FORUM DES BONNES PRATIQUES EN SANTE : Pour un ensemble solidaire à travers l’intégration régionale
Il se tient depuis le 18 avril 2017 et ce, jusqu’au 21 avril à Ouagadougou, l’atelier d’évaluation et d’écriture du Journal spécial sur les bonnes pratiques issues du 2e forum de la CEDEAO. Organisé par l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), cet atelier a pour objectif d’améliorer le processus d’organisation du forum de la « CEDEAO des bonnes pratiques de la santé ». La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général du ministère de la Santé, Jean-Lucien Robert Kargougou, assisté de Xavier Crespin, le Directeur général (DG) de l’OOAS.
Améliorer le processus d’organisation du forum de la « CEDEAO des bonnes pratiques en santé ». C’est tout le sens de l’atelier d’évaluation et d’écriture du Journal spécial sur les bonnes pratiques issues du 2e forum de la CEDEAO qui se teint du 18 au 21 avril 2017 à Ouagadougou. Ce forum sur les bonnes pratiques en santé, faut-il le rappeler, s’est tenu en Côte d’Ivoire du 29 au 30 octobre 2016 sous le thème « Promouvoir les innovations en santé de la reproduction, de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent en lien avec les Objectifs de développement durable (ODD) ». Pour le secrétaire général du ministère de la Santé, Jean-Lucien Robert Kargougou, ce 2e forum est une opportunité pour les participants de mener des réflexions sur les exigences des systèmes de santé solides, à même de répondre aux attentes des populations et partant, de réaliser la vision de la CEDEAO de faire de notre espace un ensemble solidaire à travers l’intégration régionale où l’on accorde une attention particulière à la santé de la reproduction de la mère, au nouveau-né, à l’enfant et à l’adolescent avec un regard particulier sur les ODD. A entendre le DG de l’OOAS, Xavier Crespin, une diversité de bonnes pratiques ont été partagées et certaines ont été identifiées par les pays comme prioritaires pour améliorer la mise en œuvre de leurs programmes de santé. Pour les organisateurs, la préparation et la tenue proprement dite de ce forum nécessitent d’être évaluées continuellement afin d’améliorer le processus et avoir un impact important sur l’accélération de la mise en œuvre des programmes de santé prioritaires. De plus, dans le souci d’améliorer les conditions de travail des acteurs de la santé des pays à travers une meilleure compréhension des bonnes pratiques, la rédaction d’un journal s’avère nécessaire. D’où la tenue de cet atelier d’évaluation et d’écriture du journal spécial sur les bonnes pratiques issues du 2e forum de la CEDEAO. Cet atelier qui concerne les membres du Groupe technique régional de travail (GTRT) devra leur permettre d’évaluer le processus de mise en œuvre du forum dans ses phases de préparation, de la tenue du forum et du post-forum, de passer en revue les recommandations et résolutions issues du 2e forum et l’état d’avancement de celles issues du 1er forum, en vue de leur présentation à la prochaine Assemblée des ministres de la Santé (AMS) pour adoption. Les participants procéderont en outre, à la validation de la rédaction des bonnes pratiques sélectionnées à partir du 2e forum, en vue de leur publication dans un journal spécial. Les participants détermineront également les prochaines étapes comprenant, entre autres, le plan des visites de suivi post-forum, les propositions de thèmes pour le prochain forum et les préparatifs menant au prochain forum.
Rahamatou SANON (Collaboratrice)
Bon à savoir
L’initiative du forum des bonnes pratiques en santé de la CEDEAO, trouve son fondement dans une des recommandations de la 14e session ordinaire de l’Assemblée des ministres de la santé de la CEDEAO tenue à Monrovia, qui a adopté une résolution portant création du forum de la CEDEAO sur les bonnes pratiques en santé. Et cette décision est due au fait que la situation sanitaire dans l’espace CEDEAO est encore caractérisée par, entre autres, des taux de morbidité et de mortalité élevés, des systèmes de santé encore assez fragiles, un dysfonctionnement des systèmes d’information sanitaire, un accès limité aux médicaments, un déficit des ressources humaines spécialisées en santé et des épidémies récurrentes. Cette situation préoccupante justifie la mise en œuvre d’interventions à l’échelle régionale, qui visent à assurer une meilleure santé à la production ; vecteur du développement économique et de l’intégration régionale.
(Source : Discours DG l’OOAS)