HomeA la uneMAIRIE DE L’ARRONDISSEMENT 7 DE OUAGADOUGOU : Les employés dans le cadre projet IMO mécontents

MAIRIE DE L’ARRONDISSEMENT 7 DE OUAGADOUGOU : Les employés dans le cadre projet IMO mécontents


 

Les employés dans le cadre du projet IMO, en majorité constitués de femmes, ont manifesté leur mécontentement le 30 septembre dernier devant la mairie de l’arrondissement 7 de Ouagadougou sise à Naghrin, pour réclamer des arriérés de paye de près de trois (3) mois. Nous y sommes allés et voilà ce qu’il en est.

Selon Pascal Ouédraogo, ressortissant de l’arrondissement 7, secteur 33 et habitant à Zagtouli, ils ont été engagés par la mairie comme contractuels pour une durée de 6 mois. Et d’ajouter : « Le travail que nous abattons est très rude et cela, dans des conditions difficiles. Nous avons  non seulement commencé sans aucun gant de protection, et pire, il y a trois mois de cela, certaines femmes non pas reçu un copeck. Notre travail consiste par exemple à nettoyer les endroits publics et nous avons souffert dans certains endroits tant l’insalubrité est grande et les risques très hauts. Dans les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) par exemple, des personnes défèquent dans la nature, des seringues ou des poches censées contenir du sang à certains endroits. Après 2 mois de travail sans salaire, avec un salaire de 37 000 F CFA par mois, nous avons approché les patrons pour comprendre. Ils nous ont calmés, en donnant à certains 30 000 F CFA. Toute chose qui ne s’explique pas. On nous a fait comprendre que les 7 000 F CFA seront gardés en banque pour qu’en fin de contrat on nous remette. Ce qui n’est déjà pas acceptable. Le lundi 2 octobre 2017, nos enfants doivent reprendre le chemin des classes et nous ne disposons de rien. Nous sommes au nombre de 200 et le contrat est signé pour 6 mois ». Quand à Sophie  Nikiéma, elle dit n’avoir rien perçu depuis trois mois et elles sont près de 54 dans cette situation. « Vivement nous voudrions que la mairie nous donne notre argent pour qu’on puisse envoyer nos enfants à l’école », a-t-elle souhaité. Une femme qui a préféré garder l’anonymat dit être veuve, avec quatre enfants dont un est en classe de troisième. Elle attendait vraiment cet argent pour honorer les premiers versements. « Nous manquons de vivres dans nos familles. Nous implorons les autorités administratives de nous venir en aide pour débloquer la situation », a-t-elle conclu.

Pascal TIENDREBEOGO (Correspondant)

 

                                                                 

 


No Comments

Leave A Comment