A Ouagadougou et dans certaines villes de l’intérieur du pays, on rencontre, en circulation, des cyclistes et motocyclistes roulant sur la voie, à tombeau ouvert . Non content de fouler aux pieds la limitation de la vitesse, ces personnes transportent très souvent des objets sur l’épaule (barre de fer, tôles). Ce genre de situations auxquelles on assiste au quotidien, sont sources d’accidents de la circulation, entraînant le plus souvent des blessés voire des pertes en vies humaines. Mais tout cela n’est que la rançon du laxisme des autorités en charge de la régulation de la circulation. Ne dit-on pas que quand le laxisme s’installe, l’autorité de l’Etat fout le camp ? Sinon, comment comprendre que cela se passe au vu et au su de tout le monde sans que personne ne s’en émeuve ? On attend que le pire arrive pour jouer au pompier. Il faut que l’autorité se montre ferme vis-à-vis de ces personnes qui mettent en danger la vie des autres. Ce n’est qu’à ce prix que l’on pourra mettre fin ou réduire à leur plus simple expression, ces pratiques dangereuses sur nos routes.
Ben Issa TRAORE