PREMIERE SESSION PARLEMENTAIRE : Bilan satisfaisant pour le CDP
Le groupe parlementaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a organisé une conférence de presse le 1er août 2016. Avec les journalistes, les représentants du CDP à l’Assemblée nationale ont parlé de l’action parlementaire au sein de l’hémicycle durant la première session parlementaire qui s’est déroulée du 2 mars au 30 mai 2016.
« Nous pensons avoir joué pleinement notre rôle au sein de l’Assemblée nationale durant la première session », foi du groupe parlementaire CDP lors de la conférence de presse du 1er août dernier. A en croire le président du groupe parlementaire, Alfred Sanou, « les députés du groupe parlementaire CDP ont pris part au travail parlementaire, aussi bien dans les commissions qu’en séance plénière, de même qu’à toutes les autres activités menées par le Parlement ». A noter que l’ordre du jour de la première session a porté sur l’examen de 20 projets de loi, deux propositions de résolutions, dix-sept questions orales dont quatre avec débat et quarante questions écrites. « Nous avons été en harmonie avec les orientations et les instructions données par le gouvernement », pensent les parlementaires du groupe CDP. Malgré ce satisfecit, les représentants de l’ex-parti au pouvoir ont trouvé que tout n’a pas été rose à l’hémicycle au cours de la première session parlementaire. En effet, par rapport à la modification des dates d’audition de certains ministres pour cause d’indisponibilité, le député Alfred Sanou estime que « l’indisponibilité d’un membre du gouvernement interpellé ne peut constituer une excuse pour se soustraire au contrôle parlementaire. Au nom du principe de la collégialité, il peut se faire remplacer par un ministre intérimaire. Aussi, les délais de transmission des réponses aux questions écrites conformément aux dispositions de l’article 142 du règlement de l’Assemblée nationale ne sont pas respectés ». Comme souhait, le président Alfred Sanou a émis le vœu que « le rôle d’interface du ministère en charge des relations avec le parlement soit bien respecté pendant les sessions parlementaires, afin d’assurer une meilleure coordination entre l’Assemblée nationale et le gouvernement. Ce qui va permettre de bien planifier et respecter l’agenda des sessions ». Au cours de la conférence de presse, le groupe parlementaire s’est insurgé contre le fait que « le président de l’Assemblée nationale se substitue très souvent à l’Exécutif pour donner des réponses aux interpellations des députés ». Le groupe parlementaire souhaite alors que « le Président de l’Assemblée nationale reste dans son rôle de direction et de police des débats, tel que prescrit par la règlementation législative ». Il a aussi demandé aux secrétaires parlementaires d’être rigoureux dans leur tâches afin d’éviter certaines erreurs de décompte des voix. Les députés du CDP se sont aussi prononcés sur l’application de la taxe foncière, l’incidence financière de la loi 081. Pour rappel, l’Assemblée nationale compte cinq groupes parlementaires et 127 députés.
Françoise DEMBELE
