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PRESIDENTIELLE DE 2020


Le Forum des libéraux du Burkina anciennement appelé Mouvement panafricain des jeunes libéraux (MPL), a convié les Hommes de médias dans la matinée du vendredi 19 juin 2020, à Ouagadougou. Objectif : présenter sa structure et par la même occasion, affirmer qu’il soutiendra la candidature des partis libéraux à la prochaine élection présidentielle.

Ils sont jeunes certes, mais ils veulent déjà que le Burkina Faso applique l’idéologie libérale et ce, sur tous les plans de la vie socio-économique. Eux, ce sont les jeunes issus du Forum des libéraux du Burkina Faso. Ils ont convié la presse le 19 juin dernier, afin de se faire connaître du public. Ils prônent le libéralisme comme idéologie. Même si certains considèrent que c’est une idéologie qui semble être à la base des maux du monde actuel, le Forum des libéraux pense plutôt que le libéralisme est la seule alternative crédible pour l’Afrique et le Burkina Faso. Une chose est de théoriser des idées mais une autre est de les mettre en pratique. Et le Forum des libéraux l’a bien compris car, il compte soutenir, à l’élection présidentielle prochaine, les candidats qui épousent son idéologie, c’est-à-dire le libéralisme. « Pour ces élections et celles à venir, notre choix est clair, nous soutiendrons les candidats libéraux comme le veut le principe du Réseau libéral africain. Et ce réseau veut soutenir tous les candidats à conquérir le pouvoir d’Etat partout où ils sont », affirme Francis Néya, président du Forum des libéraux du Burkina. «  Mais comme nous sommes dans une idéologie libérale, chacun est libre d’aller soutenir le candidat libéral de son choix », a-il ajouté.

Pour ces libéraux, cette idéologie est à la base du vent de la démocratie

Composé de 11 membres, le bureau du Forum des libéraux du Burkina Faso entend faire la promotion de l’idéologie libérale au Burkina Faso. Et cela passe par la sensibilisation et la présentation de cette idéologie sous toutes ses facettes. Pour ces libéraux, cette idéologie est à la base du vent de démocratie qui a soufflé sur tous les pays qui ont fait le choix de ce régime politique. Outre cette question de régime politique, Francis Neya et ses camarades soutiennent que le libéralisme veut « limiter les obligations imposées par le pouvoir à la propriété privée, au profit du libre choix et à l’intérêt de chaque individu », a précisé Francis Neya. «  Un pays pauvre ne peut pas se permettre de gaspiller ses ressources. Pourtant, en Afrique, on voit que des quantités d’obstacles freinent les populations et les étouffent ; c’est le cas des taxes excessives et complexes », a expliqué Francis Neya.

Boureima KINDO


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