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PRESIDENTIELLE 2020


Le Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) a animé une conférence de presse, le 27 juin 2020, à la maison de la Culture Mgr Anselme Titianma Sanon de Bobo-Dioulasso. Il s’est agi, pour le MCR, de déclarer officiellement son candidat à l’élection présidentielle de 2020 et de dévoiler son programme présidentiel. Ladite conférence a été animée par le candidat du parti, Tahirou Barry, ancien ministre de la Culture et député à l’Assemblée nationale.

Investi candidat du MCR à l’élection présidentielle de 2020 à Gaoua, le 28 janvier dernier, Tahirou Barry dit avoir pris un temps de recul pour réfléchir profondément sur les enjeux de son engagement et interroger la responsabilité du parti à la destinée du Burkina Faso. Ce silence introspectif, selon lui, a permis d’alimenter des rumeurs sur le retrait de Tahirou Barry de la scène politique. Et le désormais candidat à la présidentielle 2020 au Burkina, de préciser : « Je n’ai ni le droit de décevoir, ni de trahir ceux qui m’ont manifesté jusque-là, leur confiance et leur engagement dans la cause noble qui nous unit tous, celle de la reconstruction nationale dans l’union des fils et des filles de la patrie. Je suis et demeure toujours candidat à l’élection présidentielle de mon pays ». S’adressant à la population du Burkina en général et à celle de Bobo-Dioulasso en particulier, Tahirou Barry dit ne pas être un candidat qui vient en messie ou en magicien pour prétendre changer d’un coup de baguette magique la situation triste du pays, encore moins pour servir des mensonges ou des propos hallucinogènes au peuple. Il dit être candidat pour dire la vérité sur les réalités, les périls qui menacent le pays. « Le Burkina Faso est au bord de l’effondrement de ses plus solides fondements. Notre nation n’est plus qu’une société sans repères, qui a cessé brutalement de rêver », a-t-il indiqué. Il se justifie en donnant des statistiques. A l’entendre, 40 Burkinabè sur 100 vivent en dessous du seuil de pauvreté, plus de 2 millions de personnes vivent chaque année en insécurité alimentaire, sans compter des maux tels les conflits communautaires, le terrorisme, le banditisme, les maladies et les épidémies. Le candidat du MCR attribue ces défaillances à l’absence d’une vision et d’un chemin cohérent pour aller vers le développement, et la démission d’une élite politique qui a décidé de fermer les yeux sur les gémissements des masses plongées dans la détresse avec des plaies qui ont fini par se gangréner. S’il est élu président du Faso au soir du 22 novembre, le candidat du MCR retient 15 mesures durant son quinquennat pour reconstruire un Etat puissant et faire renaître un Burkina nouveau, intègre et travailleur. Pour ce faire, il lui faut mobiliser un budget de 15 000 milliards de F CFA dont 30% seront affectés à l’éducation. Aussi, il entend engager un combat sans merci contre la fraude, le détournement de deniers publics et la corruption.

Lassina DIARRA (Correspondant)


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