BONJOUR
« Ne vous en faites pas, c’est juste une petite panne » ; « C’est une pièce qui déconne, mais je vais chercher une nouvelle et le problème sera résolu » et patati et patata. Ces propos, bien des Burkinabè les ont plus ou moins entendus à un moment où ils ont eu recours aux services d’un réparateur de téléphones portables. Approchés, certains réparateurs n’hésiteront pas à vous assurer qu’ils viendront à bout de la panne de votre appareil. Grande sera votre déception à l’issue du travail.
Pire, ces réparateurs, en plus de n’avoir pas pu résoudre votre problème, en rajoutent parfois. Au finish, le client n’a que ses yeux pour pleurer.
Ce sont des comportements que les réparateurs, de façon générale, gagneraient à éviter pour le bonheur de leurs clients. Avoir le courage de reconnaître qu’on ne peut pas réparer une panne n’est pas un crime. Bien au contraire, cela instaure la confiance entre réparateur et client.
Colette DRABO
matyp & K'Emp
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Le problème est qu’aucun de ces réparateurs n’a été réellement formé pour. Ce sont donc malheureusement des bricoleurs qui ne peuvent pas s’en sortir vu la complexité des composants électroniques des téléphones portables. En effet, il n’est pas question des condensateurs et autres résistances à changer, mais de modules entiers qui sont incrustés dans la plaquette même des téléphones. Les changer revient à changer de téléphone. Nos “réparateurs” ne peuvent que remplacer les écrans, ce que d’ailleurs tout le commun des mortels peut faire. Faut d’ailleurs que ces gens-là se trouvent un autre job, ils risquent de se faire larguer comme les “horlogers” l’ont été cette décennie au Faso.
16 janvier 2015