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CLAUDE WETTA, SECRETAIRE EXECUTIF DU REN-LAC : «D’ici la fin du mois, nous pourrions transmettre des dossiers»


S’il y a des organisations qui se réjouissent de la chute du régime Compaoré, c’est bien le cas du Réseau national de lutte anti- corruption (REN-LAC). « Nos dossiers de corruption vont enfin connaître un dénouement », s’est exprimé Claude Wetta, le secrétaire exécutif de l’organisation, au cours de l’interview qu’il nous a accordée le 20 novembre dernier. Outre ces dossiers de corruption pour lesquels il espère un dénouement rapide, cet enseignant à l’Université de Ouagadougou revient sur les évènements des 30 et 31 octobre derniers, qui ont conduit au départ de Blaise Compaoré du pouvoir.

 

« Le Pays » : Au niveau du REN-LAC, vous avez certainement des dossiers de corruption qui pendent. Le départ du régime constitue-t-il une opportunité pour que ces dossiers connaissent une suite ?

Claude Wetta : Exactement. C’est une grande opportunité pour nous au niveau du REN-LAC parce que nous avons, comme vous l’avez dit, des dossiers de corruption qui sont restés sans suite. Actuellement, nous sommes en train de faire la synthèse de tous ces dossiers que nous avons à notre niveau, pour les remettre à qui de droit pour que justice soit rendue.

Combien de dossiers ?

Je n’en connais pas le nombre exact, mais je peux vous dire que c’est beaucoup. Nous sommes en train de faire la synthèse pour en connaître le nombre de cas afin de les transmettre aux autorités.

Quand pensez-vous les remettre?

Très bientôt. Nous avons déjà les dossiers, donc il suffit de les réunir pour les remettre. Nous sommes là-dessus et je pense que d’ici la fin du mois, nous pourrons être en mesure de les remettre.

Qu’est-ce qui vous fait dire que ces dossiers connaîtront un dénouement ?

J’ai plusieurs raisons de le croire. D’abord, la chute du régime Compaoré qui étouffait les dossiers, et ensuite la bonne volonté des nouvelles autorités. Le président Michel Kafando, lors de son discours, a fait comprendre que les comptes seront soldés et que les dossiers de corruption, de malversation, de crimes de sang et de crimes économiques qui avaient été étouffés seront réexaminés. Voilà ce qui fonde mon espoir.

On le sait, vous avez mis en garde à plusieurs reprises le régime de Blaise Compaoré dans sa volonté de modifier l’article 37 ; est-ce que vous êtes surpris par les tournures qu’ont pris les évènements ?

Oui et non. Pour ce qui concerne les évènements des 30 et 31 octobre qui ont conduit au départ de Blaise Compaoré, je peux vous dire que cela m’a surpris ainsi que bien d’autres personnes. Mais la réaction des partis politiques et de la société civile face au vote de la loi qui devait conduire à la modification de la Constitution, ne m’a pas du tout surpris, car les gens n’allaient pas se laisser faire. Le risque d’affrontement était visible et la chute de Blaise Compaoré Compaoré était imprévisible.

Comment expliquez-vous la célérité avec laquelle les choses se sont passées ?

Je pense que les choses se sont faites à petites touches. Vous savez, dans une confrontation, on regarde les rapports de force. Si on se rend compte que l’adversaire est faible, on essaie d’aller jusqu’au bout. C’est comme dans un combat de boxe. Si vous donnez un coup de poing à votre adversaire et que vous voyez qu’il est en train de tanguer, vous n’allez pas vous arrêter. Vous allez continuer à lui asséner des coups, jusqu’à ce qu’il tombe. Je pense que c’est ce qui s’est passé avec le régime de Blaise Compaoré. Le 28 octobre, avec la mobilisation monstre qu’il y a eue, il y a eu un coup énorme qui a été donné au régime Compaoré ; c’était pareil le 29, et les populations, voyant que le pouvoir s’est affaibli, ont continué les 30 et 31 octobre derniers, pour demander le départ de Blaise Compaoré du pouvoir.

Comment avez-vous vécu les dernières heures de Blaise Compaoré ?

Lorsque l’on analyse la situation, on se rend compte que Blaise Compaoré ne savait pas quoi faire face à la situation. Si vous avez remarqué, il est d’abord sorti pour faire une déclaration dans laquelle il disait qu’il retirait la loi controversée et qu’il instaurait un état de siège. Et face à la pression grandissante de la rue, il est revenu avec une autre déclaration dans laquelle il annonçait sa démission. Ces différentes réponses étaient des réponses de circonstance. C’est triste qu’il ait terminé dans ces conditions. Il aurait pu sortir par la grande porte, s’il avait accepté de laisser tomber son projet de modification de l’article 37 et de rendre le pouvoir en 2015.

Après les évènements, il y a eu des caciques du CDP qui ont été arrêté ; cela ne sera-t-il pas un frein à la réconciliation ?

Que voulez-vous dire par réconciliation ? Est-ce l’impunité ? Ou est-ce qu’on a envie de rendre la maison propre ? Il faut qu’on se pose de bonnes questions. Pour les Burkinabè, je pense que la réconciliation reviendrait à se dire la vérité, ensuite à se pardonner pour enfin se réconcilier. Actuellement, il faut qu’on évite de faire une justice des vainqueurs, sinon on risque de tomber dans les anciens travers. Il faut qu’on fasse un jugement objectif, que l’on juge sans exception tous ceux qui se sont rendus coupables de vols, de détournements, de crimes de sang, de crimes économiques. Une fois que ce jugement est fait et qu’on connaît la vérité, on peut se pardonner et une fois que le pardon est accordé, on peut maintenant parler de réconciliation.

Avez-vous été consulté au niveau du REN-LAC pour la constitution du gouvernement et des membres du Conseil national de transition (CNT) ?

Nous n’avons pas été consultés et nous n’avons pas reçu d’invitation pour la constitution du gouvernement ou du CNT. Evidemment, nous sommes dans la Coalition contre la vie chère et nous avons quelqu’un qui nous représente dans les sphères de décisions. C’est à travers lui que nous avons les informations, sinon le REN-LAC n’a pas été consulté particulièrement.

Comment voyez-vous la façon dont la transition est conduite au Burkina Faso ?

Personnellement, je suis contre le fait que les militaires occupent des postes de haut niveau dans cette transition. Il est important que les militaires jouent leur rôle. Les militaires doivent être dans les casernes. Donc qu’ils retournent dans les casernes et qu’ils laissent les civils gérer le pouvoir parce qu’ils ont trop duré aux affaires. Ils peuvent à la limite occuper des postes tels que la Défense ou la Sécurité mais pas le Premier ministère. Je ne vois pas quel intérêt un militaire a à occuper les fonctions de Premier ministre dans un pays.

Comment appréciez-vous les décisions de limogeage des directeurs généraux de la SONABEL et de la SONABHY ?

Je pense que dans une administration, il y a des procédures à suivre. Le limogeage de ces directeurs généraux n’a pas suivi la procédure et c’est déplorable. Je ne dis pas qu’il faut que ces gens-là restent à leurs postes. Même les secrétaires généraux et les autres DG doivent partir. Mais si on doit les limoger, que cela se fasse dans les règles.

Il y a Lanciné Diawara qui dit qu’il faut qu’une enquête soit faite pour pouvoir dédommager ceux qui ont été victimes de saccages, de pillages et de vols ; êtes-vous du même avis ?

Oui, je suis du même avis, mais seulement je dis qu’il faut une enquête plus vaste. C’est-à-dire une enquête pour non seulement voir ceux qui ont effectivement fait des pillages et des vols significatifs, mais aussi une enquête au niveau des opérateurs économiques, qui permettra de savoir qui sont ceux qui ont pillé et volé l’argent du peuple. Il faut faire ces deux enquêtes pour qu’on soit situé et situer les responsabilités.

Certaines personnes accusent l’opposition et la société civile d’avoir ciblé les maisons et les magasins des responsables de l’ancien régime pour les brûler ou les faire saccager ; que répondez-vous à ces personnes ?

Il faut admettre que les 30 et 31 octobre derniers, les gens étaient animés d’un sentiment de colère et de haine. Et avec ce sentiment, il est difficile de ne pas commettre des forfaitures. Je pense qu’il ne faut pas s’accuser pour telle ou telle chose. Ce qui est fait est le plus important.

 

Comment voyez-vous l’après- Blaise Compaoré ?

Je parlais la dernière fois avec quelqu’un qui me disait que depuis que Blaise est parti, même l’air que nous respirons a changé. Cela veut dire qu’actuellement, nous ne sentons plus peser la chape de plomb qu’il y avait quand Blaise Compaoré était là. On attend de voir ce qui va se passer avec les nouvelles autorités qui vont s’installer. J’espère qu’elles sauront prendre des mesures pour donner plus de liberté et plus de ressources aux Burkinabè.

Comment voyez-vous l’avenir du CDP ?

 

Je pense que c’est un parti qui peut rebondir s’il y a du courage politique à l’intérieur. Si les militants arrivent à se remettre en cause de sorte à déceler le malaise qu’il y a dans le parti, je pense que le CDP peut revenir sur la scène politique.

Qu’entendez-vous par se remettre en cause ?

 

Je veux dire par-là qu’il faut que les militants de ce parti se demandent ce qu’il y a eu comme problème pour qu’ils arrivent à considérer Blaise Compaoré comme un Dieu. Dans un parti politique, on doit avoir un leader charismatique, quelqu’un qui a de l’expérience, mais de là à considérer cette personne comme un Dieu, à tel point que l’on ne puisse même pas lui dire la vérité, c’est une erreur fatale. Je pense que s’ils ont le courage politique de faire une rétrospection et d’écarter tous ceux qui ont dirigé le parti et qui ont accepté de modifier la Constitution, ils peuvent toujours avoir leur place sur la scène politique.

Il y a certains observateurs de la scène politique qui ne donnent pas moins de 10 ans au CDP pour rebondir !

Je pense que le retour du CDP sur la scène politique ne se calcule pas en termes d’années, mais de consistance de leur comportement. Il faut qu’ils tiennent un congrès et des assises au cours desquelles ils vont se dire les vérités, laver leur linge sale en famille. Et cela suppose l’exclusion de tous ceux qui les ont conduits dans la situation dans laquelle ils se trouvent actuellement, car ce ne sont certainement pas des personnes qui voulaient le bien du parti. Ils voulaient tout simplement aller à la soupe.

Vous êtes un acteur bien connu de la société civile ; pourriez -vous nous donner le sens que revêt cette notion de société civile ?

Il existe, à mon avis, trois types de société : civile, politique et privée. Les opérateurs économiques sont dans la société privée, les hommes politiques dans celle politique et les organisations et associations dans la société civile.

 

Il arrive souvent que tous ces types de société se confondent à telle enseigne que l’on n’arrive plus à savoir qui est politique, civil ou privé?

 

Normalement, il ne devrait pas y avoir de problème de distinction. Mais l’on constate dans nos sociétés que lorsque les politiques ont des difficultés, ils mettent en place des organisations qui sont leurs relais au niveau des organisations de la société civile. Je pense que les observateurs de la société burkinabè savent quelles sont les organisations sérieuses de la société civile et savent aussi celles qui naissent par opportunisme ou sur instrumentalisation des politiques.

Selon vous, quelles sont les organisations sérieuses de la société civile au Burkina Faso?

Je pense que ce n’est pas nécessaire de citer des noms, mais de voir les domaines dans lesquels ces sociétés travaillent. Nous avons les domaines des droits de l’Homme, de la corruption, de la gouvernance ; et lorsque vous regarder dans ces domaines, vous verrez bien qu’il y a des organisations de la société civile qui y travaillent depuis des années. On peut donc considérer ces organisations comme sérieuses.

Comme le REN-LAC par exemple ?

Oui, exactement.

Et quelles sont les organisations qui ne sont pas sérieuses ?

C’est comme je l’ai dit tantôt, ce sont celles qui naissent par opportunisme ou par circonstance. Ce sont celles qui disparaissent une à deux années après. Ces organisations ne peuvent pas être considérées comme sérieuses.

En tant qu’enseignant, comment arrivez-vous à concilier votre fonction avec celle du REN-LAC ?

Il faut dire qu’au niveau du REN-LAC, je suis membre du secrétariat exécutif. C’est comme si nous étions un conseil d’administration dans lequel les réunions sont périodiques. Au niveau du REN-LAC, nous avons une réunion par mois, deux assemblées générales dans l’année. Donc, cela ne peut pas m’empêcher d’exercer ma fonction d’enseignant. Je pense que là où c’est contraignant, c’est au niveau des signatures d’un certain nombre de documents adressés au secrétariat exécutif. Cela se fait tous les 2 jours et même pour ces signatures, je ne suis pas obligé d’aller au secrétariat exécutif du REN-LAC pour les faire. On peut me les apporter à mon bureau à l’université. C’est pour vous dire que ce que je fais au REN-LAC ne peut pas influencer ma fonction d’enseignant.

Propos recueillis par Yannick SANKARA

 


Comments
  • CDP au Burkina. FCBE au Benin tous des profiteurs qui nous prennent pour des i di. ots

    29 novembre 2014
  • Je suis d’accord avec Claude Wetta quand au limogeage des 2 DG qui n’ont pas suivi la procedure. Si nous luttons pour la bonne gouvernance il ne faudrait eviter ces genres de decisions spectaculaires mais peut etre que les autorites avaient leur raison pour eviter des fuites de capitaux. sinon tout le monde sais que toutes kles directions sont occupes par les gesndu CDP et FEDAPBC. Il ya une cure a faire dans l’administration. Avant, meme pour etre Directeur Provincial il fallait avoir la carte CDP….

    29 novembre 2014
  • Mr Claude WETTA je salue la pertinence de vos réponses aux questions de Yannick SANKARA.

    Pour ce qui est du CDP je crois que ce parti doit disparaitre ou alors changer de sigle! Le DCP c’est la propagande de la prostitution intellectuelle !

    D’où vient le CDP? Le CDP est une mutation de l’ODP/MT. Or l’ODP/MT est né sur la base des fondements mafieux, sataniques, anti démocratique, anti progrès, anti révolutionnaires et autocratiques d’une classe de parvenus, pseudo intellectuels à la solde de Blaise Compaoré et de la France à travers le sulfureux, venimeux et satanique pouvoir dit Front Populaire de Rectification. Ce n’est pas pour rien que certains milieux appelaient l’ODP/MT, l’Organisation pour la Déviation Pur/Mouvement des Traitres.

    Avec le soulèvement révolutionnaire et populaire, tous les partis affiliés au CDP vont connaitre une décadence notoire. Et par ces temps qui courent, il ne fait pas bon de parler de CDP. Même les ânes pètent sur ce nom. Donc, si dans ce parti il y a des hommes dotés de raison qui voudraient continuer à faire de la politique le mieux pour eux c’est de rejoindre les partis politiques sérieux existants ou alors créer un nouveau parti. Le nom CDP à lui seul fait suffoquer les morts! Celui qui veut se convaincre n’a qu’à essayer de chanter CDP dans la rue pour voir! Même les charognards vont s’envoler car perturbés! Même certains “gourous” de ce parti ne veulent plus être associés ni entendre ce nom, source de soumissions, de compromissions, de complots, de hontes et de tragédies.

    29 novembre 2014
  • IL FAUT RELEVER TOUS LES GOUVERNEURS, TOUS LES AMBASSADEURS, TOUS LES SG ET TOUS LES DAF DES MINISTERES ILS ONT TOUS ETE NOMMES POUR SERVIR LA FAMILLE ET LE CLAN COMPAORE !!!
    Les dossiers de corruption ne manquent pas et ne manqueront pas.
    Maintenant, qu’est-ce que les animateurs de la transition en feront. Et sur ce point, il est important pour chacun de nous de se convaincre afin de convaincre les coordinateurs actuels de la transition qu’ils ne sont pas libres de faire n’importe quoi pendant les 12 mois à venir. Il doivent leur présence à la tête du Burkina au sacrifice suprême des fils et filles du Burkina. Ils se doivent donc de respecter et honorer le sens de la lutte du peuple s’ils veulent bénéficier de la confiance et du soutien total du peuple. C’est pourquoi les déclarations de Zida concernant SAGNON sont à éviter dans le futur, car au Burkina, on se sait et le peuple suit particulièrement les différents fait et gestes de ses dirigeants, contrairement à ce que ces derniers pensent.

    29 novembre 2014
    • en gros chez toi rien n’est bon au burkina ? je pense que que tu dois savoir que le pays a besoin de tous les burkinabes ici on n est pas la chasses aux sorcieres.

      je pense que Mr ZIDA a bien dit au bobolais le week end que la mission de la transition est bien limite et qu’ils viennent de bruler un mois.

      ne nous dispersons pas .

      1 décembre 2014
  • oui les dossiers de corruption et ses dossiers soit dissant eurreurs de l’administration sont la et les jours a venir nous allons commencer a donner des noms certains directeurs de directions qui tromper la vigilance de leurs SG et meme ministres

    30 novembre 2014
  • A TOUS, JE DIS VIGILANCE, VIGILANCE ET TOUJOURS VIGILANCE !!!
    L’ACQUITTEMENT PUR ET SIMPLE DE MOUBARACK INTERPELLE LE PEUPLE SOUVERAIN DU BURKINA FASO QUANT A LA GESTION DE LA TRANSITION ET SURTOUT SUR LES CHOIX A OPERER DURANT LES ELECTIONS A VENIR
    En effet, le peuple Egyptien s’est facilement laissé embobiner par les discours et mesures d’éclats d’Al Sissi quand celui-ci dirigeait la Transition, au point de le plébisciter à l’élection présidentielle, oubliant que ces actions et discours d’éclats visaient un seul but : endormir la vigilance du peuple afin de parvenir au pouvoir d’état pour libérer ses anciens camarades, dont Moubarack.
    Aujourd’hui qu’Al Sissi est au pouvoir, voici que Moubarack et tous les anciens barons de son régime n’ont plus de soucis à se faire.
    Comparaison n’est pas raison, mais j’invite d’ores et déjà, le peuple souverain du Burkina Faso à rester vigilant comme il a su le faire dans l’affaire SAGNON, afin que tous ceux qui ont participé ou contribué au pillage de l’économie nationale et aux crimes de sang, ne puissent pas accéder au pouvoir. Sinon, notre révolution sera insultée. Tous ceux qui ont géré le pouvoir avec Blaise ne pourront pas objectivement juger leur ancien patron, car ils se tiennent tous. J’en appelle au Balai Citoyen, au mouvement Brassard Noirs, au REN-LAC, au Mouvement en Rouge, à toutes les organisations de la société civile, aux partis politiques de l’ex-opposition, etc. afin de barrer la route à toutes personnes ou groupes de personnes qui pourraient fourvoyer notre révolution et le sacrifice de nos martyrs. A TOUS, JE DIS VIGILANCE, VIGILANCE ET TOUJOURS VIGILANCE !!!

    30 novembre 2014
  • IL FAUT UN VERITABLE CHANGEMENT AU NIVEAU DE L’ADMINISTRATION, DANS LES JOURS A VENIR JE PENSE QU’ON AURA DE NOUVEAUX SG, DAF, DMP, DG…….IL FAUT ROMPRE AVEC LE SYSTEME QUI NE SERVE QUE LE CLAN COMPAORE ET NON LE PEUPLE! QUANT A L’AVENIR DU CDP, LE CDP LUI MEME A SIGNE SA DISPARITION, S’IL Y A TOUJOURS DES COURAGEUX DANS CE PARTI, QU’ILS CREENT UN NOUVEAU! JE LES PROPOSE LE CNE ( LE CONGRES POUR LA DEMOCRATIE ET L’EMERGENCE). AINSI, ILS POURRONT CONTINUER AVEC LE PROGRAMME DE L’EMERGENCE DE LEUR dieu Blaise COMPAORE! AUTREMENT, JE NE VOIS QUEL MESSAGE UN RESPONSABLE DU CDP PEUT PRENDRE UN MICROPHONE NOUS DIRE, LES RESPONSABLES DU CDP AVAIENT DEMISSIONNER EN FIN 2013…….

    30 novembre 2014
  • Que dieu vous donne toute la force nécessaire pour traquer ces gens qui pillaient nos ressources. Courage messieurs le dirigeants du REN LAC

    30 novembre 2014

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