BONJOUR

Ce n’est un secret pour personne : circuler à Ouagadougou aux heures de pointe n’est pas chose aisée, tant les routes sont étroites et les usagers nombreux. Mais quand les tricycles s’en mêlent, circuler devient alors un calvaire. En effet,  croiser des tricycles transportant qui, un kiosque, qui, un salon, est devenu monnaie courante dans les artères de la ville de Ouagadougou. Et le plus souvent, ces derniers transportent des charges dont la masse excède leur capacité. Du coup, la circulation se trouve ralentie ou même bloquée, les autres usagers peinant à circuler librement. Pourtant, le chargement hors-norme est interdit par la loi. Pourquoi donc certains en font-ils à leur tête ? Il serait de bon ton que les tricycles prennent des charges proportionnelles à leur volume. Et pour cela, il faudra que les autorités prennent des mesures disciplinaires à l’encontre de ceux qui foulent aux pieds les règles en matière de transport.

Thierry Sami SOU