HomeA la uneRAM OUEDRAOGO, PRESIDENT DU RDEB:« Nous devons faire confiance à Blaise (…) »

RAM OUEDRAOGO, PRESIDENT DU RDEB:« Nous devons faire confiance à Blaise (…) »


Les partis membres du Front républicain ont entrepris, le 18 juillet 2014, une caravane  dans la région du Sud-Ouest sous le thème : « Paix et démocratie ». Partie de Dano dans le Ioba, elle a fait des escales dans les localités de Oronkua Ouessa, Hamélé, ville frontalière avec le Ghana, avant d’arriver à Diébougou dans la Bougouriba à 16h 30. Au cours de leur périple, les ténors du Front républicain, Assimi Koanda, Hermann Yaméogo, Diemdioda Dicko, Alain Yoda accompagnés d’une forte délégation de plus de cent personnes, ont livré leur message de paix et de stabilité non sans s’en prendre aux contempteurs du référendum. C’est la salle de conférences de l’ONG ASUDEC qui a servi de cadre à la caravane pour renouveler leur soutien aux idéaux de paix et stabilité prônés par leur mentor, Blaise Compaoré.

 

 

«Blaise veut préparer l’avenir, il veut laisser le Burkina dans la solidarité, la stabilité et même pour l’éternité. Nous devons lui faire confiance parce qu’il veut partir par la grande porte et non par la petite porte ». Ces propos ont été tenus par Ram Ouédraogo, président du Rassemblement des écologistes du Burkina (RDEB), lors de la caravane du Front républicain le 18 juillet dernier à Diébougou. Selon lui, l’actuel locataire du palais de Kosyam ne veut pas de troubles dans son pays, c’est pourquoi il travaille de sorte à le rendre stable avant de partir. Selon Ram Ouédraogo, le Burkina ne leur appartient pas, il a été emprunté aux générations futures et c’est un devoir de le leur remettre, beau, diversifié, riche et surtout stable. Une mission pour laquelle il a invité les populations du Burkina à se donner afin d’aider le président à préserver la paix et la stabilité au Burkina, voire dans la sous-région. « C’est pourquoi, nous demandons le referendum pour assouvir notre soif de la paix », a-t-il lancé. A l’endroit des anciens camarades de Blaise Compaoré, le président du RDEB a déploré qu’ils aient mangé hier aux roitelets pour, malheureusement, cracher aujourd’hui dans la soupe. A cet effet, il a invité les populations à se départir de tels comportements et à œuvrer avec le président du Faso afin de préserver la paix et la stabilité. Et s’il y a un mot qui a eu du succès à Diébougou, c’est bien le mot paix, qui a été répété à maintes reprises dans la salle de conférences de l’ONG ASUDEC par les différents intervenants de la caravane. Sans paix, il n’y a pas de démocratie, a soutenu Ram Ouédraogo avant de lancer un appel aux populations à adhérer aux idéaux de paix véhiculés par Blaise Compaoré qui veut léguer un pays stable.

« Le Burkina ne franchira pas de ligne rouge »

Diemdioda Dicko a embouché la même trompette en invitant les militants des partis membres du Front républicain à se départir de la violence et à construire la paix avec le chef de l’Etat. Par ailleurs, il a égrené un chapelet de réalisations du président du Faso et énuméré celles en cours. Peu avant lui, c’est Assimi Koanda, co-président du Front républicain avec Hermann Yaméogo, qui a expliqué les raisons du choix de la région du Sud-Ouest pour lancer la caravane dudit Front. Pour lui, cette région a toujours su préserver la cohésion dans la diversité. « Au-delà des divergences, des nuances qui apparaissent entre les différentes formations, vous avez toujours su vous élever pour vous mettre ensemble et préserver ainsi l’essentiel constitué de la paix, de la démocratie et du développement », a-t-il laissé entendre. Ces nombreux exemples qui jalonnent l’histoire politique de la région du Sud-Ouest, a-t-il poursuivi, ont été les raisons qui ont motivé le choix de cette partie du Burkina pour lancer la caravane du Front républicain afin de livrer son message de paix et valoriser un symbole, celui de pouvoir réunir des partis de l’opposition et de la majorité pour parler de la paix. Selon lui, ce symbole doit être partagé par tous les Burkinabè. Cependant, « si la discussion ne donne pas la solution aux divergences des points de vue, l’autre voie reste la consultation du peuple », a dit Assimi Koanda. Cela fera barrage, a-t-il indiqué, à toutes ces personnes qui veulent créer le chaos et le désordre, alors que le Burkina ne franchira pas la ligne rouge pour devenir comme certains pays, comme veulent le faire croire des hommes politiques. Au cours de la rencontre, certains militants ont dit ne pas comprendre le silence de leur mentor, Blaise Compaoré, avant de s’assurer que le Front républicain présentera un candidat unique à la présidentielle de 2015. A l’issue de la rencontre, les caravaniers ont mis le cap sur Gaoua, avec des escales à Tiankoura dans la Bougouriba et à Bouroum-Bouroum dans le Poni.

                                                                                                                              François Somé (Correspondant)

 

 

 


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