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ZEPHIRIN DIABRE, PRESIDENT DE L’UPC


L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a, dans la soirée du 1er mars 2020, à Ouagadougou, procédé à la clôture des célébrations entrant dans le cadre de ses 10 ans d’existence. Créé le 1er mars 2010, le parti du Lion a voulu, à travers ces commémorations, mobiliser ses militants en vue de remporter les élections de 2020.

1er mars 2010-1er mars 2020, cela fait 10 ans que l’Union pour le progrès et le changement (UPC) est présent dans l’arène politique burkinabè. Ce parti qui dit vouloir le changement et le vrai a, à cette date marquant ses noces d’étain, mené des activités. Pour finir ces festivités en beauté, le parti a convié ses militants, ses cadres et certains représentants de partis politiques de l’opposition et de la majorité à la soirée de clôture de ses festivités. Une soirée qui a aussi connu l’installation officielle du mouvement des lioncelles, parrainé par Odile Diabré, épouse du président de l’UPC. Cette commémoration des 10 ans du parti du lion a été l’occasion pour mobiliser la troupe jaune- vert en vue de gagner les élections présidentielle et législatives de 2020. Et Zéphirin Diabré, président de l’UPC, a sa petite idée : « Nous avons des adversaires qui multiplient des erreurs, des errements, des échecs et des tâtonnements chaque jour que Dieu fait. Ça aussi c’est bon pour nous » (voir encadré). Autre proposition pour sortir victorieux de l’échéance électorale à venir, l’actuel Chef de file de l’opposition propose à ses militants de continuer à améliorer l’implantation du parti «  qualitativement et quantitativement ». Des limites, l’UPC n’en manque pas et ce n’est pas son président qui dira le contraire : « Certains d’entre nous ont un petit esprit de fermeture. Alors que nous devons avoir un esprit d’ouverture pour accepter tous ceux qui veulent nous rejoindre. Parfois, dans certains endroits, nous laissons le démon de la division pénétrer dans nos rangs ».

« En 2015, les Burkinabè se sont trompés»

A la tribune, le président de l’UPC est aussi revenu sur ce que son parti a pu faire en 10 ans sur l’échiquier politique burkinabè. «  Nous pouvons être fiers de ce que l’UPC a apporté au Burkina Faso et principalement à la démocratie. En tant que parti, nous avons permis, au plan interne, l’émergence sur la scène politique d’hommes et de femmes nouveaux. De manière permanente dans nos prises de position et les postures que nous adoptons, nous montrons qu’il y a une autre manière de faire de la politique. Quoi qu’on dise, il y a une certaine éthique en politique.», s’est-il réjoui. Parlant d’éthique, Zéphirin Diabré fustige le fait que certains de ses anciens camarades ont été complices de tentatives de déstabilisation du parti du Lion. « Ils nous avaient rejoints juste pour des plans opportunistes. Nous avons été victimes d’une tentative de coup d’Etat de la part de nos adversaires, dont l’objectif était de récupérer le parti en plaçant à sa tête une direction acquise à leurs desseins. », a-t-il martelé. Et de poursuivre en ces termes : «  Nous devons aussi nous en prendre à nous-mêmes, pour n’avoir pas, de manière ferme et claire, fixé en avance, les règles du jeu. Ce sera fait désormais, et je vais y veiller personnellement ». Pour y veiller, le président de l’UPC avance des conditions : « Désormais, tout candidat sollicitant l’investiture de notre parti pour une fonction élective, locale ou nationale, sera informé au préalable de la manière et des conditions dans lesquelles le parti entend que ladite fonction soit exercée. Il appartiendra, en toute conscience et en toute connaissance, à ce candidat de les accepter ou d’aller concourir sous une autre bannière autre que celle de l’UPC.»  Le président du comité d’organisation des noces d’étain de l’UPC, Adama Sosso, a souligné que leur objectif a été largement atteint. «  Toutes nos activités ont été réalisées. Cela fait 10 ans de lutte, et nous sommes dans une année électorale, ce qui fait que nous sommes en train de nous préparer pour conquérir le pouvoir d’Etat. En 2015, les Burkinabè se sont trompés et nous sommes convaincus qu’en 2020, cette erreur ne va plus se répéter vu l’état dans lequel le pays se trouve aujourd’hui.».

Boureima KINDO


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