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Attaques terroristes au Burkina : Djibrill Bassolé explique

Pourquoi le Burkina Faso est devenu depuis quelques années l’un des maillons faibles dans la lutte contre le terrorisme ? Qu’est ce qui explique cette vulnérabilité ? 

Des questions ont été posées au général Djibrill Bassolé par notre confrère Finacialafrik.com. Voilà sa réponse : « Plusieurs facteurs combinés peuvent expliquer la vulnérabilité que j’espère passagère du Burkina Faso. Le premier facteur est lié à la position géographique du pays qui partage plus de 1 600 kilomètres de frontières poreuses avec le Mali (au Nord et à l’Ouest) et le Niger (à l’Est). Ces deux pays sahéliens voisins du Burkina Faso, ont connu de multiples conflits armés et des agressions terroristes qui se sont logiquement propagés essentiellement dans les régions frontalières du pays. Le second facteur résulte des crises sociopolitiques que le Burkina Faso a vécues ces dernières années à savoir : la mutinerie au sein des Forces armées en 2011, l’insurrection populaire en 2014 et le coup de force contre les autorités de la Transition en 2015. Cette succession d’évènements majeurs a mis à rude épreuve la cohésion au sein des Forces de défense et de sécurité. En effet, ces évènements ont occasionné des confrontations entre frères d’armes et exacerbé des antagonismes latents entre les différentes composantes de l’Armée. Il s’en est suivi une faiblesse fonctionnelle et organisationnelle des structures de défense et de sécurité du Burkina Faso face à la menace nouvelle que constitue le terrorisme à vocation transfrontalière. Le troisième facteur, à mon avis, tient au mode d’action brutal et imprévisible des groupes ennemis qui prennent de court forcément les unités militaires et paramilitaires dont l’organisation, la formation et la doctrine d’emploi restent essentiellement classiques donc, non encore adaptées à ce qu’on appelle couramment une guerre asymétrique ».

Affaire Safiatou Lopez : ces supposées écoutes téléphoniques qui enflamment whatsapp

L’application « whatsapp » est très activée ces derniers temps avec l’affaire Safiatou Lopez. En effet, des enregistrements téléphoniques supposés être des conversations entre Safiatou Lopez et un autre accusé, Mamadou Drabo, sont partagés. «Nous allons le faire, je vais me cagouler et passer à l’action, tu seras édifiée après mon passage à l’acte ». Ces propos attribués à Drabo concerneraient une opération consistant à provoquer des dégâts à Koulouba, quartier au centre de la capitale. « J’ai pu voir lesdits enregistrements circuler sur les réseaux sociaux. Le dossier que j’ai consulté, ne comporte aucun enregistrement. Si c’est une pièce du dossier, comment se fait-il qu’elle se retrouve sur les réseaux sociaux ? Ma cliente est à l’aise par rapport à ces enregistrements, qui n’ont aucun lien avec les charges retenues contre elle », s’emporte Me Silvère Kiemtaremboumbou, avocat de Lopez, dont les propos ont été rapportés par Jeune Afrique sur son site.

MPP : la rentrée politique est prévue du 14 au 22 septembre

La rentrée politique du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) se tiendra à Ouagadougou, du 14 au 22 septembre prochain. Le parti au pouvoir échangera sur le sujet avec les journalistes lors d’une conférence de presse prévue le vendredi 14 septembre.

Autorisations d’ouverture de filières de formation universitaires : la Direction générale de l’Enseignement supérieur met en garde certains groupements professionnels

La Direction générale de l’Enseignement supérieur n’est pas contente des agissements de certains groupements professionnels et elle l’a fait savoir. Lisez plutôt ce communiqué : « Il nous a été donné de constater que des regroupements professionnels tiennent des déclarations publiques tendant à remettre en cause la légalité et la légitimité du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (MESRSI) dans l’octroi des autorisations d’ouverture de certaines filières de formation universitaires. Le MESRSI tient à rappeler qu’il est l’unique institution en charge de la mise en œuvre de la politique éducative en matière d’enseignement supérieur au Burkina Faso. Le développement de l’enseignement supérieur dans notre pays a permis, ces dernières années, la formation dans des domaines pour lesquels il n’existait pas d’écoles au Burkina Faso ; toute chose qui permet dorénavant de rapprocher les offres de formation des populations. Et dans le souci d’assurer une adéquation entre la formation et l’emploi, le ministère entretient des relations de partenariat avec les organisations professionnelles, si fait que leurs observations pertinentes et leurs avis éclairés sont pris en compte dans le plan de développement de l’enseignement supérieur. Pour le cas spécifique de l’Ordre des Architectes du Burkina, il est à noter que l’organisation a été reçue en séance de travail au MESRSI, le 31 août 2018. Au cours de cette rencontre, le ministère a réaffirmé son rôle de garant de la définition des filières de formation et de contrôle de la qualité des formations dispensées dans toutes les institutions d’enseignement supérieur du Burkina Faso. Il est la seule structure qualifiée pour autoriser l’ouverture d’une filière de formation dans l’enseignement supérieur. Le ministère souhaite que, dans le cadre de cette collaboration, le rôle de chaque partenaire soit bien compris, dans les limites de ses compétences. Il rassure les étudiants, les parents d’élèves et d’étudiants que la liste des établissements d’enseignement supérieur reconnus par le ministère peut être consultée aux adresses suivantes : www.mesrsi.gov.bf ; www.sig.bf. Pour toute information complémentaire, prière appeler au 25 41 00 79 ».

 Commune de Gomponsom : deux personnes arrêtées pour excision

La fin de la pratique de l’excision dans la province du Passoré n’est pas pour demain. En effet, malgré la sensibilisation et la répression, la pratique a la peau dure. La preuve, le mardi 11 septembre dernier, une sexagénaire et sa coépouse, dans le village de Dana, dans la commune de Gomponsom, sont tombées dans les filets de la Police nationale pour avoir excisé une fillette. Selon une source sécuritaire, d’autres personnes pourraient être impliquées dans cette affaire dont les enquêtes sont toujours en cours.


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