LA CITE SANS VERTU
Tout se passe comme si pour certains Burkinabè, la violence était devenue la voie royale pour résoudre leurs problèmes. Si fait qu’ils n’hésitent pas à proférer des menaces de mort à l’encontre de ceux qu’ils considèrent, à tort ou à raison, comme des adversaires. En témoigne le cas de ces individus visiblement en mal d’arguments, qui menacent d’attenter à la vie du Contrôleur général et à celle de membres de l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat et la lutte contre la corruption (ASCE-LC). Voyez-vous ? On a parfois l’impression que certains oublient ou feignent d’oublier que nul n’a le monopole de la violence d’ailleurs considérée comme l’arme des lâches. Car, dans un Etat de droit, le seul recours qui vaille, demeure la Justice. Toute autre option expose l’auteur à des risques de sanctions.
Cicéron
A lundi prochain !