HomeOmbre et lumièreGENDARMERIE NATIONALE : Des retraités mécontents de leur pension

GENDARMERIE NATIONALE : Des retraités mécontents de leur pension


Les gendarmes admis  à la retraite ne sont pas contents de la pension de retraite qui leur est reversée.  Ils imputent  la responsabilité à la loi 002/2000/AN du 21 février 2000.   Ils  ont jugé, au cours d’une assemblée générale tenue le 24 juin 2017 à Ouagadougou,  cette loi injuste à leur égard.  Ils entendent poursuivre leur  plaidoyer auprès des autorités afin que cette injustice soit réparée.

 La loi 002/2000/AN du 21 février 2000 portant fixation de la  limite d’âge des personnels militaires des forces armées nationales n’est pas sans équivoque. Pire, elle est injuste ! C’est, du moins, l’avis des gendarmes admis à la retraite.  Ils étaient en Assemblée générale (AG),  le 24 juin dernier à Ouagadougou, pour, ont-ils dit,  donner l’information juste à leurs  frères d’arme afin que tous soient sur la même longueur d’onde.  Au cours de cette AG, ils ont décidé de poursuivre le plaidoyer qu’ils ont entamé depuis 2015, afin que le tort qui leur est causé soit réparé. En effet, cette loi  a augmenté d’un an l’âge de départ à la retraite des gendarmes tandis que celui des militaires a été augmenté de 5 ans.  Ce qui entraîne  une incidence financière sur la pension perçue pendant la retraite.   « Quand vous voulez calculer la pension de retraite,   vous prenez l’indice et vous multipliez par les annuités. Si  l’annuité est faible, votre pension sera faible.   Maintenant qu’on réduit nos annuités en faveur d’autres corps, nous ne pouvons pas accepter cela. C’est une injustice flagrante », a  indiqué Lassané Zougmoré, adjudant chef à la retraite et coordonnateur du mouvement.    Pour lui, une  loi doit être claire, transparente  et sans équivoque, alors que   la  loi 002/2000/AN du 21 février 2000 est totalement injuste.    « Elle a été faite pour faire mal aux gendarmes », s’est indigné Lassané Zougmoré.     A son avis, si  cette loi  était appliquée aux militaires, elle provoquerait une mutinerie. A noter que le comité restreint  dit avoir été reçu par l’ancien Premier ministre d’alors, Yacouba Isaac Zida, pour lui exposer le problème. Malheureusement,  le temps ne lui donnait pas la possibilité de le résoudre.  Jusque-là, a-t-il relevé, le  dossier continue son cours mais des inquiétudes subsistent. 

Issa SIGUIRE

 


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