HomeOmbre et lumièreSAVOIRS MEDICAUX TRADITIONNELS:Les tradipraticiens à l’heure du virus Ebola

SAVOIRS MEDICAUX TRADITIONNELS:Les tradipraticiens à l’heure du virus Ebola


La 2e édition des Savoirs médicaux traditionnels s’est tenue du 8 au 10 octobre 2014 à Ouagadougou. A l’occasion, les praticiens de la médecine traditionnelle ont été renseignés sur la maladie à virus Ebola, actualité oblige.

 

La maladie à virus Ebola, à l’heure actuelle, défie la médecine moderne et celle traditionnelle. Et comme l’une des règles de la stratégie d’attaque est de connaître son adversaire avant de le combattre, la 2e édition des Savoirs médicaux traditionnels a choisi d’informer et de sensibiliser les tradipraticiens sur le virus Ebola à travers le thème : « Médecine, pharmacopée traditionnelle et lutte contre la maladie à virus Ebola : cas du Burkina ». Pour ce faire, Dr Brice Evance Zoungrana, à travers une communication, a informé les tradipraticiens sur le virus, les modes de transmission de la maladie. Il a tenu à rappeler que la transmission se fait de l’animal à l’Homme et de l’Homme à l’Homme. Ainsi donc, Dr Brice Evance Zoungrana a souligné que « le réservoir du virus Ebola, ce sont les chauves-souris qui le transportent et le transmettent aux antilopes, aux singes et autres animaux sauvages qui, à leur tour, le transmettent à l’Homme et ainsi de suite. Et tout malade suspect doit se faire prendre en charge au centre de santé ». Et comme d’habitude l’itinéraire des malades commence par les tradipraticiens, Dr Brice Evance Zoungrana a invité ces derniers à une franche collaboration afin de sensibiliser la population pour que l’épidémie ne se déclenche pas au Burkina Faso. Pour lui, il y a une complémentarité entre médecine traditionnelle et médecine moderne. Il a donc incité les tradipraticiens à être des relais pour le ministère de la Santé dans la lutte contre la maladie à virus Ebola.

« Tous ne décèdent pas »

Vu la mobilisation des participants, il va s’en dire que les tradipraticiens sont disposés à épauler le ministère de la Santé. Pour ce faire, le président des tradipraticiens, Samuel Sawadogo, a appelé ses pairs à plus de vigilance en ces termes : « Les tradipraticiens doivent faire très attention. Si un malade qu’ils reçoivent présente des signes de la maladie à virus Ebola, ils n’ont qu’à composer immédiatement le numéro vert mis à la disposition de la population à cet effet. Ensuite, sa famille et tous ceux qui ont approché le malade doivent se désinfecter les mains. Les tradipraticiens doivent aussi sensibiliser la population sur la maladie ».

Pour rappel, le virus Ebola a été découvert en 1976 au Zaïre. Il comporte 5 souches dont 4 peuvent provoquer la maladie. Il faut noter que la maladie a une période d’incubation de 2 à 21 jours. Elle se manifeste par une forte fièvre, une diarrhée, une hémorragie, une somnolence et parfois un délire du malade. Il faut noter que tous les malades atteints du virus ne décèdent pas. Il est indiqué que 50 à 90% des malades, soit 2 à 3 malades sur 4 trépassent. Au vu de cela, la vigilance doit être le maître-mot chez tout un chacun.

Françoise DEMBELE

 

Des mesures individuelles à observer

 

– Désinfecter les mains

– Consommer de l’eau potable

– Utiliser des latrines propres

– Eviter les contacts avec les malades et les cadavres atteints du virus

– Eviter de manipuler et manger de l


Comments
  • est ce l ensemble de ces signes qui évoque l ebola ou c est pris individuellement qu on peut etre devant un cas d ébolà.Sur que le délire et la somnolence sont les signes avant coureurs d urgences donc autant ne pas attendre ces derniers pour consulter car a ce stade il doit etre trop tard et pire il y aurait déja un grand risque de contagion et puis les vomissement font ils partis ou non.messieurs les docteurs vous ferez mieux de vous bougez les méninges pour etre le plus clairement possible préventifs.on se fou de vos dessins de financements par des ONG comme c est le cas pour le SIDA;on vous connait a des exceptions près a la recherche de perdiems ,bons d essence, frais de mission et frais de formations et j en passer

    13 octobre 2014

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