre adressée au ministre des Sports et des loisirs, Tairou Bangré, rejeté ce comité non seulement à cause de la présence de  M. Souleymane  Yaméogo, à l’encontre de qui le cadre avait  porté  d’énormes reproches pour sa non neutralité  dans ce comité, mais surtout  de la non-opportunité  d’une telle structure  dans la situation actuelle  de la crise. Les membres du cadre qui estiment que la situation est suffisamment grave au regard des menaces et des  tentatives  d’intimidations  proférées par certains membres du comité de transition, en l’occurrence Souleymane Yaméogo à l’endroit de ses membres, veulent prendre à témoin l’opinion nationale sur  les manœuvres, divisions, incompréhensions, accusations, insultes, détournement, mauvaise gestion qui entourent aujourd’hui le monde du Karaté-Do.  Evariste Bangré a aussi reproché  au comité de transition  son manque de professionnalisme et de tact lors des différentes rencontres, qui se manifestent par une méthode de travail inappropriée et aussi  l’interruption permanente  des échanges par la confiscation de la parole  aux responsables de clubs. «Toutes ces observations viennent confirmer  nos inquiétudes  émises  dans la première lettre adressée  au ministre des Sports et des loisirs, en date du 10 avril  2016. » C’est ainsi que,  le cadre  qui estime avoir été suffisamment silencieux sur la question, a décidé  d’organiser  cette conférence de presse pour mettre à nu les  manœuvres  du comité transitoire à qui il a demandé de revenir à la raison et d’organiser prestement des élections. Mais en attendant,  Evariste Bangré et  ses amis  ont décidé    de  la suspension  de la participation  des clubs membres  du cadre  aux activités  du comité transitoire  de la Fédération  burkinabè de Karaté-Do (FBK) et exigent : l’arrêt des activités de ce comité transitoire qui risquent  de provoquer  une crise  plus grave, la convocation dans un bref délai  d’une assemblée  générale extraordinaire  vérité et réconciliation des karatekas, à l’issue  de laquelle  un nouveau bureau  exécutif pourrait être mis en place. Ce qui, certainement, fera l’économie  de tous les frais que pourraient  occasionner  le fonctionnement  de ce comité dans le contexte d’austérité et de contraintes budgétaires que connaît notre pays, a soutenu Evariste Bangré. « Le cadre de réflexion qui  s’estime majoritaire avec 23 clubs acquis à sa cause  sur 26,  se réserve  le droit de poursuivre la lutte sous d’autres formes  si rien n’est fait dans les jours suivants », a menacé Evariste Bangré pour terminer.

 

Seydou TRAORE

 

 

 

 

 

 

 


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