HomeA la unePOUR UNE INCLUSION DE L’EX-MAJORITE A LA COURSE POUR LA PRESIDENTIELLE : Léonce Koné demande l’intercession du Mogho Naaba

POUR UNE INCLUSION DE L’EX-MAJORITE A LA COURSE POUR LA PRESIDENTIELLE : Léonce Koné demande l’intercession du Mogho Naaba


Le directoire du Congrès pour la démocratie et les progrès (CDP) a rendu une visite de courtoisie le mardi 17 mars dernier à Sa Majesté le Mogho   Naaba. Une visite qui s’inscrit dans le cadre de la relance de ses activités politiques. A ce sujet, le président du  directoire a dit ceci : « notre parti a demandé cette audience à Sa Majesté le Mogho  Naaba  pour lui exprimer son respect et le remercier pour le rôle plein de sagesse qu’il joue dans la conduite des affaires du Burkina Faso depuis les évènements d’octobre dernier et le démarrage de la transition ». Abordant la question d’inéligibilité de certains acteurs de l’ex-majorité, Léonce Koné a dit qu’il a évoqué avec le Mogho Naaba  tous les problèmes de telle sorte qu’on puisse aboutir à des élections libres, démocratiques, transparentes, ouvertes à tous les citoyens du Burkina  Faso, conformément à la loi. En retour,  Sa Majesté, toujours selon Léonce Koné, leur a prodigué des encouragements  en  demandant à toute la classe politique et à la société burkinabè, de faire preuve de tolérance, d’esprit de réconciliation, de manière à ce que le Burkina Faso puisse retrouver la paix et la concorde. Accusé d’être derrière le coup de sang des Burkinabè de Côte d’ivoire qui avaient empêché les échanges  avec la délégation de Auguste Barry, le président du directoire du CDP a dit qu’il comprenait la frustration de nos compatriotes de la Côte-d’Ivoire comme celle de tous les autres Burkinabè de l’étranger qui ne pourront pas participer aux élections couplées. Mais il pense que quelles que soient les divergences que l’on peut avoir ici au Burkina Faso sur une  question de cette nature, on ne les résoud  pas par la violence. Les autorités de la transition actuelle sont celles qui représentent  l’Etat burkinabè, et, pour le CDP, il faut que ces autorités soient traitées avec respect, partout  au Burkina Faso et à l’étranger,  a-t-il conclu.

 

Ben Issa TRAORE


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