LA CITE SANS VERTU

La scène se déroule à Koudougou dans le Centre-Ouest, plus précisément au quartier Zakin. Un jeune homme, mécanicien de son état, s’introduit dans la cour royale et commence à profaner l’une des tombes soigneusement entretenues dans une case dont il a sauté le cadenas. Pris en flagrant délit, il dit vouloir prélever la terre du monticule. A quelles fins ? On ne saurait le dire. Toujours est-il que rien ne peut expliquer un tel comportement pour le moins répréhensible. Car, comme on le sait, en Afrique, on doit du respect aux morts qui, comme le disait Birago Diop, « ne sont pas morts ». Ils sont dans le vent qui souffle… ». Malheureusement, la recherche effrénée de l’argent semble avoir pris le pas sur certaines de nos valeurs si fait que ce qui était sacré, ne l’est plus. Que c’est bien dommage !

 

Cicéron

 

A lundi prochain !