HomeA la uneGREVE DES COMITES CGT-B DES PEAGES : Le mot d’ordre suspendu

GREVE DES COMITES CGT-B DES PEAGES : Le mot d’ordre suspendu


Les membres de la coordination des comités de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) des péages ont animé une conférence de presse le 7 juin 2017, à la Bourse du travail de Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre a été de porter à la connaissance de l’opinion publique la suspension du mot d’ordre de grève qui devrait couvrir la période du 8 au 15 juin 2017 et ce, jusqu’au 30 juin prochain.

 

Le 7 juin dernier, face à la presse, le secrétaire général de la coordination des comités CGT-B des péages, Hubert Sawadogo, a d’abord fait un bref rappel de leur lutte pour la prise en compte de leurs revendications avant de donner les raisons qui, actuellement, ont poussé le comité à suspendre son mot d’ordre de grève. Selon le SG, en effet, c’est suite au dépôt du préavis de grève qui devrait s’étendre du 8 au 15 juin 2017, qu’ils ont été conviés à une rencontre, le 1er juin dernier, au ministère en charge de l’économie. Au cours de cette rencontre présidée par Céline Yonaba/Coulibaly, conseiller technique du ministre, il est ressorti, selon le SG,  que leur dossier a connu une avancée significative et que la dernière étape serait la décision officielle attendue dans les prochaines semaines en Conseil des ministres. « Au regard de ces informations qui vont dans le sens des attentes des travailleurs des péages, la coordination des comités CGT-B des péages a décidé de la suspension jusqu’au 30 juin 2017 de son mot d’ordre de grève », a-t-il donc annoncé. Mais quid du contenu de ce dossier ? Selon le SG, il s’agit des conclusions des travaux de la commission mise en place par le ministre en charge des finances pour mener la réflexion sur les perspectives de gestion des péages. Constituée des représentants des ministères en charge des finances, du transport, des infrastructures, de la Fonction publique et de la coordination des comités CGT-B, la commission a travaillé du 3 au 16 mars dernier. Lors de ces travaux, foi de Hubert Sawadogo, deux options ont été retenues. L’une serait de transférer le personnel au Fonds spécial routier afin qu’il soit régi par la loi 033 ; toute chose qui règlerait du coup la question du statut. L’autre option, a-t-il conclu, serait de créer un Etablissement public de l’Etat et y reverser tout le personnel.

 

Adama SIGUE

 

 


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