HomeA la une5 000 FAUSSES  CARTES D’ELECTEURS : Affaire classée sans suite par le parquet

5 000 FAUSSES  CARTES D’ELECTEURS : Affaire classée sans suite par le parquet


 

Le procureur du Faso près le  Tribunal de grande instance de Ouagadougou, assisté  du Commandant de la brigade ville de gendarmerie de Bogodogo et le Commissaire de police du Commissariat de Ouaga 2000, a animé une conférence de presse, le  29 octobre 2015.  De cette conférence de presse, il ressort que l’affaire des présumés cinq mille (5 000) fausses  cartes d’électeurs  est classée sans suite par le parquet, faute de preuves.

L’affaire  des cinq mille (5 000) fausses  cartes d’électeurs a été  classée sans suite par le parquet, faute de preuves. L’information a été donnée par le procureur du Faso  près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, Maîga Sérémé/ Compaoré, hier 29 octobre 2015  à Ouagadougou. « Une enquête a été ouverte par mon parquet suite à la transmission du procès-verbal, objet de l’enquête diligentée par le commissariat de Ouaga 2000. Cependant, ladite enquête ne nous a permis que  de découvrir les contradictions  dans les déclarations du plaignants Monrou Bouda qui nous a laissé entendre qu’il n’avait communiqué l’objet de sa plainte à personne. Tout en avouant qu’il avait menti, il ajoutait avoir saisi l’UPC des faits   sans pour autant avoir la preuve de ce qu’il avançait», a-t-elle dit dans sa déclaration liminaire.  A noter que la brigade ville de gendarmerie de Bogodogo et  le commissariat de police de Ouaga 2000 ont été mis à contribution dans cette affaire.  Le  Commandant de la brigade ville de gendarmerie de Bogodogo, Issa Konkobo,  et le Commissaire de police du Commissariat de Ouaga 2000, Wakilou Senou, ont d’ailleurs pris part à cette conférence de presse. L’affaire remonte selon le procureur du Faso,  au 3 septembre 2015.    Suite à la plainte déposée  auprès du Commissariat de Ouaga 2000  par un certain Monrou Bouda ,  le secrétariat  public de Daouda Zangré, a été perquisitionné par le Commissariat de police de Ouaga 2000. Le rapport d’expertise des disques durs  saisis  n’a pas permis d’établir la véracité d’établissement des cinq mille  fausses  cartes d’électeurs. En revanche, il a été retrouvé,  dans deux disques durs, entre autres,  un document relatif au programme   du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), la liste complète des candidats du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), de  l’Union pour le progrès et le changement(UPC), du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et celle de l’Union pour un Burkina Nouveau (UBN) aux élections législative du 11 octobre 2015.  En plus de cette perquisition,  plusieurs personnes ont  été entendues mais les déclarations  n’ont pas permis d’établir les faits  reprochés, encore moins la culpabilité d’un individu. Quant à la brigade ville de gendarmerie de Bogodogo, elle a enquêté sur les  263 formulaires de cartes d’électeurs dans un bureau à Ouaga-Inter.  Là, il ne s’agissait pas de fausses cartes d’électeur mais de formulaires de cartes d’électeurs.  Les interrogations menées à ce niveau ont permis aux agents enquêteurs de découvrir que les formulaires  retrouvés  dans les locaux de l’OTRAF appartiennent bel et bien à  la CENI.  Ils ont été oubliés à cet endroit qui avait été utilisé dans le cadre des opérations d’enrôlement de 2012 et 2015.   A noter que la CENI a été mise à contribution pour authentifier les cartes  d’électeurs et les formulaires.

Issa SIGUIRE


Comments
  • Si la honte pouvait tuer; on comprend maintenant le silence de l’UPC qui s’était fait le chantre de la lutte contre la fraude en lorgnant le MPP. Maintenant que la vérité s’impose, l’UPC devrait avoir la courtoisie de demander pardon au MPP.

    30 octobre 2015

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