HomeA la uneDOSSIER DES AYANTS DROIT DES MARTYRS DE L’INSURRECTION ET DU PUTSCH : « Désormais, c’est la présidence du Faso qui s’en chargera », dixit Babou Nebon Bamouni, porte-parole des victimes

DOSSIER DES AYANTS DROIT DES MARTYRS DE L’INSURRECTION ET DU PUTSCH : « Désormais, c’est la présidence du Faso qui s’en chargera », dixit Babou Nebon Bamouni, porte-parole des victimes


 

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a accordé des audiences le 13 juin 2016, au palais de Kosyam. En effet, il a reçu l’Union des familles des martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du putsch de septembre 2015, venue traduire toute son inquiétude quant à la gestion de son dossier par le gouvernement.

C’est satisfaite que l’Union des familles des martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du putsch de septembre 2015 est sortie de l’audience que le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, lui a accordée. C’était le 13 juin dernier. A en croire le porte-parole de l’Union, Babou Nebon Bamouni, l’ensemble des préoccupations soumises au président du Faso ont reçu des réponses satisfaisantes.  Parlant des doléances, il s’agit notamment de rendre justice aux martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du putsch de septembre 2015.  « Nous avons également exprimé notre mécontentement quant aux rebondissements judiciaires contradictoires que nous constatons actuellement », a ajouté Babou Nebon Bamouni. Il ajoute que le sujet des mesures sociales prises en faveur des familles des victimes, en Conseil des ministres du 28 octobre 2015, a également été évoqué. « Au titre de ces mesures, seule la somme de 50 000 FCFA qui avait été promise aux familles des martyrs qui n’avaient pas d’enfants a été mise en œuvre.  L’octroi de logement, la prise en compte de certaines veuves par la Fonction publique, l’accompagnement des familles pour la création d’activités génératrices de revenus n’ont pas connu de mise en œuvre », a dit Babou Nebon Bamouni. Outre ces questions, le porte-parole des victimes de l’insurrection populaire et du putsch manqué est revenu sur le traitement auquel ils ont eu droit lors de leur passage à l’Action sociale. « Nous avons été humiliés, le jour où on a été reçu par l’Action sociale. Nous n’avons jamais eu un franc de tous les dons qui ont été remis à l’Action sociale », s’est-il indigné. Parlant de don, les familles des victimes ont également fait cas de la promesse faite par la CEDEAO de leur venir en aide avec la somme de 1 million de F CFA. Sur cette question, le président du Faso, a indiqué Babou Nebon Bamouni, leur a fait le point de la discussion qu’il a eue avec ses pairs lors du dernier sommet de la CEDEAO et leur a dit qu’il allait suivre le dossier de bout en bout. D’ailleurs, a-t-il poursuivi, tout ce qui concerne la mise en œuvre des mesures sociales prises en faveur des familles et des ayants droit des victimes de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et du putsch du 16 septembre 2015 sera désormais géré par la Présidence du Faso. « Désormais, c’est la Présidence qui s’en chargera. Et, par rapport à l’implication de nos structures associatives dans la prise de décisions, la création d’un cadre afin que nos préoccupations soient prises en compte est prévue », s’est réjoui le porte-parole des familles des victimes.

Thierry Sami SOU


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