HomeA la uneLE FONDATEUR DES EDITIONS « LE PAYS », LAUREAT DU PRIX CHALLENGE LEADERSHIP AFRICAIN 2017 : « Je veux dédier ce prix à l’ensemble de la presse burkinabè »  

LE FONDATEUR DES EDITIONS « LE PAYS », LAUREAT DU PRIX CHALLENGE LEADERSHIP AFRICAIN 2017 : « Je veux dédier ce prix à l’ensemble de la presse burkinabè »  


 

Le lauréat du prix « Challenge leadership africain 2017 » est connu. Il s’agit de Boureima Jérémie Sigué, Fondateur des Editions « Le pays », un groupe de presse composé d’un quotidien, « Le Pays », d’un hebdomadaire, « Evasion », d’un mensuel, « Votre Santé », d’un journal en ligne, « Actu Burkina », et de bien d’autres produits annexes. La remise dudit prix aura lieu fin décembre 2017 début janvier 2018. Mais avant la cérémonie officielle, nous avons rencontré le lauréat à qui nous avons arraché quelques mots. C’était le 1er novembre 2017, à Ouagadougou.

« Le Pays » : Vous avez été annoncé comme lauréat 2017 du prix de l’ONG Challenge leadership africain. Quels sentiments cette nouvelle a-t-elle  suscités en vous ?

Boureima Jérémie Sigué : J’ai été surpris parce que je ne m’y attendais pas du tout et parce que c’est quand même nouveau comme prix. Après cette surprise, j’ai éprouvé un sentiment de satisfaction. Je suis satisfait parce que c’est une ONG qui œuvre à l’échelle de l’Afrique, qui me désigne lauréat de ce prix. De ce point de vue, je pense qu’il est légitime que j’éprouve un sentiment de satisfaction, voire de fierté.

Où et quand aura lieu la cérémonie de remise du prix ?

La cérémonie de remise du prix est prévue pour se tenir à Abidjan, vers fin décembre début janvier, selon les projections des organisateurs.

En quoi consiste exactement le prix Challenge leadership africain ?

Je n’en ai aucune idée pour l’instant. Je n’ai pas d’information là-dessus, mais j’ose croire qu’il y aura un trophée et pour moi, c’est le plus important.

Selon vous, qu’est-ce qui a pu inciter l’ONG à vous désigner comme lauréat ?

Cette question s’adresse prioritairement à l’ONG. Mais je pense que, quelque part, c’est pour le travail que nous faisons tous ensemble aux Editions « Le Pays ».

« Le Pays » a souvent reçu par le passé des prix à l’international. Quelle différence y a-t-il entre le prix Challenge leadership africain et les autres ?

La différence est que les autres prix sont des prix à l’international, alors que le prix Challenge leadership africain est un prix africain. D’une certaine façon, ce prix est une marque de reconnaissance émanant d’Africains pour l’Africain que je suis. C’est ce qui, à mon avis, motive ma satisfaction.

Ce prix n’entraîne-t-il pas de dépenses pour l’entreprise de presse ?

J’ai posé la même question à l’ONG qui m’a rassuré que la seule dépense qu’il y a à faire est celle liée à mon déplacement. Tout le reste, l’hébergement, les déplacements sur place, la restauration, etc. sont à la charge de l’ONG. Une voiture avec chauffeur, sera même mise à la disposition du lauréat.

Quelles seront les retombées pour votre entreprise de presse ?

Quand on est lauréat, c’est toujours bon. D’abord, pour l’entreprise de presse, c’est une reconnaissance qui va à l’ensemble des travailleurs de la Maison. C’est la principale retombée. Ensuite, l’image de la Maison peut s’en trouver encore plus belle. C’est la reconnaissance du travail de chacun des animateurs de l’entreprise.

Apparemment, « Le Pays » est le premier organe de presse du Burkina à être lauréat de cette ONG. La connaissiez-vous auparavant ?

Pas du tout.

Vous dites ne pas connaître l’ONG en question, alors comment avez-vous reçu la bonne nouvelle ?

 

C’est par mail que j’ai été informé. Et ensuite, l’ONG a composé une délégation de trois personnes pour me porter la nouvelle à Ouagadougou.

Avez-vous quelque chose d’autre à ajouter ?

 

Je veux dédier du fond de mon cœur, ce prix à l’ensemble de la presse burkinabè qui est, quelque part, à travers ma personne, récompensée. Ce prix est, par ailleurs, une interpellation à l’endroit des travailleurs de l’entreprise de presse des Editions « Le Pays ». Chacun doit se sentir interpellé, afin de toujours mieux faire, de  toujours chercher à aller vers l’excellence pour éviter de revenir en arrière. Il faut que l’on continue d’avancer.

Propos recueillis par Françoise DEMBELE


No Comments

Leave A Comment