HomeMissive à mon oncleL’ONCLE AU NEVEU

L’ONCLE AU NEVEU


Cher neveu,

Très heureux de te retrouver cette semaine pour te faire part de mes nouvelles. Dans l’ensemble, rien à dire hormis la chaleur qui sévit chez nous sur fond de pandémie du coronavirus dont on ignore la fin. Tout était aux arrêts, comme dans bien d’autres pays, jusqu’en ce début du mois de mai où le gouvernement a procédé à l’allègement de certaines mesures de restrictions. La grogne qui montait au sein des populations, n’a pas laissé d’autre choix au gouvernement que de lever un tant soit peu, ces mesures que sont, entre autres, l’ouverture des marchés après celui du marché central, la réouverture des lieux de culte, la suspension de la mesure de quarantaine qui frappait les villes ayant enregistré un cas de Covid-19 avec surtout la reprise du trafic urbain et interurbain. Avec cet allègement, on peut dire que la vie a repris et notre prière est que cette situation n’engendre pas une montée en flèche de la maladie. En effet, ils sont nombreux, ceux qui sont de plus en plus inquiets depuis l’allègement des mesures de restrictions. On croise les doigts, en espérant que les uns et les autres respecteront scrupuleusement les mesures-barrières en vigueur. Cher neveu, ceux qui sont pressés pour que leurs activités reprennent, sont les élèves et étudiants. Prévue pour reprendre le 11 mai dernier, la rentrée des élèves en classes d’examens a été repoussée au 1er juin prochain. Rien pour l’instant en ce qui concerne celle des classes intermédiaires. Les plus chanceux, est-on tenté de dire, sont les étudiants ayant un effectif réduit, notamment ceux des licences professionnelles, des masters et des filières de spécialisations, qui ont regagné leurs salles de cours, le 11 mai dernier, après deux mois environ de vacances forcées. Vivement qu’une solution soit trouvée pour sauver l’année scolaire et académique!

Deux candidatures officielles à la présidence de la FBF

En attendant, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo, lui, savoure sa victoire. En effet, il a été élu, le 10 mai dernier, avec 133 voix contre 21 pour son adversaire, Yahaya Zoungrana, pour représenter son parti à la présidentielle du 22 novembre prochain, à l’issue d’un vote du collège électoral. De trois candidats en lice au départ, en l’occurrence Eddie Komboïgo, Yahaya Zoungrana et Mahamadi Lamine Kouanda, c’est finalement entre les deux premiers cités que le vote s’est déroulé; le dossier de Mahamadi Kouanda ayant été déclaré incomplet. Faute d’avoir trouvé un consensus pour désigner le candidat du parti à la présidentielle de novembre 2020, le parti est passé au vote qui a vu la victoire de Eddie Komboïgo. Il défendra désormais les couleurs du parti lors des échéances électorales de novembre prochain. Toutefois, les regards sont tournés vers le président d’honneur du parti, Blaise Compaoré, qui devra valider ladite élection.  Cher neveu, l’élection du président de la Fédération burkinabè de football (FBF), en juin 2020, risque d’être très serrée. Pour cause ? Alors que Amado Traoré, Président du Conseil d’administration (PCA) de Majestic Sporting Club et ancien président du Rail Club du Kadiogo, pensait pouvoir passer haut la main parce que la hiérarchie militaire a refusé d’octroyer une autorisation à l’actuel président de la FBF, Sita Sangaré, pour se présenter à cette élection, voilà qu’un 2e candidat est sorti du bois. Il s’agit de Lazare Banssé, ancien PCA de l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO), 2e candidat déclaré donc, par ailleurs présenté comme l’homme de main de Sita Sangaré. Et ce n’est pas tout. Il se susurre qu’un 3e candidat pourrait se dévoiler très bientôt, en la personne de Bertrand Kaboré. La bataille s’annonce donc rude. Mais que le meilleur gagne pour le bonheur du football burkinabè. C’est sportivement que je m’arrête pour aujourd’hui. Au revoir et à bientôt. Que Dieu nous garde et nous protège !

Ton oncle


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