HomeA la unePR LUC MONTAGNIER, A PROPOS DE L’ORIGINE DU COVID-19

PR LUC MONTAGNIER, A PROPOS DE L’ORIGINE DU COVID-19


Le coronavirus SARS-CoV-2 responsable de la pandémie de Covid-19 qui a déjà fait plus de 120 000 morts dans le monde serait un virus manipulé, sorti accidentellement d’un laboratoire chinois à la recherche d’un vaccin contre le Sida. C’est l’immense révélation faite par le professeur Luc Montagnier (prix Nobel de médecine en 2008 pour la « découverte » du VIH), au micro du Dr Jean-François Lemoine de la radio Pourquoi Docteur. Letsgoafricanews.net vous propose en exclusivité, la retranscription de l’entretien.

Dr Jean-François Lemoine : Professeur, ce coronavirus a été décodé assez rapidement par rapport à d’autres  comme celui du VIH qui vous a valu votre prix Nobel de médecine. Mais selon vous, ce décryptage est incomplet…

Pr Luc Montagnier : Le laboratoire de la ville de Wuhan s’est spécialisé sur ce type de virus,  Corona C, coronavirus depuis très longtemps, depuis le début des années 2000. Donc,  ils ont une expertise dans ce domaine, et c’est ce qui m’a poussé à regarder de près la description du génome, c’est-à-dire la séquence de l’acide nucléique qui est un ARN de ce virus. Ça, c’est le début d’une analyse qui a été faite, non seulement par moi, mais aussi et surtout par mon collègue mathématicien qui s’appelle Jean-Claude Perèz, et qui continue maintenant à développer ce que j’appellerai Biomathématique, c’est-à-dire l’application des mathématiques à la biologie. Il a fouillé dans les moindres détails de la séquence. On n’a pas été les premiers, puisqu’un groupe de chercheurs indiens a publié un pareil type, une analyse qui montrait que le génome complet de ce nouveau coronavirus avait des séquences d’un autre virus (une grosse surprise pour moi), qui est le VIH, le virus du Sida.  Ceci a d’abord été publié par le groupe indien, obligé de se rétracter parce qu’il y a d’énormes pressions, pour ne pas que la vérité se fasse jour. Mais la vérité scientifique finit toujours par dominer, par s’émerger même de tout ce qu’on veut cacher. 
On peut comprendre que trouver des morceaux de VIH dans ce nouveau coronavirus a dû vous troubler, mais n’est-ce tout simplement pas une mutation du virus dans l’organisme d’un malade atteint du Sida ? Non, parce que pour intégrer des séquences de VIH dans le génome, il faut avoir des outils moléculaires. Ce n’est pas la nature qui va le faire. C’est l’homme de laboratoire. Il y a quelques années, c’était difficile. Maintenant, c’est beaucoup plus facile.

Cette hypothèse naturelle est enlevée, ça ne peut-être qu’une manœuvre délibérée ?

L’hypothèse, c’est que ce virus sort du laboratoire de Wuhan. Il y a un laboratoire de haute sécurité. Malgré tout, ce virus a échappé peut-être à ses promoteurs, et donc l’histoire du marché aux poissons est une belle légende. Et ce n’est pas possible. Il y a très peu de chances que ça a été un virus de chauves-souris au départ. Ils ont travaillé sur un modèle de ce virus qui est un virus de chauves-souris, et c’est ce virus-là qu’ils ont modifié. Leur but était de fabriquer une arme biologique au départ, un virus agressif ou ce qui serait plus tolérable, de fabriquer un vaccin contre le Sida ? Je pense, ça c’est l’hypothèse la plus raisonnable, qu’ils voulaient faire un vaccin contre le Sida. Donc, ils utilisaient un coronavirus qui, en principe, pourrait atténuer, ne pas donner de maladies, comme vecteur, comme porteur des antigènes, des parties de molécules du virus du Sida qui pourraient servir à un vaccin.

C’est donc l’histoire de l’arroseur, arrosé, version tragique…

Voilà. C’est un travail d’apprentis-sorciers, si vous voulez. (…) On peut faire des bricolages, mais on a oublié que nous sommes dans la nature, nos ancêtres sont là depuis des millions d’années, et la nature n’aime pas n’importe quoi. C’est-à-dire qu’il y a des harmonisations, et c’est ce que mon collègue a beaucoup développé dans les années précédentes. La nature n’admet pas n’importe quelle construction moléculaire. Aussi, elle souffre, elle essaie de les éliminer.

Et c’est ce qui est en train de se passer, la nature nous offre un rattrapage…

Ce qui est en train de se passer, c’est que la nature élimine ces corps étrangers du génome du coronavirus, et on assiste maintenant à une autre mutation spectaculaire. (…) Les morceaux qui ont été altérés, les morceaux de VIH, la nature les enlève (…).

Une lueur d’espoir ?

Une lueur d’espoir. Vous pensez que même si on ne fait rien, les choses vont s’arranger. Mais quand même au prix de beaucoup de morts…  Moi j’ai des propositions à faire, mais pour cela, j’ai besoin de beaucoup de moyens. Je pense qu’on peut, par des ondes interférentes avec des ondes qui sont derrière ces séquences d’ARN, peut-être éliminer ces séquences par des ondes.

Tout ce que vous venez de nous expliquer, professeur Luc Montagnier, est à la fois clair mais aussi terrifiant. Vous avez la crédibilité du chercheur reconnu et l’aura de votre prix Nobel, mais ne risque-t-on pas de vous taxer de complotiste ?

Non. Les complotistes, c’est celui qui se trouve dans le camp adverse, celui qui cache la vérité.
J’ai beaucoup d’amis en Chine. Plusieurs semaines avant l’histoire du coronavirus, j’étais en Chine. J’estime que le gouvernement chinois faciliterait les choses en reconnaissant qu’il y a des choses qui se sont passées dans son laboratoire de haute sécurité à Wuhan. De toute façon, la vérité va éclater.
Ce que j’ai dit sur l’insertion de séquences étrangères, il n’y a pas seulement les rétrovirus, il y a aussi d’autres séquences du germe de la malaria, etc. Tout ceci indique que quelques personnes (ce n’est pas mon rôle d’accuser quelqu’un), ont voulu profiter peut-être à l’idée de faire un vaccin contre le virus du Sida, en insérant d’autres séquences dans la souche de ce coronavirus.  Si le gouvernement chinois reconnaissait ça, cela faciliterait les choses. Mais c’est à lui de prendre ses responsabilités. Interdire maintenant toute publication sur l’origine du coronavirus, avoir le visa des autorités gouvernementales chinoises, c’est une aberration. Et surtout, ça donne une idée que la science maintenant ne dépend pas de la vérité des choses, mais de la volonté de personnes.  C’est très mauvais pour la réputation de la science. Personne à ce moment-là n’aura confiance dans ce qu’on vous dit sur la science, sur les résultats, s’ils sont fabriqués et lorsqu’on empêche la vérité d’éclater. C’est une très mauvaise position, et j’espère que le gouvernement chinois ira jusqu’au bout. Je crois qu’il a commencé à reconnaître que des travaux ont été faits sur le coronavirus. Il faut savoir qu’il y a une aide américaine, financière importante, et peut-être aussi scientifique à ces équipes chinoises. Ce n’est pas seulement une origine chinoise, cette affaire. Mais il faut attendre. Mon but n’est pas de faire une enquête policière ni d’accuser des personnes. Je pense que c’est une erreur. L’erreur est humaine. Un exemple récent : l’Iran a tué récemment beaucoup de personnes d’un avion en se trompant, mais il l’a reconnu. Je pense que la Chine est assez grande elle-même pour pouvoir reconnaître que c’est une erreur.

Source: Letsgoafricanews.net


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