HomeOmbre et lumièreTOURNEE DU MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA SECURITE DANS LA REGION DU CENTRE-SUD : Simon Compaoré transmet les encouragements du gouvernement aux forces de sécurité

TOURNEE DU MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA SECURITE DANS LA REGION DU CENTRE-SUD : Simon Compaoré transmet les encouragements du gouvernement aux forces de sécurité


En tournée dans la région du Centre-Sud, le ministre d’Etat, ministre de la Sécurité Simon Compaoré, a fait des escales à Kombissiri et à Toécé dans le Bazèga. C’était dans la matinée du mardi 1er juin.

L’arrivée du ministre d’Etat à Kombissiri était annoncée à six heures, finalement le ministre a foulé le sol de Kombissiri avec 15 minutes d’avance, soit à 5h 45. Il a été accueilli par les autorités régionales, provinciales et communales à la direction provinciale de la Police nationale du Bazèga. Le ministre d’Etat Simon Compaoré a dit ceci à l’endroit des agents : « Je suis venu vous apporter les encouragements et les félicitations du gouvernement, mais aussi voir de visu les conditions dans lesquelles les Forces de sécurité travaillent. » Le Commissaire de police Minata Konaté, directrice provinciale de la Police nationale du Bazèga, a présenté son service au ministre avant de relever quelques résultats engrangés. Pour elle, les éléments de la police ont interpellé près de 96 personnes pour diverses infractions ; saisi près de 75 kg de chanvre indien et versé dans les caisses de l’Etat près de 10 915 000 F CFA. Cependant, pour la DPPN du Bazèga, l’arbre ne doit pas cacher la forêt, car des difficultés existent. Ces difficultés sont d’ordre infrastructurel, matériel et logistique dans une localité qui enregistre par mois près de 30 à 35 accidents de la circulation. Quant aux doléances posées, des promesses ont été faites et séance tenante un ordinateur de bureau a été remis à la direction provinciale de la police nationale du Bazèga. Après la direction provinciale de la police du Bazèga, C’est la brigade territoriale de la gendarmerie de Kombissiri qui a reçu la visite du Ministre d’Etat Simon Compaoré. C’est une brigade qui a ouvert ses portes en 1979. La brigade territoriale de la gendarmerie de Kombissiri est aussi confrontée au problème d’absence de clôture, d’ordinateurs et de consommables. Le seul véhicule dont disposait la brigade de Kombissiri est sur cale. Ici aussi, le ministre a tenu un langage d’encouragement et de félicitations. Ensuite le ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité Simon Compaoré a mis le cap sur la commune rurale de Toécé où il a visité le commissariat de police de district de ladite commune.

Lacina TEGUERA (Correspondant)

 

 


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  • Ecoutez, on n’a pas besoin d’être expert en investigation criminelle pour se poser certaines questions pertinentes sur les cas sporadiques d’attaques terroristes au Burkina, particulièrement dans la région du Sahel. Tenez, les 2 assaillants qui ont tué à bout portant le policier à la retraite à Djibo fin mai 2017, ont bien ciblé le domicile de cet homme qui animait des émissions radiophoniques sur des questions de sécurité. Pourquoi après le crime, dans leur fuite, l’un des assaillants à tué volontairement son collègue qui avait fait une chute de sa moto ?D’aucuns ont interprété cet acte comme une volonté de ne laisser aucune chance à cet infortuné d’être appréhendé par la sécurité qui pourrait à travers des interrogatoires, remonter la filière des terroristes et connaître les commanditaires. Généralement, les réseaux terroristes bien connus comme AQMI, l’Etat Islamique, Ansardine revendiquent les attaques qu’ils perpètrent et ne s’en cachent pas. Par conséquent, si des assaillants sur le territoire burkinabè se préoccupent de masquer les traces de leurs crimes, cela pourrait supposer qu’ils appartiennent à d’autres réseaux téléguidés par des néo-terroristes burkinabè ayant de possibles connexions politiques avec ceux qui cherchent à créer le chaos dans le pays pour espérer parvenir au pouvoir par la subversion. Les cas isolés d’attaques qui ont lieu dans le sahel vers Djibo sont menés contre des cibles bien répertoriées dans des domiciles. Ce comportement frise aussi des règlements de comptes entre des citoyens loyaux et des réseaux terroristes burkinabè camouflés au sein même des populations de la région du nord victime de ces attaques. Courage donc au Forces de Défense et de Sécurité(FDS) du Burkina qui mènent des actions valeureuses de traque contre les terroristes .Félicitation au ministre d’Etat en charge de la sécurité, Simon Compaoré dont la forte implication auprès des forces de sécurité (police, gendarmerie) pour la sécurisation du pays est incontestable et reconnue de nos jours par l’opinion publique. Evidemment, cette détermination efficiente du ministre de la sécurité fait des jaloux du côté des anarchistes qui cherchent vaille que vaille à créer le chaos dans le pays. Tôt ou tard, les langues se délieront pour démasquer publiquement les Burkinabè radicalisés et instrumentalisés dans le terrorisme de même que leurs bailleurs de fonds et commanditaires qui veulent effacer les traces de leurs crimes. Félicitation également au Chef d’Etat major général des armées, le général Oumarou SADOU pour ses actions de soutien et de mobilisation des troupes au nord. Comme le disait le commandant de l’armée de terre, le colonel major Léon Traoré, la lutte contre le terrorisme est un combat mondial qui implique et les hommes de tenue et les civils pour une collaboration active pour contrer ce fléau. Merci à tous. Avec le temps, les terroristes transfrontaliers et les apatrides burkinabè radicalisés pour ces sales besognes, seront vaincus et inscrits sur le tableau noir de l’histoire nationale. Les langues se délient déjà sur ces sinistres individus qui doivent savoir que l’opinion publique a commencé à les démasquer à travers leurs modes opératoires traditionnels.

    5 juin 2017

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