QUESTION A QUI DE DROIT
Ouvert le 27 avril 2017, le procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré, balayé par l’insurrection populaire d’octobre 2014, a été reporté sine die. En tout cas, cela fait plus de trois ans que l’on n’en parle plus. Qu’est-ce qui coince ? Pourquoi ce long silence et ce, alors même que la Haute cour de Justice qui connaît du dossier, est en place ? Ce sont des questions auxquelles je souhaite avoir des éléments de réponses, surtout quand je sais que nombreux sont ces ex-ministres concernés qui, non seulement ne peuvent pas voyager, mais aussi sont pénalisés pour avoir vu, du fait de cette situation, leurs dossiers de candidatures rejetés par certaines structures qui voulaient les embaucher. Rappelons que le dernier gouvernement de Blaise Compaoré est poursuivi pour « complicité d’homicides volontaires » et « coups et blessures volontaires ».
Un citoyen burkinabè