FETE DU MOIS DE RAMADAN : Les terroristes auront encore souillé ce mois béni

 

Jamais, un  mois de ramadan n’a autant souffert le martyre. Et ce, que ce soit en Afghanistan, en Turquie, en Iraq et tout récemment en Arabie Saoudite qui est le cœur même de l’Islam. Le mois de jeûne musulman a commencé dans le sang et finit dans le sang. Toutes ces violences sont assurément inacceptables  au regard de l’esprit de tolérance qui caractérise l’islam. On est fondé à se demander que veulent finalement ces hérétiques, des apostats que sont ces fous de Dieu qui sèment l’horreur et la désolation au nom de cette si grande religion. Il est temps que les adeptes de cette religion créent une sorte d’internationale contre ceux-là qu’on peut aujourd’hui ranger dans la catégorie des mécréants, des chevaliers de l’apocalypse. Ils poussent l’outrecuidance jusqu’à s’attaquer au cœur même de l’islam qu’incarne l’Arabie Saoudite. C’est presque tout le temps, le même rituel à chaque mois de ramadan où ces fous d’Allah semblent avoir juré d’ôter le plus possible de vies. Leur logique est incompréhensible. Du moins, personne à l’exception du diable, ne peut comprendre cette logique meurtrière. Le drame est qu’ils utilisent les armes modernes de combats fabriquées par les Occidentaux qu’ils abhorrent pour rependre le sang sans discrimination et sur toutes les latitudes.

« Au Burkina Faso où le mois de jeûne sera couronné  en  ce jour par de grandes communions de prières, la peur des attentats aura envahi les cœurs »

En Afrique, des habitants luttent chaque jour contre le sous-développement mais ces fous de Dieu ne leur laissent aucun répit pour qu’ils se consacrent totalement et sereinement aux tâches de construction du continent. Partout, ces terroristes sans visages ont semé la graine de la violence et de la psychose à travers la création de cellules actives et dormantes. Le ramadan qui est donc un rite de tolérance, de fraternité et de solidarité, est depuis ces dernières années, l’occasion de faire pleurer de plus en plus d’innocents. Et ce d’autant plus ces débiles mentaux croient aller au paradis en passant par les portes de la violence et de l’absurde. Au Burkina Faso où le mois de jeûne sera couronné  en  ce jour par de grandes communions de prières, la peur des attentats aura envahi les cœurs. Toutefois, aucun acte sanglant, du fait de ces illuminés, n’a été posé au moment où nous tracions ces lignes. Cette année, le carême au Pays des Hommes intègres n’aura pas été facile sur un autre plan : celui économique. En effet, les prix des denrées de première nécessité sont restés inaccessibles pour la grande majorité des consommateurs. L’ambiance dans les lieux publics d’achat n’a pas été celle  des années passées et pour cause, l’argent se fait rare du fait de la lenteur de la reprise économique. Toute chose qui aura freiné l’ardeur des consommateurs.

“Le Pays”