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SOUTIENS MILITAIRES A LA RDC DANS LA LUTTE CONTRE L’INSECURITE


Dans la lutte contre l’insécurité qui sévit dans l’Est de son pays où pullulent de nombreux groupes armés, le président congolais, Félix Tshisékédi, bénéficie, depuis le début de cette semaine, du soutien militaire du Kenya. Ainsi, depuis le début de la semaine, trois contingents de soldats kényans des unités d’intervention rapide de la Force de brigade intégrée des Nations unies, sont arrivés les 9,10 et 11 août derniers et ont été acheminés dans la région de Béni où sont déjà déployés des troupes tanzaniennes. Dans le même temps, des contingents sud-africains et népalais sont aussi annoncés pour les prochains jours, pour aider à contrer les groupes armés à l’effet de ramener la paix et la sécurité dans la région.  Le moins que l’on puisse dire, c’est que le président Tshisékédi semble décidé à trouver une solution durable au problème de l’insécurité dans l’Est de son pays, dans le but de faire de sa promesse de campagne, une réalité. C’est tout à son honneur. Et l’on ne peut pas dire qu’il ne se bat pas de son mieux, pour ramener la paix dans cette partie de son pays.

 

 

Le président Tshisékédi semble avoir pris la pleine mesure de la situation et est véritablement en train de mouiller… le costume sur le terrain

 

 Mieux, on peut même dire qu’il a de la suite dans les idées, par rapport à la résolution de cette question cruciale qui semble lui tenir à cœur.  A preuve, de passage à Paris en fin mai dernier, il n’avait pas hésité à demander l’aide de la France pour « éradiquer » les ADF, du nom de ce groupe armé qui sévit dans la région de Béni dans le Nord-Kivu, en brandissant l’argumentaire de son penchant « islamiste » aussi bien dans son « discours » que dans ses « méthodes ». Dans la foulée, « Fatshi » décrètera, en début mai dernier, l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, avec pour conséquence le remplacement de l’administration civile par une administration militaire dans un souci d’efficacité dans la lutte contre l’insécurité. Trois mois plus tard, c’est une armada de soldats étrangers qui vient en renfort à l’armée congolaise pour traduire en actes concrets, cette volonté du président congolais de ramener coûte que coûte la paix dans cette partie de son pays. C’est dire si le président Tshisékédi semble avoir pris la pleine mesure de la situation et est véritablement en train de mouiller… le costume sur le terrain. Et sur un certain plan, l’on est même tenté de dire qu’il fait mieux que son prédécesseur, Joseph Kabila, rien que pour le rapprochement initié avec tous ses voisins ; ce qui lui vaut sans nul doute le soutien international qui est le sien aujourd’hui, dans son combat contre les groupes armés.

 

 

Une chose est de mobiliser les énergies dans un combat, une autre est de le gagner

 

 Tout le contraire de son illustre prédécesseur qui, en dix-huit ans de règne, avait fini par s’attirer l’antipathie de la plupart de ses voisins immédiats.  Maintenant, on attend de voir ce que tout cela donnera comme résultats sur le terrain. Car, une chose est de mobiliser les énergies dans un combat, une autre est de le gagner. En dans le cas d’espèce, on espère qu’on n’aura pas à reprocher à la longue, à ces soldats étrangers, leur inertie comme cela a déjà été le cas pour les Casques bleus de la Monusco. Les populations, de guerre lasse, avaient fini par manifester pour demander leur retrait.  C’est dire donc que seuls compteront les résultats. En tout état de cause, tout le mal que l’on souhaite à Fasthi, c’est de gagner le pari de tirer les populations de cette région, de la géhenne et d’y ramener la quiétude. Car, au-delà des dividendes politiques qu’il pourrait en tirer légitimement, la paix, dans cette région,  n’a pas de prix pour ses compatriotes meurtris par tant d’années de souffrances et d’instabilité.

 

 

« Le Pays »

 


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