ASSASSINAT ODIEUX DE RELIGIEUSES AU BURUNDI :A qui profite le crime ?
C’est la stupeur et le désarroi au Burundi, après le viol et l’assassinat dans leur couvent, de trois membres de la congrégation des sœurs de Marie, toutes Italiennes, dans la périphérie de Bujumbura. Au regard de l’âge avancé de ces pauvres religieuses et les mutilations corporelles qu’elles ont subies, on est en droit de se demander si ce crime est simplement le fait d’un forcené en mal de sensations fortes.
La thèse d’un crime crapuleux ne résiste pas à l’analyse
En tout cas, on se rappelle encore cette autre sombre affaire similaire, où les auteurs des assassinats d’un coopérant italien et d’une religieuse croate, mis aux arrêts par la police burundaise, avaient déclaré avoir agi pour des motifs crapuleux, en novembre 2011. Dans le cas présent, la motivation semble tout autre. Qu’est-ce que ces religieuses ont pu bien faire pour mériter un tel sort ? Cela dit, à qui profite ce crime indigne d’une époque civilisée ? Autant de questions que l’on peut se poser. Toujours est-il que la thèse d’un crime crapuleux, dans le cas d’espèce, ne résiste pas à l’analyse, dans la mesure où le troisième meurtre a été commis au nez et à la barbe des forces de sécurité burundaises qui veillaient à la sécurité du couvent. A cela s’ajoute le fait que les criminels n’ont rien emporté après leur basse besogne. Ce qui est d’autant plus ahurissant, c’est que deux autres religieuses, une Rwandaise et une Congolaise qui dormaient dans le même couvent, n’ont pas été inquiétées. C’est à n’y rien comprendre. Comment l’auteur du troisième crime a-t-il pu tromper la vigilance de la police pour arriver à décapiter sa victime ? Ce qui est sûr, c’est que ce crime n’est pas sans motivation, surtout dans le contexte sociopolitique burundais actuel.
Rien ne saurait justifier cet acte ignoble
Lorsqu’on considère la manière dont les crimes ont été commis et l’art utilisé, on est tenté de dire que le ou les auteurs sont porteurs d’un message. On le sait, l’Eglise catholique n’a pas sa langue dans sa poche et ne reste jamais aphone lorsque la situation politique exige une prise de position claire. On sait bien que le président Nkurunziza supporte mal la contestation et ne fait pas mystère de sa volonté de modifier la Constitution pour demeurer au pouvoir. Est-il derrière cet acte et si oui, a-t-il voulu envoyer un signal fort à l’Eglise catholique ? Rien n’est à exclure. D’ailleurs, ce triple assassinat rappelle étrangement l’affaire des moines de Tibéhirine, assassinés en Algérie en novembre 1996, dans un contexte sociopolitique trouble.
Par ailleurs, on ne peut absoudre à bon comptes l’Opposition politique burundaise qui pourrait aussi être l’instigatrice de ce crime. Elle pourrait en effet avoir ourdi un stratagème macabre, pour salir l’image du pouvoir en place. Cette piste n’est pas non plus à exclure.
En tous les cas, rien ne saurait justifier cet acte ignoble. Ce triple assassinat donne encore une image hideuse de l’Afrique au reste du monde, comme si l’affaire des moines de Tibéhirine ne suffisait pas. En tout cas, vivement que les auteurs de ces crimes barbares soient arrêtés et qu’ils répondent de ces actes odieux.
Thierry Sami SOU
forever
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l avant dernier paragraphe est le reflet des agissements souteraines de bien d opposants meme si le degré de cynismes n est pas le meme partout pour désigner l état d avancement de la bestialité de nos chères innocents hommes politiques qui n ont que faire de la morale eux qui trouve meme qu ils faut deux version de la bible etn du coran
10 septembre 2014anonyma
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l’affaire est louche et meem tres louche. le troisième crime a été perpetré pendant que la police securisait les lieux. comment cette police n’a -t-elle pas pu empeché ce 3e assasinat audieux si elle se veut competente. et c’est cette même police qui un jour plus tard presente un suspect. on est pas dans un film de western! que ce soit pour dissuader l’eglise ou pour salir le nom du president, ces bonnes soeurs ne meritaient pas un tel sort. vivement, que les vrais assassin soit arreté. je prie pour le repos des ames de ces bonnes soeurs.
10 septembre 2014moi
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cette affaire peut se regler tres simplement. si le president n’a rien a se reprocher qu’il autorise l’intervention d’expert internationaux et neutre pour mener l’enquete. mais s’il ne pense pas a cette eventualité, c’est qu’il a quelques chose a se reprocher. d’ailleurs, on a pas encore vu la reaction du gouvernement burundais. ce silence que je qualifie de coupable en dit long sur ces crimes. mais c’est domage qu’aon assiste a ce genre de comportement sous nos cieux. a bas!
10 septembre 2014utchiwa
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Une messe d honneur a ete celebre ce matin pour leur rendre hommage. prions ensemble pour le repos de leur ames. quand aux criminel, qui qu’il soit, paiera pour s’etre attaqué aux servantes de Dieu. l’affaire trouvera tres vite un denouement si elle n’est pas politique. mais dans le cas contraire cela va trainer comme on a l’habitude de le voir dans nos republique bananiere.
10 septembre 2014L'oiseau rare
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vraiment, honte à ceux qui ont fait ça. assassiner aussi sauvagement des gens venus vous apporter leur aide pour vous tirer des affres de la misère! ça m’étonnerait fort que ce soit l’oeuvre d’un déséquilibré mental comme les autorités burundaises veulent le faire croire. En Afrique, les gens n’ont rien compris dans la politique si bien qu’on y trouve toutes les bassesses possibles, y compris ce genre de manipulation criminelle et odieuse
10 septembre 2014SAS
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tout ceci est du à l’absence cruelle de justice et aussi a la faiblesse de la société civile dans nos republique. que ce soit l’opposition ou le parti au pouvoi, ils n’aurait pas le cra d’agir s’il avait en face d’eux une justice competente et independante. mais nous avons foi en l’Afriqaue. lentement mais surement, un jour ces actes ne seraient plus que de mauvas souvenir dans nos pays.
10 septembre 2014