HomeA la uneRENTREE SCOLAIRE 2018-2019 : Le ministre Ouaro propose un plan de sauvetage pour les écoles du Sahel

RENTREE SCOLAIRE 2018-2019 : Le ministre Ouaro propose un plan de sauvetage pour les écoles du Sahel


 

Trois membres du gouvernement Paul Kaba Thiéba III étaient face à la presse, le 4 octobre 2018 à Ouagadougou. Il s’agit des ministres de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Pr Alkassoum Maïga, celui de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Pr Stanislas Ouaro, et celui de la Communication et des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou. Les rentrées scolaire et académique 2018-2019 étaient au cœur des échanges.

Les ministres Alkassoum Maïga, de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Stanislas Ouaro de l’Education nationale et de l’alphabétisation et Remis Fulgance Dandjinou de la Communication et des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, étaient, dans le cadre du traditionnel point de presse du gouvernement, face aux hommes et femmes des médias le 4 octobre 2018. Au menu des échanges, les rentrées scolaire et académique 2018-2019. Ce fut l’occasion pour le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, le Pr Stanislas Ouaro, d’annoncer les mesures qui seront prises pour rattraper le retard accusés dans certaines localités de la région du Sahel à cause de l’insécurité. «Pour cette année scolaire 2018-2019, l’Etat burkinabè a opté
pour l’anticipation au lieu de la réaction dans le but de préserver l’éducation dans ces zones », a-t-il confié. Sa mise en œuvre requiert une synergie d’action de plusieurs départements ministériels et de plusieurs acteurs en vue de faire des zones à fort risques sécuritaires, des zones sécurisées et apaisées où les enfants et les jeunes vont à l’école pour se former et devenir citoyens, des acteurs de leur développement et de celui de la Nation.

1845 ont été déclaré admis à session spéciale du CEP

Pour se faire, il est prévu que les établissements où les classes d’examen n’ont pas pris part à la session spéciale d’examen, l’année scolaire 2017-2018 soit invalidée. Il s’agit des écoles de Diguel, de Koudougou et de Belhouro dans le Soum. Quant aux établissements qui ont eu au moins 7 mois de cours et qui ont fait les évaluations tels que le CEG de Banh, suivront le calendrier officiel normal. Par souci d’équité et de cohérence, les établissements où les élèves des classes d’examen ont pris part à la session spéciale d’examen suivront un parcours de rattrapage pédagogique. Ce travail nécessite une réorganisation de l’année scolaire. Cette réorganisation concerne les établissements ayant effectué moins de 7 mois de cours. Des cours seront dispensés à ces élèves sur une période de deux mois, soit du 15 octobre au 15 décembre 2018. Une évaluation finale sera organisée à l’issue des cours de rattrapage afin de prendre des décisions pour le passage ou non en classe supérieure en janvier 2019, début de l’année scolaire 2018/2019 dans ces établissements. Il y aura également l’organisation de deux évaluations sommatives. La période de janvier à juin connaîtra un découpage permettant d’obtenir un calendrier scolaire en deux semestres. Ceci se fera avec le suivi-accompagnement des encadreurs pédagogiques. Nous allons également procéder à l’institution d’heures supplémentaires avec une majoration du volume horaire dans certaines disciplines. Avant de présenter son plan de sauvetage pour les écoles du Sahel, le ministre Stanislas Ouaro a fait le bilan des examens spéciaux. Un bilan qu’il a jugé satisfaisant au regard des résultats obtenus. En effet, sur les 2 869 élèves qui ont pris part aux épreuves du 29 août au 20 septembre 2018, 1 845 ont été déclarés admis, soit 64,31% des candidats qui se sont présentés dont 860 filles (62,59%) et 985 garçon (65,89%). Ce taux est tout à fait comparable à celui de la session de juin qui était de 64,45%. Les choses se sont également bien passés pour le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) dont les épreuves ont été administrées du 4 au 20 septembre 2018. Sur 1 736 élèves dont 756 filles et 980 garçons inscrits, 744 ont été admis, soit 42,86% des candidats présents, dont 284 filles (37,57%) et 460 garçons (47,73%). Ces résultats sont sensiblement les mêmes que ceux enregistrés à la session de juin 2018 (42,91). « On peut dire que les examens spéciaux se sont tenus dans des conditions satisfaisantes et les résultats restent dans l’ordre de ceux enregistrés à la session de juin. Ces examens auront permis de délivrer des diplômes à 2 721 élèves, leur permettant de poursuivre leurs cursus scolaires, ce qui témoigne de la pertinence de cette mesure salutaire du gouvernement », s’est réjoui le Pr Ouaro. Tout comme lui, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, le Pr Alkassoum Maiga a annoncé quelques actions que sont département met en œuvre pour permettre aux 43 mille nouveaux bacheliers (38 mille au Burkina et 5 mille de la Cote d’ivoire) d’effectuer une bonne année académiques 2018-2019. Pour se faire, son département a procédé à l’opérationnalisation de la plate numérique s’inspirée du model sénégalais qui a permis à plus de 28 milles inscriptions nouveau bacheliers de s’inscrire en ligne à 16 500 F CFA soit 15 000 F CFA pour les frais d’inscription et 1 500 F CFA au titre des frais annexes. D’ailleurs ces inscriptions en ligne se poursuivent jusqu’au 14 octobre 2018 dans les 7 universités publiques. Il s’agit des Université Ouaga 1 Pr joseph Ki-Zerbo, Ouaga 2, Norbert Zongo de Koudougou, Nazi Boni Bobo Dioulasso, de Fada N’Gourma, de Dédougou, de celle Ouahigouya. En plus de ces universités autonomes, 6 centres universitaires pédagogiques attendent les étudiants Burkina. Il s’agit de celui de Kaya, Gaoua, ouvert en 2017-2018. Pour 2018-2019, nous sommes prêts pour ce qui est de Dori, de Tenkodogo et de Banfora. A Dori, deux filières font s’ouvrir. Il s’agit de mine et élevage, à Tenkodogo, la filière agronomie et élevage, à Banfora, Mathématique physique chimie, informatique, droit et lettres modernes. Quant au centre universitaire de Manga il recevra ses premiers étudiants en 2019-2020. Le décret de création de celui de Ziniaré, a été introduit en conseil de ministre et sera effectif pour la rentrée 2019-2020. Toujours en 2019-2020, un l’institut de l’énergie et celui du textile seront, sur demande du ministre du commerce et de l’industrie et des opérateurs économiques créés en en 2019-2020 à Koudougou. D’autres action sont en cours dans le but de faire de l’enseignent supérieur burkinabè une référence en Afrique, selon le Pr Alkassoum Maiga.

Issa SIGUIRE


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