LETTRE OUVERTE A BASILE GUISSOU:« Je vous demande d’éviter des positions et réflexions biaisées

Ceci est une lettre ouverte adressée au professeur Basile Guissou. L’auteur s’en prend vertement à l’homme, sur sa sortie médiatique à l’occasion de laquelle il a critiqué l’organisation du dernier meeting du CDP. Lisez !

 

Cher professeur Basile Guissou,

Je me permets, par cet écrit, de vous interpeller sur des propos tenus et qui m’ont beaucoup choqué. Venant de la part d’un «illustre » professeur ayant occupé successivement plusieurs postes ministériels, c’est décevant.

En effet, votre analyse concernant le meeting du Congrès pour la démocrtie et le progrès (CDP) au stade du 4-Août, est remplie d’arguments farfelus et malhonnêtes. Vous avez certainement remarqué que comme le CDP, la multitude de partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition (CFOP) a, elle aussi, fait intervenir des artistes lors de leur meeting au stade du 4-Août. Qu’avez-vous trouvé de mal en cela ? Rien ! Puisque vous n’en faites pas une analyse médiatisée. Comment expliquez-vous que le concert du CDP ait eu plus de succès que celui de plus d’une dizaine de partis réunis? Les talents artistiques de Smokey, Samsk’Le Jah et autres laissent-ils vraiment à désirer? Si oui, on pourrait comprendre leur reconversion en politiciens. L’argument selon lequel le CDP se serait servi d’artistes célèbres pour son meeting tiendrait aussi pour l’opposition. Sauf que dans les deux cas, le premier a bel et bien rempli le stade recto-verso comme annoncé et que le second (la dizaine de partis unis) n’a pu remplir que les 2/3 du stade. Si en plus de ne pas réussir à convaincre les Burkinabè par son discours (bourré de flatteries), l’opposition unie n’est pas en mesure d’organiser des concerts, on se demande ce qu’elle fera demain pour montrer son savoir-faire dans l’événementiel.

Je conclurai en vous demandant, pour l’honneur de votre profession, d’éviter des positions et des réflexions biaisées et partisanes, en totale contradiction avec le niveau dont vous êtes supposé faire preuve. Car cela ternirait fortement l’image que nous, les jeunes, avons de vous.

Cordialement

Alain Ouédraogo,

Etudiant à l’Université de Ouagadougou