LE SYNATCOMB A PROPOS DES GREVES AU MINEFID : « Il faut trouver des solutions idoines »
Le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNATCOMB) a tenu une conférence de presse afin d’exprimer son point de vue sur la grève des agents du ministère des Finances. La même conférence de presse a servi de cadre de signature de convention dans le cadre de la mise en place d’une centrale solaire au profit de la Société coopérative de solidarité commerciale (SOCSOCOM).
Une centrale solaire de 150 mégawatts pour pallier le déficit énergétique que rencontre le Burkina Faso. C’est ce à quoi va aboutir la signature de convention entre le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNATCOMB) et un consortium de partenaires occidentaux et africains. C’est un accord tripartite qui va conduire à lever des fonds pour construire la centrale électrique. « Nous avons pour ambition de contribuer à développer notre nation. Notre syndicat est un syndicat de développement », a relevé Roch Donatien Nagalo, Président de la Société coopérative de solidarité commerciale SOCSOCOM, unité morale. Selon toujours Roch Donatien Nagalo, également Secrétaire général du SYNATCOMB, la construction de la centrale solaire consiste à témoigner leur engagement à soutenir les actions du Programme national de développement économique et social (PNDES) parce que tout ne doit pas être à la charge des gouvernants. Pourquoi la SOCSOCOM a-t-elle prioriser l’énergie ? « Nous avons prioriser l’énergie pour pouvoir atteindre nos objectifs. Cette énergie c’est pour consolider les acquis de la SONABEL et permettre de développer l’industrie», a affirmé Roch Donatien Nagalo. La centrale qui sera construite à coup de milliards sera disponible dans quelques mois. Dans la mise en œuvre du projet, Roch Donatien Nagalo a demandé au gouvernement de les soutenir. « Le ministère doit s’engager par rapport au rachat de l’énergie qui sera mis à la disposition de la SONABEL ». Le SYNATCOMB s’est aussi prononcé sur les grèves au MINEFID. Après avoir reçu beaucoup de plaintes de ses membres, le SYNATCOMB estime que la grève au MINEFID handicape le développement. « On peut grever mais, il y a des façons de grever, et il faut trouver des solutions idoines. Par rapport au fonds commun, nous disons qu’il est temps que les agents révisent leur position pour dialoguer avec le gouvernement afin de trouver une solution ». Qu’à cela ne tienne, le SYNATCOMB a relevé qu’il se voit dans l’obligation de lever le ton pour dénoncer les pratiques qui compromettent la relance économique et le développement du Burkina Faso.
Françoise DEMBELE
