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CRISE AU CADRE DE REFLEXION ET D’ACTION DEMOCRATIQUES : Les membres exclus dénoncent


 

Trois membres du bureau national du Cadre de réflexion et d’action démocratiques (CADRe), un mouvement citoyen œuvrant dans le domaine des droits humains, ont tenu, le 3 octobre dernier à l’Espace Gambidi à Ouagadougou, une conférence de presse pour informer l’opinion publique sur la crise qui prévaut au sein de cette Organisation de la société civile (OSC).

« Le CADRe se porte mal ! Et j’oserai même dire très mal » ; c’est en ces termes que Sy Daniel Traoré, secrétaire exécutif national adjoint, a qualifié le climat actuel au sein de cette OSC. Pour lui, cette conférence de presse visait à tenir l’opinion publique informée de ce qui se passe au sein de CADRe, contre-attaquer de façon légale, dénoncer cette récupération politique, accélérer la mise en branle de certaines procédures légales pour un retour à la normale au sein du CADRe et à permettre aux membres exclus que sont Sy Daniel Traoré, Fulbert Paré et Noufou Sanou d’échanger avec la presse. Dans sa déclaration liminaire, Sy Daniel Traoré, secrétaire exécutif national du CADRe, est revenu sur la genèse des faits qui ont conduit à la crise que vit la structure. Les intoxications au sein de certains membres du bureau ont conduit à un renouvellement clandestin du bureau, selon Sy Daniel Traoré. Nous avons reçu nos lettres de suspension le 28 août 2017 ; s’en est suivie la suspension d’un autre membre le 24 septembre. Il a ajouté que selon les textes du CADRe, la décision de suspension ne peut être prise que par l’ensemble des membres du Secrétariat exécutif national (SEN) avant d’être signée par le camarade secrétaire exécutif national ; preuve que ses trois membres du SEN qui ont émis les lettres de suspension l’on fait de façon illégale, a-t-il martelé avant de les accuser d’avoir fermé le siège de l’organisation, le rendant inaccessible aux autres militants. Et Fulbert Paré, secrétaire chargé des relations extérieures, de la communication et de la presse, d’ajouter : « Nous avons engagé une procédure légale pour rétablir l’ordre et nous avons informé l’autorité de ce qui se passe. Nous avons informé le ministère de la Sécurité et le ministère de l’Administration territoriale. Ce bureau illégal continue  d’installer les secrétaires exécutifs provinciaux ». Sy Daniel Traoré a appelé à la vigilance et au bon sens de chaque militant du CADRe, car les propagandes sur la page Facebook de la structure ne sont absolument pas des mesures prises de façon consensuelle au sein du SEN. Il a exhorté les militants à la vigilance maximale, à une discipline dans les rangs et surtout à peser les paroles de ces trois messieurs que sont Benjamin Sia, Barthélémie Tenkodogo et Yacouba Dié. « Ils sont allergiques à la critique et agissent sous la bannière du SEN qu’ils tentent de vider progressivement. Ils s’assumeront devant les instances appropriées qu’il plaira de toute façon aux militants de tenir en temps opportun », a soutenu  Sy Daniel Traoré. Il a décliné « toute responsabilité sur toute personne qui viendrait à agir ou poser un acte au nom de ces trois individus sus-cités qui se cachent derrière de funestes desseins, maintenant clairement avoués ».

Jonas B. SALOU (Correspondant)

 


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