HomeA la uneSUSPENSION DU CDP, DE L’ADF/RDA ET DE LA FEDAP/BC : Faut-il en rire ou en pleurer ?

SUSPENSION DU CDP, DE L’ADF/RDA ET DE LA FEDAP/BC : Faut-il en rire ou en pleurer ?


Le gouvernement a pris, ce lundi 15 décembre 2014, des arrêtés suspendant le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’Alliance pour la démocratie et la fédération, rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) et la Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (FEDAP/BC) pour « activités incompatibles avec la loi ». Cette mesure pourrait être décryptée de la manière suivante.

Par rapport à la suspension de la FEDAP/BC, l’on peut dire que cette association peut se réjouir d’avoir été simplement suspendue. En effet, la FEDAP/BC, au regard de la nature de ses agissements et de son credo sous l’ère Compaoré, aurait pu être dissoute sans que personne ne s’en émeuve outre mesure. D’abord, elle porte le péché d’être née avec le label d’une association de la société civile alors que dans la pratique, elle se comportait comme un parti politique. Cette nature hybride, digne d’une chauve-souris, avait d’ailleurs été relevée par l’opposition politique d’alors, qui s’en était plainte auprès du ministère de l’Administration territoriale et qui avait même demandé sa dissolution. Le ministère n’avait pas daigné accéder à cette requête. Pourtant, les faits étaient têtus. Cette attitude de l’administration territoriale était en phase avec le système Compaoré. Car elle illustre parfaitement comment se comportait de manière générale l’administration sous Blaise Compaoré. Instrumentalisée à outrance, celle-ci donnait plus l’impression d’être un outil au service d’intérêts égoïstes qu’un instrument qui travaillait pour l’intérêt général. Ce faisant, elle avait perdu son essence et partant, sa légitimité. L’autre élément qui plaide pour la suspension de la FEDAP/BC, c’est que celle-ci, depuis qu’elle a été portée sur les fonts baptismaux, a toujours donné l’impression de placer ses activités sous le signe de la déification de Blaise Compaoré. De ce fait, elle se délectait d’une propagande indécente et forcenée, fondée sur le culte de la personnalité. Cette attitude qui s’accommode mal de la démocratie, parce qu’elle a consisté systématiquement à magnifier le prince régnant même quand celui-ci posait des actes gravissimes contre l’intérêt supérieur de la nation, a contribué à distiller au sein des populations, l’idéologie selon laquelle, plus qu’un homme, Blaise Compaoré est un démiurge voire un messie. C’est cette image idyllique de Blaise Compaoré que la FEDAP/BC s’est évertuée à dessiner et qui pourrait expliquer entre autres les dérives autocratiques de l’ancien président.

Le principal responsable de tout ce qui arrive à l’ADF/RDA et au CDP est Blaise Compaoré

En ce qui concerne la suspension de l’ADF/RDA et du CDP, l’on peut avoir des raisons de ne pas en pleurer non plus. En effet, s’il est vrai que de façon souterraine, ces deux formations politiques cherchent déjà à rebondir alors que les cadavres des martyrs des 30 et 31 octobre derniers sont encore fumants, l’on peut en déduire qu’il y a de l’indécence dans leurs agissements. Ces deux partis politiques sont d’autant moins à plaindre qu’ils ont travaillé en toute conscience et de façon souvent arrogante, à exposer le Burkina Faso aux flammes de l’enfer. Et ces flammes, comme il fallait s’y attendre, ont brûlé mortellement des Burkinabè dont le seul péché était de s’être dressés, les mains nues, contre la forfaiture que Blaise Compaoré s’apprêtait à poser le 30 octobre dernier, avec justement leur bénédiction.

De ce point de vue, non seulement l’on peut être tenté de ne pas les plaindre, mais aussi l’on a le droit de douter de la sincérité des mea-culpa qu’ils viennent d’adresser au peuple burkinabè, pour, sitôt après, chercher à reprendre leurs activités. L’on pourrait, de ce fait, voir dans la décision du gouvernement de les suspendre, le souci de celui-ci de les mettre à l’abri de toute vendetta de la part des acteurs de la transition dont certains, visiblement, n’ont pas encore fini de décolérer contre eux. Pour toutes ces raisons, l’on pourrait aller dans le sens des mesures prises par le gouvernement contre eux. Toutefois, l’ADF/RDA et le CDP pourraient bénéficier d’un assouplissement de cette mesure pour les considérations suivantes. Leur suspension, de toute évidence, les met en marge du jeu politique et du processus de réconciliation nationale. De ce fait, ils peuvent se victimiser et brandir à la face du monde qu’ils sont objet d’ostracisme et de discrimination. Comparaison n’est certes pas raison, mais l’on peut dire qu’en terme de passif, le CDP, l’ADF/RDA et le FPI (Front populaire ivoirien) de Laurent Gbagbo se ressemblent. Mais Alassane Ouattara n’a pas pour autant dissout la formation politique de « l’enfant de Mama » qui a une part de responsabilité dans les massacres des populations d’Abidjan.  Mieux, il lui a toujours tendu la main, dans l’intérêt de l’équilibre du jeu démocratique et de la réconciliation nationale. Suspendre l’ADF/RDA et le CDP, alors qu’ils sont à terre, c’est du moins l’impression que l’on a, peut s’apparenter au fait de tirer sur une ambulance. Il aurait été plus judicieux de leur permettre d’exister pour faire face au regard des Burkinabè. Ce regard pourrait plus représenter pour eux un enfer, au lieu de leur donner l’alibi commode de se présenter devant l’opinion nationale et internationale comme des partis politiques persécutés et discriminés. Dans le même registre, l’on peut dire que la motivation de leur suspension, telle qu’elle a été énoncée, pourrait ne pas résister à une analyse de type juridique.

Cela dit, le principal responsable de tout ce qui arrive de fâcheux à l’ADF/RDA et au CDP aujourd’hui au Burkina est Blaise Compaoré himself. C’est lui qui, nonobstant les nombreux coups de semonce de tous ceux qui avaient pris fait et cause pour la démocratie au Burkina, avait choisi de franchir la ligne rouge. Aujourd’hui, il vit un exil forcé. Mais il a pris le soin d’y amener son frère cadet et certains membres très proches de son clan, laissant les autres au pays, pour régler l’addition de l’ensemble de ses mauvaises œuvres. Mais ce ne serait pas faire dans le cynisme que de dire tant pis pour eux.

Pousdem PICKOU


Comments
  • La mesure de suspension de la FEDA BC est insuffisante, car elle doit être pure et simplement dissoute pour la forme. La FEDA BC se serait vue s’auto dissoudre compte tenu de plusieurs factures rendant son existence aujourd’hui impossibles. Quant aux suspensions des partis politiques, ces décisions ne siéent point ou qu’elles précipitées et mal pensées. Je trouve cela un faux fuyant pour les rivalités exacerbées des acteurs politiques qui sont conscients des forces réelles des formations politiques du système COMPAORE. Que l’on ne se voile pas la face, aucune force politique ne pourra faire barrage aux formations politiques déchues. Le candidat pour le compte de la restauration de l’entité politique déchu sera indépendant. Autant, nous avions de par le passé la chute précipité du régime COMPAORE par l’annonce de la révision de l’article 37, les élections de 2015 ne seront pas une promenade de santé pour qui que ce soit, qu’elle que soit le qui. L’heureux élu de 2015 se sera par la qualité de la personnalité intrinsèque du candidat. Les repentis rêveurs se raviseront ; aussi et surtout si la logique de l’assainissement des dossiers de crimes de sang et économiques des candidatures évidents seront impossibles.

    17 décembre 2014
  • Bravo pour la profondeur de l’analyse.Car la réconciliation pour l’intérêt suprême de notre pays sera effectivement inclusive ou ne sera pas. Dans la situation qui est arrivée, les responsabilités sont extrêmement ramifiées, tant elle plonge ses racines noueuses sur 27 ans de règne. Dans cette situation nombreux sont les militants sincères de ces partis suspendus qui ont été littéralement abusés à l’image de tous ceux et celles qu(on convoyait par cars entiers aux djanjobas. Ils sont responsables certes, mais qu’en ont-ils retirés si non qu’ils ont été exploités. Beaucoup sont ceux qui se réclament aujourd’hui de l’opposition qui ont aidé concrètement à fabriquer le régime pour tirer le maximum de profit. Le régime déchu a été, à n’en pas nier, leur œuvre. Ils s’en vantaient même au vu et au su de tous, avant de le quitter après en avoir été débarqués pour des conflits évidents d’intérêts familiaux; et non par conviction, ni pour les intérêts du peuples qu’ils prétendent incarner aujourd’hui.Se même, tous les hauts cadres de l’administration publique étaient du CDP. Si non ils ne pouvaient pas y être nommés. Il est ainsi du SG du MATDS, signataire (d’au moins un arrêté par délégation_ et commentateur des arrêtés inopportun. Pour s’en convaincre, des SG de ministère qui sont d’anciens députés du CDP sont toujours en poste. Des anciens SG de ministres CDP sont aujourd’hui ministres de la transition. Qu’on ne dise pas surtout qu’ils n’ont pas été actifs pour le projet, car ceux qui se sont manifestés ouvertement contre ont été changés. Ce qui veut dire que ceux qui sont demeurés étaient consentants. Des hauts gradés de l’armée ont servi au vrai sens du terme le régime Compaoré. Mais aujourd’hui ils se la coulent plus douce. Ca veut dire aussi que tout leur a été pardonné pour qu’ils puissent être gardés à leurs postes ou promus pour certains à des postes plus élevés. Seul le pauvre Sagnon a payé pour le moment sa dette.
    Le peuple doit garder l’œil ouvert sur tous ces gens à des degrés divers. Si les uns qui ont pillé pour devenir des milliardaires aujourd’hui peuvent être pardonnés et accepté après un furtif mea culpa, attention à ne mas pénaliser ceux qui y sont demeurés sans responsabilités actives mais simplement morales. Les mêmes cause produisant les mêmes effets,évitons de créer des victimes inutiles. Il appartient aux militants de ces partis de savoir ce qu’ils veulent, s’ils veulent être réellement pardonnés. Ils devront d’abord dans un congrès statutaire débarquer tous les potentats de leurs organes dirigeants. Un renaissance devrait être donc opérée dans lesdits partis pour les élections futures avant qu’ils ne se soumettent à la sanction du peuple.

    17 décembre 2014
  • TRAVAILLONS ENSEMBLE A EVITER QUE PLUS JAMAIS D’AUTRES ENFANTS DE NOTRE PAYS N’EN ARRIVENT A CETTE SITUATION D4ERRANCE. C’EST UN DEVOIR DE CITOYEN, UNE OBLIGATION HUMAINE, UN IMPERATIF DE GOUVERNANCE.
    Merci pour votre analyse que j’apprécie et que je trouve pertinente à plusieurs égards. Je voudrais juste y apporter ma contribution.
    Le MATD a justifié la décision (je dis bien la et non sa) de suspension par certains arguments au nombre desquels, le fait de mener des activités incompatibles avec les lois de la république. Personne, en dehors des services de renseignement, ne sait ce que recouvre exactement cette expression. Mais faisons confiance à nos limiers du renseignement, qui permettent aux autorités de prendre des décisions d’anticipation pour nous protéger des d’individus mal intentionnés. Qui peut nous dire exactement en dehors des RG, quelles sont les communications qui ont été interceptées et qui pourraient être mises causes? qui d’autres que les RG peut nous dire quelles sont les rencontres clandestines qui ont pu avoir lieu? qui d’autre que nos fins limiers du renseignement peut éclairer notre lanternes sur les personnes qui tirent les ficelles de ces associations et autres entreprises qui sont si généreuses envers les victimes des journées insurrectionnelles des 4 glorieuses? etc.etc.etc.
    Comme vous l’avez si bien dit, cette suspension est dans l’intérêt même des premiers concernés, surtout que de nombreux Burkinabè leur en veulent toujours, pour leur soutien aveugle et très intéressé au pouvoir à vie de Blaise.
    Nous l’avons dans d’autres contrées, les partisans trop intéressés des régimes renversés ont très souvent été à l’origine de troubles aux conséquences dramatiques.
    Le bal indécent de demande de pardon n’a convaincu personne au Burkina, même pas ceux qui demandent pardon. Ces différentes demandes de pardon sont plutôt vues comme faisant partie de leur stratégie de reconquête du pouvoir perdu à jamais. En effet, ces demandes de pardon ont-elles fait l’objet de décision consensuelle au sein de ces formations? N’est-ce pas l’initiative de quelques dirigeant, refusant encore la défaite du régime, et qui veulent toujours jouer un rôle de premier plan sur la scène politique au Burkina?
    Cette décision du MATD, je la vois comme une mesure de préservation de l’ordre public, dans l’esprit de la réconciliation nationale, contrairement à ce que certains autres burkinabé pensent. En effet, imaginez un instant que par leurs apparitions répétées et indécentes, les responsables de ces partis finissent par agacer ces millions de jeunes qui se sont sacrifiés majoritairement et que ces jeunes décident d’interdire ces apparitions, que va-t-il se passer. Et on n’était pas loin d’un tel scénario avec le cas de Assimi Kouanda à la mosquée de Bogodogo. Certains me répondront rapidement que les forces de l’ordre sont là pour assurer l’ordre. Mais permettez-moi de dire qu’en la matière, dans la période que nous traversons, après une insurrection du genre que nous avons vécue, moins de forces de l’ordre visibles = plus de sécurité alors que plus de forces de l’ordre visibles = plus d’attroupements + de nervosité + de manifestations.
    Je pense sincèrement que le CDP et l’ADF/RDA se doivent d’accepter la décision comme telle, le temps que les esprits se calment, que justice soit rendue à nos martyrs. Quant à la FEDAB quelque chose, elle doit rapidement s’auto-dissoudre, puisque la référence des deux dernières lettres de son sigle n’est même plus au Burkina et n’assume plus les charges pour lesquelles cette association-parti politique s’est créée. C’est juste une question de logique et elle se doit d’être conséquente envers elle-même. Beaucoup de jeunes désespérés ont été instrumentalisés et trimballés dans cette histoire. Il faut arrêter d’utiliser la misère des gens pour des ambitions politiques malsaines.
    C’est vrai, le camarade ZIDA a dit clairement que nous ne pouvons pas avancer en laissant une partie des fils du pays derrière nous. Exact et parfait. Mais il faut comprendre par ces propos qu’il s’agit de ceux qui auront reconnu honnêtement leurs erreurs, et qui travaillent sincèrement dans la même direction que le peuple et non pas ceux qui nourrissent le malsain dessein de prendre une hypothétique revanche et qui mènent des activités répréhensibles ou tiennent des propos déplacés et inopportuns. Le Burkina Faso Nouveau avancera avec tous ses fils, mais tous ses fils qui ont compris la soif de changement du peuple et qui travaillent dans ce sens. Ce n’est jamais un honneur pour une famille de voir un de ses membres errer dans la nature, incapable de rentrer à la maison, par peur des fautes gravissimes commises. Mais à qui la faute si Blaise et une bonne partie de la galaxie compaoré en sont réduits à cet état d’indésirables ? S’il avait écouté les sages conseils que nous lui prodiguions (gratuitement d’ailleurs, pendant que certains étaient grassement payés par le contribuable pour l’induire en erreur), lui et ses proches n’en serait pas réduits à fuir le Burkina et à errer aux abords du pays sans pouvoir y pénétrer.
    TRAVAILLONS ENSEMBLE A EVITER QUE PLUS JAMAIS D’AUTRES ENFANTS DE NOTRE PAYS N’EN ARRIVENT A CETTE SITUATION D4ERRANCE. C’EST UN DEVOIR DE CITOYEN, UNE OBLIGATION HUMAINE, UN IMPERATIF DE GOUVERNANCE.

    17 décembre 2014
  • Je pense que cette mesure de suspension pourrait même arranger le CDP et l’ADF/RDA pour éviter qu’ils soient pris à partie en voulant faire des rassemblements. C’est une décision préventive et le MATDS a bien vu car en réalité le pardon demandé par ces deux partis n’est pas de bonne foi. En voulant prolonger le règne de leur maître à penser qui est le président déchu Blaise Compaoré ils ont volontairement contribué à endeuiller des familles. Qu’est ce qui serait arrivé si leur plan macabre d’assassiner l’alternance démocratique avait réussi? On pouvait comprendre le CDP car il est resté dans sa logique de défier et de narguer le peuple. Mais Gilbert n’avait -il pas déclaré qu’il n’avait pas de leçon de morale à recevoir? Qu’il assume les conséquences de la leçon qu’il n’a pas voulu recevoir. Quant à la FEDAP-BC on aurait dû la dissoudre purement et simplement car elle a plutôt mener des activités politiques au profit d’un individu en lieu et place des activités associatives. Maintenant que leur mentor n’est plus là c’est un argument de plus pour procéder à sa dissolution.

    17 décembre 2014
  • Je pense qu’il faudrait aller plus loin dans cette logique en demandant à tout ceux-la qui ont soutenu le régime compaoré pendant des décennies, 26 ans sur ces 27 ans de règne. Ou qu’ils se trouvent, qu’ils laissent la place aux jeunes. Je ne parle pas des nomades politiques

    17 décembre 2014
  • BONJOUR A TOUS!

    Vous avez dit suspensions! ?
    Beh ! Moi je trouve qu’il n’y a rien de mal a cela puisque qu’ils ne sont que suspendus. Ils pouvaient également être jugés et pendus. Non, c’est pour leur dire de savoir être wonnettes et véridiques. Il ne faut pas qu’ils vont pendre le peuple comme des marionnettes. Une association ne doit pas faire la politique. Un parti politique qui ment a, qui muselle et bâillonne son peuple aussi doit être dissout. Car il cultive le népotisme, le despotisme, la patrimonialisation du pouvoir, la misère, la médiocrité, la corruption et la haine pour déboucher au vampirisme économique et social; la décadence et la déchéance quoi. Tu piges? Au Burkina on en veut pas de ca et çà pas du tout, c’est-à-dire cette gouvernance de tout par le peuple et rien pour le peuple; on est ou la ?
    Ils sont suspendus, ce qui veut dire qu’ils doivent rester dans la clandestinité et réfléchir et revenir a de meilleurs sentiments c’est a dire être en phase avec le peuple. Cela ne veut pas dire qu’on fait la chasse aux sorcières. C’est le combat contre l’arrogance, le mépris d’autrui ou la banalisation de la vie humaine pendant qu’un individu veut se faire Déifier.Ouiraogo sait qui est Noraogo et Timpousga sait qui Sibila ET AINSI DE SUITE DANS TOUTES LES FAMILLES BURKINABE.

    17 décembre 2014
  • La FEDération Associative Pour pilleurs de Biens Communs ( FEDAP/BC ) s’en tire plutôt à bon compte . Mais elle ne perd rien pour attendre !

    17 décembre 2014
  • Merci Pousdem PICKOU pour ton analyse. Pour ma part ces deux partis ne sont pas dissouts mais suspendus (pour un temps non révélé). C’est cette suspension qui permet de dire qu’il y a eu consensus au CNT: au CNT il y a les coutumiers et religieux, la société civile…., les partis politiques sauf les exclus. Il fallait les exclure plus tôt pour stopper leur arrogance. Sinon sur le terrains, et je suis bien convaincu, que la majorité des députes CDP ne peuvent plus être réélus (surtout les députés dits nationaux). A l’ADF/RDA les militants doivent déjà demander des explications à leur Maitre.

    17 décembre 2014
  • Excelent article: la précision y est, les termes y sont,la manière y est aussi. il ya encore des gens forts. Merci mon frère.
    Un frère malien

    17 décembre 2014
  • Pourquoi parler à la place des bourreaux? Le MAT leur donne le droit de se défendre ouvertement en justice; pas de se plaindre à domicile. S’ils ne disent rien dans les délais, ils consentent à tout. Qu’ils rejoignent Blaise!

    18 décembre 2014

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