HomeA la uneSIMON COMPAORE : « A propos de la situation de la sécurité nationale, nous sommes sereins »

SIMON COMPAORE : « A propos de la situation de la sécurité nationale, nous sommes sereins »


Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, a effectué une visite au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). C’était le lundi 25 janvier 2016 au siège de l’institution à Ouagadougou.

Depuis les attaques terroristes survenues dans le pays, une certaine inquiétude règne dans les esprits des Burkinabè. Et comme pour rassurer ses compatriotes, le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, prône une sérénité à toute épreuve. « A propos de la situation de la sécurité nationale, nous sommes sereins » a-t-il rassuré depuis les locaux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le 25 janvier. C’était à l’issue d’une visite dans la soirée du 25 janvier dernier à l’institution. Arrivée sur les lieux à 15h50, celui-ci a été reçu et conduit dans son bureau par le président de la CENI, Me Barthélémy Kéré, pour un mot de bienvenue. Il s’en est suivi des échanges entre les deux délégations qui ont duré plus d’une heure d’horloge. A l’issue des entretiens qui se sont déroulés à huis clos, l’hôte du jour a dévoilé l’objet de son déplacement. « Il m’est apparu nécessaire de venir rendre une visite de courtoisie au président de la CENI. Entre la CENI et le ministère en charge de l’organisation des élections, il y a des relations de travail. Nous voulons entretenir de très bons rapports avec la CENI et nous restons disponibles pour des sollicitations de la CENI », a expliqué Simon Compaoré. Et d’ajouter qu’il a félicité l’équipe de la CENI pour le « travail remarquable » abattu lors des élections couplées présidentielle et législatives du 29 novembre 2015. « On était fier d’être Burkinabè après ces élections. Parce que la CENI a su maîtriser les mécanismes et les procédures à la grande satisfaction de toutes les populations et des acteurs politiques, de la société civile et des partenaires qui ont appuyé les élections. Il était de notre devoir de venir féliciter les responsables de la CENI, les encourager et leur souhaiter une bonne route pour qu’il en soit ainsi pour les élections prochaines », a déclaré le ministre d’Etat. A la question de savoir davantage sur les prochaines élections municipales, Simon Compaoré a répondu qu’elles n’étaient pas, contre toute attente des journalistes, à l’ordre du jour des échanges. « Sur cette question, nous avons eu des échanges épistolaires, mais nous ne sommes pas rentrés dans le fond puisque c’était une visite de courtoisie », a-t-il précisé. Avant de quitter le quartier général de la CENI, le ministre d’Etat en charge de la sécurité a appelé, face à la situation, les populations à être sereines et à coopérer avec les Forces de défense et de sécurité afin que le défi de la sécurité soit relevé dans une synergie d’action. « C’est cette coopération qui a permis d’arrêter les éléments de l’ex RSP. C’est la preuve que le message passé a été reçu 5 sur 5 au niveau de la population. Pourvu que cela dure », a souhaité le ministre Simon Compaoré. A l’en croire, toutes les dispositions de sécurité sont prises au niveau des églises, mosquées, temples, gares, marchés, écoles ainsi que partout où il y a des regroupements importants de gens. A ce niveau le président du Faso et le Premier ministre ont donné, a-t-il soutenu, des instructions fermes et toutes les Forces de défense et de sécurité sont en train de s’exécuter. Du reste, « nous pouvons être fiers d’une chose. C’est que contrairement à ce que certaines langues disent, nous avons encore des militaires, des gendarmes et des policiers de valeur qui travaillent nuit et jour pour qu’il soit possible de vivre en paix dans les villes et campagnes du pays. Nous sommes attristés par ce qui est arrivé mais on reste debout. On n’est pas couché. La preuve est que nous sommes venus à la CENI. Si la situation était telle que l’on ne pouvait pas venir ici, on n’allait pas nous voir ici. C’est un signe qu’il y a la sérénité à notre niveau », a insisté le ministre d’Etat.

Saïdou ZOROME (Collaborateur)

 


No Comments

Leave A Comment